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15 juin 2015 1 15 /06 /juin /2015 13:44

Aussi , quand le Sotré eut fini de s’occuper de ses bêtes et s’approcha du coffre à grains , le fermier bondit sur lui et, croyant l’attraper, planta sa fourche . Mais quand il se releva, le Sotré avait disparu et seule sa petite calotte était restée agrafée à une dent de la fourche.
Un petit nuage voilà la lune et l’écurie se trouva plongée dans l’obscurité.
Alors on entendit d’une voix aiguë et moqueuse:
– Si tu me prends ma calicotte, je te roulerai dans la crotte !!! Hi, hi , hi !!!
– Ta calipotte, petit voleur, je l’ai et je la garde !
Il se rapprocha de l’endroit d’où venait la voix et se pencha, pensant sentir quelque chose gigoter dans la paille. A ce même moment, de l’autre coté de l’écurie, il entendit :
– Rends- moi mon bonnet ou je te change en baudet !
Puis la porte claqua.

Le lendemain, la mésaventure du Sotré fit le tour du village et le père Clément fit son fier montrant la petite calotte rouge comme un trophée en laissant entendre qu’il avait échappé à un grand danger, il voulait faire croire qu'il s'était défendu, alos que le Sotré est tout à fait inoffensif !
– Alors, tu l’as vu ?
– Et comment donc que je l’ai vu !
– Et à quoi il ressemble ?
– A un petit bonhomme très laid avec de grandes oreilles comme des feuilles de chou et un grand nez .

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12 juin 2015 5 12 /06 /juin /2015 13:47

 La Nanette avait quitté ses sapins et ses vaches pour aller vivre avec son Clément dans le nord de la Lorraine où les gens parlaient un patois différent du sien.


Oh, mais elle ne se plaignait pas ! C’était une femme respectée et le père Clément ne la bourriaudait  guère. Il n’était ni trop faignant, ni trop soûlot. En plus comme on dit, il avait du poil sur l’oreiller : il était à son aise , simplement un peu trop regardant à la dépense. Et quand la Nanette voulait s’acheter une petite bricole, elle le faisait en douce. Mais ce qu’elle lui reprochait surtout, c’est qu’il ne croyait pas , ni à Dieu, ni au Diable, ni à la dame verte, ni aux Sotrés.


Et pour dire vrai, elle n’aurait pas été fâchée que le Sotré joue un bon tour à son Clément pour lui prouver qu‘il existait.


Ce soir là, le père Clément avait bu 2 ou 3 verres de vin chaud , histoire de se donner du cœur au ventre et de s’empêcher de dormir. Il prit sa fourche et se blottit dans un recoin de l’écurie pour guetter son voleur.
Un rayon de lune passait par la petite fenêtre tandis que les chevaux dormaient.
Le père Clément, malgré son petit remontant, commença  à se laisser envahir par le sommeil.
Mais soudain, au premier coup de minuit sur le clocher de l’église, il entendit grincer la porte.
Un petit bonhomme chantonnant, vêtu d’une houppelande et coiffé d’une calotte s’approcha d’un cheval et grimpa sur son dos, le caressa et le câlina. Il fit de même avec tous les autres chevaux qui hennissaient doucement comme pour lui dire qu’ils étaient reconnaissant.
Maître Clément se demandait s’il révait. Il se frotta les yeux mais il était bien éveillé.

Le petit bonhomme chantait :

:
Clip, clop, je frappe à la porte
Clip, clop, je cours et je trotte
Clip, clop, je flatte et je frotte
Clip, clop, je soigne sans trêve
Clip, clop, les chevaux qui rêvent

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11 juin 2015 4 11 /06 /juin /2015 20:49

Les Sotrés ! La Nanette, elle les connaissait. Quand elle n’était qu’une pisseuse au berceau, bâillant pour avoir sa tossotte , déjà ils venaient l’endormir en lui chantant des chansons qu’elle seule entendait :


Ninan ! Beau fanfan !
Les cloches font leur petit chant
Pour mener nos poules aux champs.
La plus belle s’en va devant,
La plus laide s’en va derrière,
L’estropiée est attardée,
La plus haute monte sur les autres,
Iouhihi ! L’oiseau l’a prise !


Et puis, quand elle était piote , elle aimait aller aider Bibi, la servante, à traire les vaches dans l’étable, au- dessus des forêts des Vosges où se trouvait la ferme de son père. La Bibi ne manquait jamais de verser un peu de lait qu’elle allait mener au grenier.
– pour qui  c’est ce bol ?
– Chut … Faut pas le dire. C’est pour le Sotré ! disait  Bibi
– Et pourquoi ? Il aime tant que ça le lait le Sotré ?

– Oh que oui ! Tu comprends, il se repose le jour et lorsque la nuit tombe, il se met au boulot.
La Bibi regarda autours d’elle si personne ne l’écoutait et abaissa la voix :
– C’est pour le remercier de s’occuper des vaches quand on dort. Pour les soigner, il leur retire leurs cornes. Mais, s’il n’a pas eu son compte de lait, il oublie de les remettre, et ça fait maigrir les pauv’ bêtes, c’est arrivé dans la ferme  où je travaillais avant.

Et on dit que c'est les maîtres qui n’aiment pas les sotrés et pour se venger, les malicieux Sotrés mettent des cheveux dans le beurre et font pipi dans le lait.

Le temps avait passé et Bibi, la servante, trop âgée, les avait quittés. Et la Nanette était devenue une bacelle plus occupée par les garçons que par les Sotrés.
Mais une nuit où elle ne pouvait pas dormir parce qu’elle pensait à son Clément, elle s’était accoudée à la fenêtre et avait vu bouger quelque chose sur le tas de fumier. Ce n’étaient pas des bêtes. C’étaient des petits hommes, des Sotrés , qui se tenaient par la main et qui rondiaient


La Nanette s’était vite recouchée et n’en n’avait jamais parlé.!

 

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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 20:40

Le Sotré et les Fées à la cueillette aux champignons.

La légende du SOTRE

Le père Clément avait les plus beaux chevaux du village. Ils étaient grands et fringants, leur robe était brillante, leur crinière frémissante et leurs sabots luisants. Et en plus de cela, ils étaient vaillants à l’ouvrage.
Pourtant, il ne perdait guère de temps à s’en occuper: jamais il ne leur curait les pieds ou ne les étrillait.
Rarement il changeait leur litière.
Aussi ne comprenait- il pas pourquoi , chaque matin, au réveil, il découvrait une écurie propre et retrouvait ses chevaux brossés, la queue peignée et parfois même leur crinière nattée.

Qui s’amusait ainsi. Était-ce sa servante ? Ou bien sa femme, la grande Nanette ?
Ce qui le turlupinait encore davantage, c’était que la nourriture qu’il réservait à ses bêtes avait disparu. Il ne donnait pourtant que la juste ration à chacun d’eux, non parce qu’il était avare , mais parce qu’il n’aimait pas le gaspillage. Et comme dit le proverbe, il croyait que donner du vin aux dames et de l’avoine aux chèvres, c’était du bien perdu.
Et parlons en de l’avoine ! Oh, ce n’était pas des chèvres qu’il devait se plaindre, c’était de ses chevaux ! Ces animaux là mangeaient, mangeaient … Jamais, il n’avait vu de tels appétits. Mais il n’empêche que son coffre d’avoine se vidait bien vite .
Il ne voyait qu’une explication : quelqu’un venait la nuit  dans son écurie lui voler son avoine. Et il se promit de surprendre le voleur.

Il en causa d’abord à sa femme qui se moqua de lui :
– Mais de quoi donc te plains- tu  mon bon.? N’as- tu pas les meilleurs chevaux du coin ?
Mais il insista. Alors , elle lui avoua  qu’elle savait que c’était le sotré.
–  Le Sotré ? Mais ne soit pas bourrique ! Tout le monde sait que le Sotré n’existe pas ! Ce sont des histoires de mâmiches .Tu en as vu toi ?
– Chut, quand on les voit, il ne faut surtout pas le dire … Ils se fâcheraient.
– Ma pauv’ Nanette ! Je ne te croyais pas si bête !

Elle se contenta de hausser les épaules. Car elle savait fort bien que ce n’était pas des histoires …

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9 juin 2015 2 09 /06 /juin /2015 14:47
 Sotré, notre ami le lutin !

Sotré, Pauvre lutin ! Caché au fond des bois, terré dans les cavités rocheuses, certains racontent qu’il se protège de la rigueur du climat, bien abrité dans d’anciennes galeries de blaireaux sur des litières de plumes et de duvet ! Petit lutin plein de bonté, tu essaies d’approcher les maisons des hommes mais tu crains de les effrayer ! On dit que la nature n’a pas fait de cadeaux à ton aspect physique ! Est-ce la réalité ?

Ceux qui n’acceptent pas les différences t’affublent de tous les aspects les plus malgracieux, ton visage serait défiguré par un nez pointu et très long, tu aurais une barbe épineuse et des cheveux emmêlés ! Il m’arrive de rencontrer des humains possédant les mêmes caractéristiques et ils ne semblent effrayer personne !

Tu marches pieds nus et tu as les plantes cornées, c’est normal !

Si on te compare aux mannequins, c’est vrai que tu n’es pas très beau ! Mais tu possèdes tellement de qualités ! Tu es fort et robuste, tu utilise cette force à travailler et à aider les hommes dans leurs tâches quotidiennes, tu le fais sans te montrer avec une  grande humilité, discrétion et sans orgueil !

 

Chers lecteurs, si vous ne le croyez pas allez le demander au père Clément !

 

Le mystère du Sotré reste une énigme !

Petit Sotré, ami des hommes, malgré eux !

 Tu naîtrais d’un rayon de lune sur les tapis de mousse de nos forêts ! Un seul rire suffirait à te faire jaillir comme un champignon au pied des grands sapins ! Petit lutin vêtu de rouge et de noir, né de la joie et de la bonne humeur, notre Lorraine a besoin de toi, ne nous abandonne pas ! Tu es précieux ! Tu t’amuses beaucoup, tu chantes sans cesse des mélodies que nous répétons inconsciemment et nous les fredonnons sans les avoir jamais apprises !

Petit Sotré, viens chez nous, tu es l’ami des Lorrains, que jamais ils ne l’oublient !

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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 20:47

Avec l'âge, Louis XIV éprouvait le besoin d'une vie plus régulière,

encouragé en ce sens par Madame de Maintenon, devenue l'amie du roi. Celle-ci, forte d'une réputation sans tache, empruntait la voie de la religion et de la morale pour ramener Louis XIV dans le droit chemin. Les sévères exhortations de Mme de Maintenon frappaient le roi par leur justesse .Cependant,  habitué depuis longtemps à l'attrait du plaisir, le roi s'y laissait entraîner avec Mme de Montespan pour revenir ensuite déplorer sa fragilité auprès de Mme de Maintenon. Telle fut la cause de la jalousie réciproque entre les deux femmes

En 1678, Louis XIV tomba éperdument amoureux de la magnifique Marie Angélique de Fontanges, âgée seulement de 17 ans. C'était une protégée de Madame de Montespan qui avait cru pouvoir retenir le roi en lui présentant une jeune oie blanche. Le piège se retourna contre elle. Mademoiselle de Fontanges se retrouva vite enceinte mais accoucha prématurément d'un petit garçon qui ne survécut pas. Elle fut alors prise d'un mal lent qui l'affaiblissait de jour en jour et finit par la tuer. Or cette mort précoce intervint en pleine affaire des poisons. Compromise dans cette sombre histoire, à tort, puisqu'on sait maintenant que Mlle de Fontanges est morte d'une éclampsie.

 Madame de Montespan fut délaissée par le roi et dut quitter son appartement du château de Versailles qui fut attribué à son fils, pour vivre dans les soupentes du château.

 

Sa vie s'acheva en une longue pénitence. Elle retrouva l'humilité chrétienne, chercha à racheter ses péchés et le scandale de l'adultère par une vie de jeûne, de prière et de charité. Madame de Montespan mourut en 1707, lors d'une cure à Bourbon-l'Archambault, après avoir fait une confession publique. Elle fut inhumée dans la chapelle des Cordeliers de Poitiers.

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 20:54

En 1674, Louise de La Vallière quitta la cour. Mme de Montespan devint alors la favorite en titre de Louis XIV. « Beauté à faire admirer à tous les ambassadeurs », écrit Madame de Sévigné, « Junon tonnante et triomphante ». Une faveur traversée de crises, car la marquise était capricieuse, autoritaire, dépensière, brûlante d'ambition et de jalousie. Elle faisait même des scènes au roi. De son côté, Louise de La Vallière ne voulait pas céder la place. Par amour, l'ancienne favorite supporta tout : les rebuffades de son amant, les railleries de sa rivale triomphante, le mépris des courtisans

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2 juin 2015 2 02 /06 /juin /2015 20:19

 

Madame de Montespan devint la favorite de Louis XIV, liaison dont sont nés sept enfants.

Ils eurent en effet sept enfants, parmi lesquels six furent légitimés

Elle confia alors leur éducation à Mme Scarron, la future Madame de Maintenon, qui devint par la suite, sa rivale

 

Madame de Montespan avait  de nombreux moyens d'influer sur l'esprit du roi et de nombreux ministres et courtisans se soumirent à elle.

Mme de Montespan était également passionnée par le luxe qui, durant sa faveur, s'étendit partout, polit les mœurs, en les corrompant peut-être, imprima tant d'activité au commerce, aux manufactures, et donna un  grand essor au génie des beaux-arts.

 

 Il est incontestable de croire qu'elle a contribué à développer chez Louis XIV ce goût des grandes choses et de la magnificence

L'époque de La Montespan fut la plus brillante et la plus glorieuse du règne du Roi-Soleil.

 

La beauté de Madame de Montespan s'émoussa à mesure qu'elle prit de l'embonpoint. En 1680, au moment de l'affaire des Poisons, elle fut accusée  d'avoir donné au roi, à son insu, des aphrodisiaques, d'avoir fait dire des messes noires, accompagnées de sacrifices d'enfants, et d'avoir cherché la mort du roi et de la nouvelle favorite, Mademoiselle de Fontanges. Aucun de ces faits n'a pu être prouvé ! Malgré les différentes accusationsn elle ne fut pas inquiétée.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:21

Elle rencontre Louis XIV à l'automne 1666. Occupé de son amour pour sa favorite, Louise de La Vallière, il ne fait tout d'abord pas attention à elle. Mais, comme elle est liée avec la duchesse, le roi, la rencontrant souvent chez sa maîtresse et chez la reine, remarque sa conversation piquante, naturelle et enjouée. « À la plus surprenante beauté au port de déesse, aux cheveux blonds, soyeux et frisés, au regard d'azur, à la bouche délicate, au nez aquilin, elle joignait l'esprit le plus vif, le plus fin, le mieux cultivé, cet esprit héréditaire dans sa famille » dira Mme de Sévigné. Insensiblement, Louis XIV se laissa charmer par la belle marquise, mordante sans méchanceté et agréable conteuse.

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 17:18

Fille de Gabriel de Rochechouart de Mortemart et de Diane de Grandseigne, Françoise (qui adoptera ultérieurement le nom d'Athénaïs sous l'influence de la préciosité), est d'abord éduquée à l'abbaye aux Dames de Saintes. Elle en sort en 1658, sous le nom de Mademoiselle de Tonnay-Charente.
Arrivée peu après à la Cour de France, grâce à l'intervention d'Anne d'Autriche et à sa tante Anne de Rochechouart de Mortemart, une de ses camarades de jeu, la jeune fille est attachée au service d'Henriette d'Angleterre, belle-sœur de Louis XIV.

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