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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 18:40

De Marie ANDRE  FASSOTTE :     L'inconnue du lac

Une nouvelle relatant un fait divers, une jeune fille inconnue, retrouvée morte au pied d'un barrage hydraulique .

Dès le départ du train, je réussis à me calmer. Je ne tremblais plus. Alors que le dernier wagon du convoi qui ramenait la dépouille d’Angelo vers sa Lombardie natale,  disparaissait dans le virage, les dix dernières années de ma vie se mirent à défiler dans ma tête.

Tout commença alors que je venais d’être licenciée de mon poste de standardiste d’une petite usine qui venait de déposer le bilan et j’étais désespérée C’était par une journée d’automne ensoleillée, les arbres flamboyaient dans la lumière, le ciel était resplendissant tandis que mon esprit souffrait. J’avais déposé ma bicyclette contre un arbre et je marchais sur la route qui enjambe le lac du barrage. Sous mes pieds, les turbines tournaient  et, vers l’amont, mon regard se perdit sur l’immense étendue d’eau où sont engloutis deux hameaux, une église et quelques bergeries , effacés du paysage et happés par les profondeurs  .Je flânais sans but,  le bruit de l’eau qui filait vers l’aval m’envahissait étrangement. Je traversai la chaussée et je me penchai au-dessus du mur de protection. La vallée profonde s’étalait sous mes yeux comme un immense précipice qui m’envoûtait, mon corps semblait flotter au-dessus du vide et un vertige incontrôlable s’empara de mon équilibre. Cette sensation de légèreté me détachait progressivement de l’envie de vivre. «  Ce n’est peut-être que la fin d’une existence tourmentée ! » pensais-je. Depuis ma naissance, je n’avais connu qu’une suite de familles d’accueil. Je vécus cependant des moments heureux avec des frères et sœurs de galère, et les éducateurs disaient de moi : «  Hélène a de bons résultats en classe, elle s’en sortira, on n’est pas inquiets pour elle ! Que pouvaient-ils savoir de ce que la vie me réservait ? »  Cette fois, j’étais au fond du trou, seule au-dessus de ce barrage hydroélectrique vrombissant et tumultueux, plus rien ne me rattachait à cette terre ! Un avion passa le mur du son et m’éloigna un instant des pensées morbides qui me hantaient. Mais la réalité revint au galop, me cingla en plein visage, cruelle et implacable. Je me répétais sans cesse : « Hélène, tu n’as plus de travail ! Tu n’as pas de famille ! Tu n’es qu’un être isolé au milieu du monde ! Hélène, tu n’es personne ! » Je me cramponnais à ce parapet de béton, tiraillée entre la vie et la mort. Je luttais pour que l’une ou l’autre de ces destinées prenne le dessus et m’aide à  prendre une décision pour mon avenir.  ( à suivre )

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4 août 2016 4 04 /08 /août /2016 09:48

( suite )           Ce fut le directeur qui répondit :

« Trois hommes sont réfugiés dans une autre poche ! Il faudra un peu plus de temps pour les libérer ! »

« Attendre ! Encore attendre ! » S’exclama  Juliette.

Elle se mit à l’écart et s’assit sur un muret. Ses filles et les familles des deux autres manquants la rejoignirent. Le carreau de la mine était encore occupé par des mineurs et de nombreux habitants du bourg, qui voulaient les accompagner dans leur interminable attente. Un nouvel espoir, deux hommes, assez gravement blessés, furent évacués vers les hôpitaux mais Lulu était toujours au fond. Juliette trouvait sa force en laissant éclater son chagrin dans des colères bruyantes. Le directeur fit un communiqué à la presse et déclara :

 « Le fond de la galerie est complètement effondré ! Un homme ne donne plus signe de vie ! Les équipes continuent les recherches et elles progressent ! »

Cette fois, Juliette resta silencieuse, le poids du chagrin avait courbé son dos et creusé les rides de son visage meurtri par la douleur. Midi sonnait, le directeur vint vers elle et dit :

 « Les sauveteurs sont arrêtés par un nouvel éboulement ! Je suis désolé Madame ! »

 Juliette, une lueur d’effroi dans le regard, le cœur brisé,  vit toute la foule se disperser. Elle se redressa fièrement et dit en tapant du pied : 

« Je ne peux pas laisser mon Lulu dans ce trou noir !  Cette fichue mine me l’aurait-elle pris pour de bon ? Non ! »

Ses deux filles l’enlacèrent en murmurant : 

« Viens maman ! Tu ne peux pas rester devant cette cage vide ! »

A contre cœur, elles s’apprêtaient enfin à  quitter ce lieu qui sentait la mort quand le grand Pasca, qui n’avait pas pu abandonner son ami, jaillit de la fosse en hurlant :

 « J’ai trouvé Lulu ! » L’angoisse et l’espoir s’emparèrent des trois femmes.

Jambes broyées, mais vivant, Lulu fut remonté. Il était là, le visage raviné par la souffrance, il s’efforçait de sourire, comme le clin d’œil du soleil qui sortait timidement de sa cachette !

( fin)                           

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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 14:21


L'anxiété ...

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2 août 2016 2 02 /08 /août /2016 14:12

(suite)

Le vent avait balayé les nuages et la belle de nuit suspendait son disque d’argent au-dessus de nos têtes, imperturbable et fière, son rayonnement blanchâtre étalait un linceul mouvant sur le bourg qui, dans sa détresse, avait suspendu son existence à un fil d’espoir ! Une atmosphère oppressante s’installait progressivement, on avait l’impression que l’air devenait lourd et  irrespirable. Une jeune femme enceinte perdit connaissance, un médecin la fit transporter à l’hôpital. Juliette, qui avait retrouvé son calme, se pencha vers elle et lui murmura : «Sèche tes larmes et continue à espérer ! Nos hommes sont forts et ils n’aiment pas les pleurnicheuses ! »  Elle  sourit timidement et ferma les yeux.

L’horizon s’éclaircissait et un soi-disant expert ne cessait de répéter : 

« Aucun signe de vie après vingt quatre heures, il faut s’attendre au pire ! »

Une anxiété palpable, proche de la détresse s’emparait de l’assistance. Juliette l’interrompit brutalement :

 « Tais-toi ! tu n’y connais rien à notre monde ! ».

La cloche sonnait huit heures quand trois sauveteurs, très excités, s’écrièrent : 

«  On y est ! Ils sont là ! On a parlé avec le grand Pasca ! »

Et ils repartirent au fond. Le haut-parleur grésilla, le directeur annonça :

« Ils ont réussi ! La remontée des hommes est imminente ! »

Et tout s’enchaîna rapidement. Deux blessés, les jambes fracturées,  furent évacués sur des brancards. Puis, quatre hommes sortirent sans aide. Fatigués, les rescapés furent pris en charge par des infirmiers. Un groupe de six mineurs remonta, à chaque sortie, les visages des femmes s’illuminaient. Impatiente de revoir son Lulu, Juliette s’écria :

«  Il en manque encore trois ! Qu’est ce qui se passe bondieu ?  »

                    ( à suivre)

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1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 21:04

L' insoutenable attente ...

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1 août 2016 1 01 /08 /août /2016 20:58

(suite)

Sur le carreau de la mine, les femmes, debout, immobiles comme des statues de pierre, attendaient un signe de vie de leurs hommes. Le temps passait et rien de nouveau ne venait leur donner un peu d’espoir. Elles étaient là, droites, les traits figés par l’attente, elles espéraient. Tous ces êtres fragiles, aux silhouettes courbées par la fatigue et le labeur,  donnaient au monde l’image du  courage et de la  dignité. 

Le soleil, qui s’était à peine montré de la journée, commençait sa descente vers le couchant en laissant une longue traînée blanchâtre sur son sillage. L’attente devenait insupportable, les jeunes avaient besoin de soutien, les grands-parents et toutes les personnes de bonne volonté les prirent en charge avec douceur et compréhension. Au sein de leur famille, tous ces  enfants de mineurs de fond, connaissaient les dangers  de la mine. Un jeune garçon interrogé par un journaliste répondit avec une grande lucidité :

 « On sait qu’un accident peut arriver  du jour au lendemain, mais chez nous, on s’amuse, on rit, on danse et on chante comme tout le monde ! » et « même souvent beaucoup plus que les autres ! » ajouta une adolescente.  

La nuit s’installa, pareille à la précédente, sauf que les familles de mineurs occupaient le carreau de la mine. L’attente pesait sur les épaules de ces pauvres gens aux aguets, à l’affût de la moindre nouvelle réconfortante !

De plus en plus harassés et fatigués, les sauveteurs, silencieux, remontaient, tandis qu’une autre équipe descendait et, inlassablement, continuaient le percement d’un passage vers la vie.  Vers minuit, Juliette  hurla : « Je vous en prie, parlez-nous ! Où sont nos hommes ? » Une rumeur monta et  s’amplifia, des larmes coulèrent,  inondèrent tous les visages et le poids du silence retomba sur la place. Le haut parleur grésilla et le directeur de la mine s’exprima d’une voix monocorde : « Les équipes travaillent sans relâche ! » La réponse à ce message chargé d’incertitude  fut un léger murmure de résignation.        ( à suivre)

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31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 20:57


Hommage aux familles de mineurs

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31 juillet 2016 7 31 /07 /juillet /2016 20:50

En hommage à toutes les femmes de mineurs.

C’était dans la nuit sombre, à l’heure où la lune joue à cache-cache avec les nuages, le carreau de la mine était désert et les bruits du travail jaillissaient des profondeurs de la terre. Les terrils bouchaient l’horizon, seuls, les corons éclairés de halos blafards témoignaient de la présence humaine. L’astre des ténèbres diffusait une lueur blafarde, elle inondait le monde des ombres et envoyait un rayonnement argenté et scintillant sur le ruisseau qui coulait au fond de la vallée. Réfugié dans le clocher de la petite église du bourg, un hibou lançait son cri lugubre tandis que le sommeil avait envahi toutes les petites maisons de la cité ouvrière.

L’horloge égrenait les heures et le ciel commençait à blanchir du côté de l’est. Une journée comme les autres s’annonçait, les rues s’animaient, les premiers véhicules circulaient, les ouvrières se rendaient à leurs ateliers, les artisans allaient vers leurs chantiers et les enfants s’engouffraient dans les cours d’école. Le jour s’était levé, le ciel était gris et un léger crachin mouillait le sol quand la sirène de la mine lança son hurlement d’alerte qui s’abattit sur la ville comme un couperet qui fendit l’air et les cœurs .Le grisou, cet ennemi insaisissable du mineur de charbon, avait sévi. Une explosion  avait produit un éboulement au fond du puits 23. Des hommes étaient prisonniers des éboulis et il fallait les dégager rapidement.   

La vie s’arrêta, chacun retint sa respiration et se précipita sur les lieux du malheur. Les visages marqués par la frayeur, hagards comme des zombies égarés, ils marchaient, couraient et s’effondraient sur cette terre qui leur donnait tout, le pain, la vie et la mort.

Le concert  des véhicules de pompiers et des ambulances résonnait en écho  comme une vague incessante qui montait et descendait d’un bout à l’autre de la cité. Des équipes de sauveteurs se formèrent sans attendre, ils se concertèrent pour organiser une lutte  efficace contre le temps. Les gueules noires se relayaient pour déblayer et faire un passage. La tâche s’annonçait difficile et périlleuse pour eux et pour les victimes, mais rien ne pouvait arrêter ces hommes qui n’avaient qu’une idée en tête : «  sauver leurs camarades ! ». A chaque remontée, on les voyait de plus en plus anxieux, ils ne parvenaient pas à communiquer avec les quinze engloutis. Sans repos, couverts de poussière et de sueur, ils se succédaient sans relâche dans la fosse, l’antre de la terre, cette amie de tous les jours, celle qui combat avec eux les démons de l’enfer qui s’infiltrent dans les fissures, en silence comme des fantômes invisibles et malfaisants.

( à suivre )

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29 juillet 2016 5 29 /07 /juillet /2016 21:34

Leila      (suite)

 Un homme handicapé, embauché aux cuisines, l’appela : « Chevalier, votre père a sauvé une partie de sa troupe en acceptant des combats singuliers contre plusieurs champions du Sultan ! A chaque victoire de votre père, le Sultan libérait deux croisés ! » « Combien de temps a-t-il pu tenir ? » demanda-t-il. L’homme continua à voix basse : « On dit qu’il réussit à en faire libérer cinquante avant d’être blessé ! » Rigaud imagina les souffrances de son père, le combat surhumain qu’il mena, le chagrin l’étreignit mais il encouragea son interlocuteur à lui dire tout ce qu’il savait : « Le chevalier Arnould offrit sa vie au Sultan contre la liberté de tous ses soldats ! » « Quelle fut sa réponse ? » « Mon pauvre garçon, le Sultan a hurlé : emballez ce chien dans son étendard et jetez-le dans le désert ! Puis, il a fait exécuter le reste de la troupe ! » 

Rigaud comprit que ce brave homme n’avait pas plus d’informations à lui donner. Un matin, dans sa tente, alors que le soleil se levait, un jeune garçon se faufila en rampant près de lui et l’appela à voix basse : « Viens et tu sauras où est le chevalier Arnould ! » Intrigué, il prit le gamin en croupe et sortit du camp au galop. Ils arrivèrent au souk de Jérusalem, là, le jeune garçon le planta  mais il se trouvait devant l’étal d’un marchand de fruits et derrière, il eut la surprise de voir la bannière de sa famille. Aussitôt, il proposa de l’argent pour l’acheter mais le commerçant refusa : «  Elle n’est pas à vendre ! » Rigaud parlementa jusqu’à la nuit tombée, sans résultat ! Cependant, au moment où il tournait les talons, le marchand, un vieil homme à barbe grise lui proposa de revenir le jour suivant, à la première heure ! Le lendemain, Rigaud ne perdit pas de temps et se présenta chez le commerçant qui lui conta l’histoire de la bannière : « C’est le cadeau d’un bon Chevalier sauvé par mon frère ! En traversant le désert, sa caravane se retrouva devant un homme blessé et mourant. Il le ramena chez moi et on le soigna ! Il resta longtemps inconscient mais il guérit. Très diminué physiquement, le chevalier Arnould ne pouvait plus monter à cheval et rejoindre l’armée ! Il nous offrit son aide  et la vie l’abandonna en 1100 à Jérusalem ! » Très ému, Rigaud murmura : «  Je suis le fils du chevalier Arnould ! Que puis-je faire pour vous remercier d’avoir sauvé mon père ? » Le vieil homme baissa la tête et dit dans un long murmure : « Sauvez ma petite fille ! » « Où est-elle ? » demanda Rigaud « Le Sultan l’a enlevée pour être danseuse ! Leila s’est débattue car elle déteste ce tyran ! » Rigaud passa une main sur son front et sortit en silence. Les Chevaliers de Saint Jean entretenaient de bonnes relations diplomatiques avec le Sultan et certains assistaient aux réceptions où les danseuses donnaient leur spectacle, c’est ainsi qu’il réussit à s’infiltrer au Palais. Avec audace, il pénétra dans le secteur des femmes où il trouva Leila. Protégée par une amie, elle put parler à Rigaud qui lui exposa son plan pour la délivrer. Le lendemain, comme prévu, elle alla flâner près de la source jaillissante, au fond du grand parc verdoyant et bordé d’un rideau d’oliviers quand, un cheval au galop arriva, l’enleva et disparut dans les ruelles de la vieille ville. Rigaud  déposa Leila à l’arrière de la demeure de son grand-père qui dut la cacher. La mission de la deuxième expédition se termina et tous les survivants reprirent le chemin de leur pays. Rigaud ne put s’éloigner de  Terre Sainte sans la jolie Leila. Avec la permission de sa famille, elle épousa le chevalier et le suivit loin de Jérusalem. Le retour fut difficile et long. Ils vécurent des jours heureux et virent la naissance d’un petit garçon baptisé Johan qui devait illuminer leur foyer mais Leila ne se remit pas de l’accouchement. Rigaud confia son fils à sa sœur et partit rejoindre les Croisés. Toujours en avant-garde, il méprisait le danger et tomba devant Saint Jean d’Acre vers 1110, .tandis que son fils, Johan d’Elheur, le chevalier aux yeux de braise continua à vivre selon les traditions familiales …

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21 juillet 2016 4 21 /07 /juillet /2016 13:43

                                                     Princesse  Leila.

C’était à l’époque où les rois et seigneurs « très chrétiens », persuadés que la Palestine, terre natale du Christ, devait être « Chrétienne », organisèrent de grandes expéditions guerrières, appelées « Croisades » qui déferlèrent sur le Moyen-Orient !

Le bel Arnould d’Elheur, chevalier banneret, se laissa convaincre par les prêches de Pierre l’Ermite et en 1096, il partit pour la première expédition entraînant ses vassaux derrière le prêcheur et Gautier Sans Avoir, vers ce lointain inconnu. Cette troupe arriva en Syrie, épuisée par les combats et complètement décimée ! Là, le Sultan de Nicée extermina les survivants ! La nouvelle plongea son épouse, la douce Ida de Saxe, dans un immense chagrin ! Elle resta inconsolable, perdit l’appétit et se laissa mourir pour rejoindre son beau chevalier ! Son fils, Rigaud, né en 1086, reprit la suite de son père. Ce chevalier, au regard doux, souffrait de la mort de ses parents mais, au fond de son esprit, il ne pouvait admettre la disparition de son père. Il connaissait sa force et sa bravoure, il était persuadé qu’il avait échappé au massacre de Nicée. Rigaud voulait le retrouver. Il se joignit à la deuxième expédition de la première Croisade, organisée par Godefroy de Bouillon.

L’expédition s’empara de Nicée, Tarse, Antioche et Jérusalem. Les Croisés s’installèrent et Godefroy de Bouillon fut proclamé « Roi de Jérusalem »

Rigaud, le beau chevalier au regard de velours, s’était distingué au cours des batailles. Sa vaillance au combat et ses qualités de chef d’armée égalaient celles de son père. Il était connu pour sa droiture et pour le respect qu’il montrait à ses hommes et à ses ennemis, il ne tolérait aucune exaction, ce qui le fit aimer de la population.

La Paix était précaire et les « Croisés » devaient maintenir cet équilibre fragile. Malheureusement, ils étaient trop souvent victimes de guets-apens, ce qui déclenchait des expéditions punitives !  Rigaud devait convaincre et faire comprendre que répondre par la violence ne faisait que faire naître un enchaînement de  violences !

Au fond de son cœur, il y avait toujours son père ! Chaque fois qu’il le pouvait, il essayait d’entrer en contact avec des troupes qui étaient arrivées lors de la première expédition. Quand il se présentait,  on lui faisait l’éloge de son père, le Chevalier Arnould d’Elheur, s’exposant au danger, au mépris de sa propre vie pour protéger ses hommes mais, personne ne savait ce qu’il était advenu de lui !

( à suivre )

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