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20 avril 2021 2 20 /04 /avril /2021 17:45

Je devais compléter mon escapade dans le passé de notre cité. Le château de Gombervaux et ses heures sombres. 

 

Des jours sombres attendent la grande demeure. Nous sommes en 1620, un détachement français sous les ordres du gouverneur de Toul, monsieur de Vannes, occupe Gombervaux de juillet à septembre. Puis, d’autres détachements français se succèdent, la famille de Myon n’a toujours pas retrouvé sa demeure.

1639, la guerre de trente ans gronde. En pleine guerre, les Français veulent empêcher le Duc de Lorraine, allié de l’Allemagne, de s’emparer du château de Gombervaux  en le détruisant. Heureusement, il est épargné  au dernier moment !

La maison de Maillart délaisse la forteresse, Tusey est plus agréable ! Cependant, la réputation de solidité de Gombervaux est connue, le duc de Choiseul, originaire du pays lorrain , ministre de la guerre de Louis XV, aimerait en faire un pénitencier mais, Charles François de Maillart refuse de vendre sa propriété au royaume de France pour en faire une prison.

En 1769, Gombervaux ! S’en est fini de votre gloire où les seigneurs donnaient des fêtes grandioses qui attiraient toute la population de Vaucouleurs.

1793, la France est en feu, la révolution détruit tout ce qui rappelle la noblesse. La municipalité révolutionnaire de Vaucouleurs ordonne de détruire les blasons du château ! On sait que l’ordre n’a pas été exécuté ! Le bon peuple de Vaucouleurs n’a pas pu s’attaquer à cette propriété, ce lieu où ils avaient tellement de souvenirs heureux !

Depuis 24 août 1954, les ruines du château de Gombervaux sont inscrites à l'inventaire Supplémentaire des Monuments Historiques

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14 avril 2021 3 14 /04 /avril /2021 18:44

A Vaucouleurs, un homme, Henri Bataille, un archéologue et un historien érudit et passionné a transporté tous les gens qui l'ont écouté et suivi dans le monde du moyen âge à Vaucouleurs. Pendant des années, j'ai écouté l'histoire de cette fantastique forteresse; Les grandes vacances prenaient des couleurs merveilleuses dès que j'arrivais à la Maison du Rempart !  Monsieur Bataille emmenait le groupe ou quelquefois, nous n'étions que deux ou trois, et là, j'avais l'impression qu'il nous apprenait encore plus de chose, il découvrait toujours des indices nouveaux  et nous allions sur le terrain, sur les traces du mur de fortification  et des tours de défense. Après notre escapade, nous rentrions à la Maison du Rempart où Madame Bataille, toujours souriante, nous accueillait avec des cartes postales et de jolies poteries qui sonnaient comme de la porcelaine et qu'elle fabriquait avec beaucoup de soin. !

Merci  Monsieur Henri Bataille pour toutes vos recherches historiques sur notre cité de Vaucouleurs ! Que tout votre travail soit mis à l'honneur et ne tombe jamais dans l'oubli

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10 avril 2021 6 10 /04 /avril /2021 17:13

 

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Forteresse de Gombervaux, amoindrie mais victorieuse du temps !

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10 avril 2021 6 10 /04 /avril /2021 16:49

Gabriel de Myon né en 1590, succède à son père. Il se voit récompensé pour services rendus au royaume de France par le roi qui érige les terres de Gombervaux en baronnie en 1660. La forteresse brille de toute sa puissance retrouvée !

 Messire Gabriel de Myon, que d’honneur ! Avec votre épouse Christine de Clévant, vous recherchez le seigneur idéal qui pourra rendre votre chère  fille très heureuse, Jeanne Henriette est une jolie fille, intelligente et bien éduquée par sa mère qui ne veut pas que sa fille ne soit qu’une belle potiche ! François du Breuil de la Brossardière, de dix sept ans son ainé, très respectueux à l’égard des femmes semble vous plaire Madame ! Plaît- il à Jeanne Henriette ? Ne préfère-t-elle pas ce jeune chevalier de la Marche, petit-fils d’Olivier de la Marche qui a combattu dans les rangs du Téméraire à la bataille de Nancy ? Ce beau garçon ne vous agrée pas, messire Gabriel refuse de voir entrer ce jeune seigneur de la Marche dans sa famille, pauvre Jeanne Henriette !

La jeune fille se réfugie dans le chagrin. Après quelques semaines de tourment, Jeanne doit se rendre à l’évidence, accepter le choix de ses parents ou entrer au couvent !

Sa tante Henriette, la sœur de sa mère, lui apprend à connaître François du Breuil de la Brossardière, un homme patient et cultivé, de plus, il a de l’esprit et plaisante agréablement, Jeanne se résout à l’épouser. Par mariage, elle lui apporte la baronnie de Gombervaux !

Avec la naissance de François du Breuil de la Brossardière en 1679, puis celle de Claude François du Breuil en 1714,  la famille de Myon occupe la baronnie de Gombervaux.

Seule devant la grande demeure, je vois les seigneurs et leurs gens, déserter les lieux ! Plus de grands travaux de construction, plus de rires qui résonnent des lingeries, les murs s’endorment, les échos se taisent. Jeanne Thérèse, la fille de Claude François du Breuil, épouse Charles François de Maillart et trouve le château de Gombervaux inconfortable préfère s’installer au château de Tusey.

En 1769, Gombervaux, s’en est fini de votre gloire où les seigneurs donnaient des fêtes grandioses qui attiraient toute la population de Vaucouleurs.! Le domaine devient une exploitation agricole et en 1843, la forteresse devient une carrière de pierre,  quelle tristesse !

Les sauveurs de Gombervaux ont arrêté le massacre en 1989 ! Merci à cette association qui travaille à la protection de notre demeure seigneuriale qui rayonna pendant plusieurs siècles.

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9 avril 2021 5 09 /04 /avril /2021 18:57

Messire Pierre des Salles, vous vous êtes battu vaillamment aux côté de René II à la bataille de Nancy, le 5 mars 1477,  le roi de France Charles VIII, vous octroie le moulin de Chalaines. C’est une bonne affaire sire ! car ce moulin est source d’importants revenus !

Votre famille est bien installée à Gombervaux. Les murailles de cette demeure résonnent des joies et des deuils qui se succèdent jusqu’en 1594. Naissances, mariages et décès , tous les évènements de la vie qui font rire et pleurer.

Votre fils,  Philippe des Salles, naît en 1500 et épouse Renée d’Haussonville. La coutume est respectée, la population de Vaucouleurs profite de la  fête  organisée à Gombervaux en l’honneur des jeunes époux. En 1540 naît un héritier, baptisé Jean. Le temps passe vite. Le jeune sire  reçoit l’éducation de son rang, il a du caractère et devient un cavalier habile au maniement des armes et des mots. Il épouse Marguerite de Hautoy qui ne lui donnera pas de fils mais, une fille, baptisée Antoinette..

 En 1573, messire Jean des Salles est en conflit à propos d’un héritage . Malheureusement, cet épisode se termine par l’assassinat de Jean des Salles par Jean IX, Comte de Salm, gouverneur de Nancy et seigneur de Domrémy. Folle de chagrin, son épouse Marguerite d’Hautoy décède en 1600.

Gombervaux change de vie quand Antoinette des Salles épouse Simon de Myon, seigneur de Clérey, chambellan du duc de Lorraine. Une nouvelle famille , un nouveau nom s’installe à Gombervaux. Un évènement inattendu perturbe notre demeure !  En 1617, Henri II de Bourbon, prince de Condé, conteste la régence de Marie de Médicis et de Concini et ses partisans s’emparent  du château de Gombervaux. Simon de Myon et sa famille sont chassés par les rebelles . Les troupes royales de Vaucouleurs assiègent les insurgés et, enfin, après treize jours de siège, Gombervaux est libéré. Simon de Myon et les siens retrouvent leur chère demeure.

, ( àsuivre )

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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 18:16

1477 résonne dans toutes nos mémoires.  Nous sommes au milieu d’un hiver glacial,  inondé de neige et habité par une bise qui souffle sans discontinuer. Le froid gèle les membres, des meutes de loups affamés envahissent la région

Notre Duc René II, ne reste pas inactif, il faut chasser Le Téméraire. Il lève une armée de dix huit mille hommes composée de neuf mille mercenaires payés par la confédération suisse, huit mille Alsaciens et mille volontaires lorrains. Toute cette armada se retrouve à Saint Nicolas de Port. Le 2 janvier 1477, un détachement bourguignon envoyé en éclaireur, est décimé et trois cents cavaliers se rallient au Duc de Lorraine

Par ce froid glacial, les soldats sont soumis à rude épreuve. Il faut vaincre Le Téméraire ! Monseigneur Pierre des Salles, nous sommes à l’aube du 5 janvier 1477, avec le Duc et son armée, vous avancez dans la campagne couverte d’une épaisse couche de neige, vous approchez de  Nancy. Vos éclaireurs éliminent les guetteurs bourguignons. La bataille  fait rage .Alsaciens, Lorrains et mercenaires, côte à côte, face au terrible Téméraire, l’incorrigible conquérant.

Les éclaireurs lorrains sont efficaces, leurs rapports sont étudiés avec attention par le Duc René et ses capitaines. Fin stratège, René II décide de contourner l’armée bourguignonne pour l’attaquer par son flanc faible, où il n’est pas attendu. L’effet de surprise est total, la troupe du bourguignon Jacques Galleotto s’enfuit vers le nord. Charles le Téméraire se retourne contre l’assaillant avec ce qui lui reste de soldats mais sa troupe se disloque et s’enfuit. Nancy est libéré, les défenseurs de la ville  sortent et pillent le camp bourguignon.. Le surlendemain, le corps de Charles le Téméraire est retrouvé à proximité de l’étang Saint Jean avec celui de Jean de Rubempré, son gouverneur général en Lorraine .La rumeur veut que le Téméraire soit en partie dévoré par les loups !

Aujourd’hui, le souvenir de la mort du Téméraire est marqué par une croix, place de la Croix de Bourgogne, à Nancy et au numéro 30 de la Grande Rue, 1477 est gravé sur les pavés pour marquer  l’emplacement où le corps du Duc de Bourgogne fut déposé avant d’être exposé et veillé dans la maison et inhumé à la collégiale Saint Georges.

René II déclara le 5 janvier, jour de fête nationale de la Lorraine afin de commémorer la victoire de la Lorraine.

En souvenir de la défaite des Bourguignons, Nancy adopte comme emblème le chardon et comme devise « Qui s’y frotte s’y pique »

Messire Pierre des Salles, après cette guerre et cette bataille terrible, c’est en vainqueur que vous êtes revenu à Gombervaux  

( à suivre)

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7 avril 2021 3 07 /04 /avril /2021 18:58

Après plusieurs jours de silence, je reviens vous conter la grande saga des familles qui ont fait vivre notre cité et Gombervaux !

Désormais, la famille des Salles occupe le domaine de Gombervaux. Tout mon esprit s’empare de la vie des nouveaux occupants. Dès l’an 1472, ils prennent possession des lieux. Les jours heureux s’écoulent, bien que Champagne et Lorraine doivent surveiller les états bourguignons, d’une part, le duché de Bourgogne et d’autre part, les pays-bas bourguignons. Cependant, une paix relative s’est installée, mais le bourguignon, Charles le Téméraire vient troubler votre monde.

Notre Duc commet une erreur de jeunesse en faisant confiance au Téméraire. Après le traité de Trèves, il permet à Charles le Téméraire d’installer des garnisons bourguignonnes à Charmes, Darney, Epinal, Neufchâteau et Prény. Hélas, les exactions des soldats de ces garnisons se multiplient, la population se révolte.  1475, Le Téméraire, avide de conquêtes, investit la ville de Nancy et proclame qu’elle sera la capitale de son futur royaume..

Enfin, notre Duc René se ressaisit, il prend contact avec tous ceux qui souffrent de la domination bourguignonne, les Alsaciens, les Suisses et de nombreux Lorrains. . Fort d’une armée déterminée, il bat les bourguignons à Grandson en mars 1476. Le Téméraire marche sur Morat, de nouveau, son armée est taillée en pièces, le 22 juin 1476. Les Lorrains se révoltent et chassent les garnisons installées à Arches, Bruyères, Remiremont et Bayon. Partout, les places bourguignonnes tombent, Lunéville, Epinal !  Messire Pierre des Salles,, seigneur de Gombervaux, vous y étiez !

Le 22 août 1476, vous répondez encore immédiatement à l’appel de votre Duc, vous êtes un fidèle !  A la tête d’une armée de quatre mille hommes, vous mettez le siège devant Nancy, la lutte s’annonce difficile.

( à suivre )

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27 mars 2021 6 27 /03 /mars /2021 20:15

La vie de Jean défile dans mon esprit. L’existence du jeune seigneur est rythmée par les apprentissages courants de la vie. Rapidement, il apprend à manier les armes et  doit suivre son père à la chasse, aux yeux d’Eustache, c’est plus important que l’écriture et la lecture, il ne se gêne pas de faire savoir au prêtre précepteur qu’il est inutile. Toujours souriante et douce, Jeanne dépense son énergie à excuser son époux. au langage peu châtié.

Ce matin, des cavaliers arrivent à Gombervaux, une meute de chiens bondit sur le pont levis, Eustache et Jean de Vernancourt suivent, la troupe des invités emboîte le pas, le départ est donné par les cors de chasse. La journée s’annonce animée,

Ma curiosité me traîne vers la cuisine, les femmes s’activent déjà, elles enfournent les miches de pain qui ont levé au chaud, elles étalent la pâte pour confectionner des quiches et des tourtes de pommes de terre. Un sanglier cuit déjà devant la grande cheminée, des cuissots de cerfs attendent leur tour, ce qui ne saurait tarder. Ici, des soubrettes épluchent des navets et des carottes blanches, là, elles nettoient des choux. Un banquet géant attend les chasseurs.et les belles dames qui les accompagnent.. Hauviette dresse la table avec l’aide de jeunes garçons qui transportent des bancs et des fauteuils de bois. « il faut une place assise pour chacun des convives » clame Hauviette.. Le temps passe, des aboiements de chiens et des bruits de sabots de chevaux approchent, c’est le moment de sortir pour accueillir l’heureuse troupe. Jean galope en tête. Du haut de ses quinze ans, il parade devant la demeure seigneuriale  pour présenter son trophée de chasse, un magnifique cerf !  Eustache est satisfait « Mon fils est un homme ! » crie-t-il

La famille de Vernancourt  adule son héritier.

Quelques années passent et je me sens de nouveau transportée vers Gombervaux. Un évènement m’attire irrésistiblement, le mariage de Jean avec Etiennette de Bellemagnien .Que de beau monde ! Une cérémonie a déjà eu lieu chez Etiennette, en Alsace mais, le sire de Vernancourt et particulièrement madame Jeanne ont tenu à faire une fastueuse cérémonie de mariage à Gombervaux en l’honneur de leur fils unique.  Le festin et la fête qui suivent sont des évènements inoubliables pour tous. Après ces journées de liesse, le moment est venu de s’installer. Les années passent, Etiennette n’arrive pas à mener ses grossesses à terme. Après une attente teintée de tristesse, Etiennette met enfin un enfant au monde, ce n’est qu’une fille ! Jean de Vernancourt  annonce la naissance de Nicole. Il n’y a pas beaucoup d’enthousiasme  dans sa voix ! Aucune autre naissance ne vient illuminer la vie du château.

     ( à suivre)

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26 mars 2021 5 26 /03 /mars /2021 19:40

L’effervescence finit par s’endormir avec la nuit. Le jour arrive vite, l’horizon blanchit, le ciel lumineux annonce une belle journée. Sans me faire remarquer, je suis Hauviette et, accroupie derrière un pilier, j’observe le va et vient des femmes. Le mouvement s’accélère, chacune court avec des bassines d’eau chaude et de linge blanc, l’accouchement se prépare. La jeune suivante répond à mon regard interrogatif : « Madame a des douleurs depuis minuit ! » Aucun cri ne parvient à passer les murailles. . Doucement, je me rapproche de la chambre de madame Jeanne, j’entends des gémissements continus tandis que Vernancourt fait les cent pas devant la  cheminée de la grande salle. La farandole des femmes s’accélère, Hauviette court  vers moi : « Le travail a commencé, ça s’annonce difficile ! ». Discrètement, je me faufile dans le flot des femmes, j’empoigne des linges et je pénètre dans la chambre de Madame. Deux accoucheuses l’entourent et lui prodiguent des soins, l’une lui essuie le front, l’autre l’aide à supporter ses contractions par de petits conseils. Ma curiosité irrite une grande femme qui remplit une bassine « Eh toi, dépose les linges et file ! » Cette voix rauque et forte ne me laisse pas le choix, je file vers la lingerie, à proximité de la chambre : « t’as trouvé la bonne place ! » me souffle Hauviette en souriant. Le temps passe et l’activité autour de Madame s’active. Midi sonne au clocheton de la chapelle et Jeanne pousse un cri strident, les pleurs d’un bébé l’accompagne, tandis que Vernancourt se presse à l’entrée de la chambre, je retiens mon souffle pour mieux entendre et l’accoucheuse s’écrie en tendant l’enfant vers son père : « C’est un garçon sire ! ». Au sommet du donjon-porche, un Hérault  sonne du cor pour annoncer la bonne nouvelle. .Jeanne sourit, son visage s’illumine en voyant son enfant : « Mon fils ! » murmure-t-elle. La joie se répand comme la poudre, un prêtre accourt à la demande de Vernancourt. L’enfant est prêt, les marraines et le parrain sont déjà là, la petite procession se dirige vers la chapelle pour le baptême.

Après une petite heure, l’héritier sort dans les bras de son père qui proclame :

« Votre futur seigneur est né, applaudissez Jean de Vernancourt ! »

      ( à suivre)

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25 mars 2021 4 25 /03 /mars /2021 19:52

Je ne peux empêcher mes pensées de pénétrer à nouveau dans la vie du château de Gombervaux et de rencontrer les personnes qui y vivent.

Appuyée contre un tronc, je suis au XVème siècle !  Des nouveaux arrivants créent une effervescence inhabituelle, qui sont-ils ?

Il ne me faut pas longtemps pour reconnaître ce bandit  d’Eustache de Vernancourt qui a écumé la Champagne avec l’assentiment du roi Charles VII, celui que notre Jehanne d’Arc a fait couronner roi à Reims !  Il parade avec sa jeune épouse Jeanne de Nancy, l’unique fille du petit fils de Geoffroy de Nancy.

«Au bras de votre jeune épouse, vous avez des raisons d’être fier,  la forteresse de Gombervaux tombe dans l' escarcelle de Vernancourt ! Désormais, vous êtes le maître des lieux ! »

Le couple s’installe, la vie s’anime, Jeanne continue à recevoir les troupes de musiciens et d’acteurs. Mon regard ne se détache pas d’une grande roulotte rouge, tirée par quatre chevaux blancs, avec cet équipement, cette troupe doit beaucoup voyager.

Je revois ce jour merveilleux pour le couple de la seigneurie et pour tous leurs gens, ils attendent le grand évènement avec joie et inquiétude. La jeune Hauviette, une suivante de Jeanne, me confie : « Madame Jeanne est très fatiguée, je crains le pire ! » Une autre assure : « Madame Jeanne est forte, je parie que pour demain midi, on aura   un jeune seigneur ! »

  ( à suivre)

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