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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 23:01
Extrait des conclusions  du CIPR ( commission internationale de radioprotection 1990 )

Les conclusions du CIPR nous confortent dans notre détermination à demander la suspension des travaux menant à l'enfouissement des déchets radioactifs 

         Les victimes de radiations :

         Les victimes des essais nucléaires

I                Il  y a une dizaine d'années, la France a réalisé des expériences nucléaires au Sahara et en Polynésie, pour mettre au point des armes nucléaires.
Or les habitants de ces régions sont aujourd'hui victimes de graves maladies. Rien ne leur a été dit sur les risques des irradiations. Au contraire, les autorités affirment encore à l'heure actuelle, que les radiations étaient si faibles qu'il n'y a eu aucun danger.

                  Pourtant, "4 fois plus de femmes polynésiennes que de femmes européennes sont atteintes d'un cancer de la thyroïde et d' affections thyroïdiennes . En Polynésie, on accuse les essais nucléaires non sans raison. En effet, l'accident de Tchernobyl et les explosions nucléaires éjectaient de l'iode radioactif qui – tous les scientifiques le reconnaissent – a tendance à se fixer sur la glande thyroïde."
http://www.obsarm.org/

                  Ce triste exemple prouve bien que bien des vérités nous sont cachées. 


LES VICTIMES DE L'EXPLOITATION DE L'URANIUM EN AFRIQUE

Le groupe nucléaire français Areva, qui extrait de l'uranium au Niger et Gabon, est accusé d'avoir laissé sciemment ses employés et les habitants des zones minières exposés à un taux de radioactivité trop élevé.

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10 janvier 2009 6 10 /01 /janvier /2009 21:33

                Que sait-on sur les dangers de la radioactivité sur notre santé ?

                     Les rejets radioactifs des centrales sont censés ne pas être dangereux. Mais aucune réelle étude n'est menée. Certaines enquêtes indépendantes ont révélé une augmentation avérée des taux de leucémies autour de La Hague, mais ces résultats ont été attribués au hasard

O
n décrit souvent la radioactivité naturelle comme dépourvue d'effets sanitaires. Pourtant, le radon (gaz radioactif naturel) est la 2ème cause de cancer du poumon après le tabac.

Bien qu'aucune dose ne soit inoffensive, des seuils sont admis par les normes internationales.

L'exposition à la radioactivité artificielle (y compris les essais nucléaires) a induit de nombreux cancers dans le monde.

Les données officielles des Nations Unies parlent de 1,17 millions de morts depuis 1945.

Le Comité européen sur les risques de radiation, qui utilise des méthodes d'évaluation qu’il estime plus réalistes, annonce le chiffre de 61,1 millions de morts.


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9 janvier 2009 5 09 /01 /janvier /2009 22:28
L    Les RISQUES SUR LA SANTÉ
  Dangers > Les risques de la radioactivé sur la santé

Les centrales nucléaires rejettent plus ou moins en grande quantité de la radioactivité. Cette dernière est très dangereuse pour le corps humain et peut provoquer des cancers et leucémies.

1/ Quels sont les risques encourus lors d'une radiation ?

                   Les matières radioactives sont constituées d'atomes instables, qui, en se désintégrant, émettent des radiations. Ces radiations perturbent le fonctionnement des cellules vivantes. Elles sont d’autant plus dangereuses que nos sens ne peuvent les détecter.

 
Une irradiation très forte tue les cellules et provoque des brûlures radioactives, la maladie et souvent la mort.

Un niveau d'irradiation moins élevé entraîne des mutations dont les effets sont peu prévisibles. Certaines personnes souffriront de cancers, ou donneront naissance à des enfants atteints de malformations. Les effets se manifestent souvent de nombreuses années après l’irradiation.

En cas d'irradiation encore plus faible, les scientifiques sont en désaccord quant aux effets.

Certains scientifiques, et en particulier ceux associés à l’industrie nucléaire, prétendent que des radiations faibles sont inoffensives pour la santé.

D'autres considèrent que l'étendue des risques reste mal connue, car on continue de découvrir des effets inattendus de la radioactivité. 

 
Par conséquent, "toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique".

(CIPR Commission internationale de radioprotection1990).




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8 janvier 2009 4 08 /01 /janvier /2009 19:19
L’enfouissement des déchets radioactifs est-il aussi rassurant que le prétend L’ANDRA ?

lundi 3 novembre 2008, par Mathias Goldstein

P. Huvelin, géologue retraité
A. Mourot, géophysicien retraité
A. Godinot, Docteur en géologie

La nécessité de publier les remarques de géologues indépendants sur des sujets aussi brûlants sera donc d’autant plus nécessaire, qu’au détour d’un récent décret en date du 21 mars 1996, le Journal Officiel a annoncé, sans aucun exposé des motifs, la suppression du Collège de la prévention des risques technologiques (Salomon, 1996).
Les travaux souterrains seront entrepris sur la base d’études géologiques menées par l’ANDRA et ayant abouti à des conclusions beaucoup trop optimistes. Comme nous allons le montrer, cet organisme, au fil des rapports d’activité, a souvent manifesté une tendance au non-dit, voire occasionnellement à l’omission de faits gênants (suppression de failles, par exemple celles d’Echenay proche du site), à la surestimation si ce n’est à l’ignorance des limites d’efficacité des méthodes employées, tant en ce qui concerne la cartographie géologique (souvent impuissante à déceler les failles en surface, vu l’insuffisance des affleurements dans nos régions), l’interprétation de la sismique, le traitement des données hydrogéologiques (absence d’aquifères admise après deux sondages seulement, et surestimation de l’épaisseur de la couche-hôte).
Fait stupéfiant, le sondage réalisé à l’emplacement du site lui-même (EST 103) a été arrêté avant même d’avoir atteint les calcaires sous-jacents, sans qu’aucune explication n’en ait été donnée, de sorte qu’on ne peut connaître, à l’endroit où cela eut été le plus utile, ni l’épaisseur exacte de la couche-hôte, ni sa perméabilité.
Les recherches géologiques préliminaires à partir de la surface sont donc encore très insuffisantes pour confirmer le bon choix du site et son positionnement exact. D’autre part l’importance des travaux envisagés est telle, qu’elle semble supputer le succès des recherches comme acquis d’avance, ce qui ne sera pas forcément le cas.

Des difficultés sont prévisibles dans la tenue des terrains, spécialement lorsqu’il s’agit d’un encaissant à composante argileuse, sujet au fluage, sensible à la chaleur dégagée par les colis, notable pendant quelques siècles. Pourtant L’ANDRA prévoit un soutènement classique. Il nous paraît donc probable que, dès le début du stockage, l’enfouissement sera tenu pour irréversible, le principal bénéfice de l’opération étant de ne plus voir les déchets en surface et surtout de supprimer les frais d’entretien des travaux. Cependant, eu égard aux garanties de sûreté exigées par un stockage à long terme d’un produit aussi dangereux et sur d’aussi longues durées, précisons bien qu’il n’est pas dans la nature de quelque étude géologique que ce soit, d’apporter des certitudes d’étanchéité. Les « incertitudes résiduelles » si bien évoquées par la Commission Nationale d’Évaluation (juin 1996, rapport d’évaluation n° 2, p. 47) resteront pour nous une expression euphémique signifiant qu’on ne saura jamais tout, sinon presque rien, du moins jamais assez. C’est bien la raison pour laquelle, en reprenant les propos de Cl. Allègre (1990), l’enfouissement de déchets radioactifs, de manière générale, n’est pas la solution satisfaisante : géologiquement parlant le sous-sol est le plus mauvais endroit pour stocker des déchets à long terme, en raison de l’activité corrosive de l’eau tiède, omniprésente, qui finit par tout altérer. Cet auteur recommande de laisser les déchets à la surface et dans un endroit sec, en attendant les résultats des études d’« incinération », avis partagé par CI. Guillemin (1993).
De la pyrite (sulfure de fer) est présente dans les argiles callovo-oxfordiennes, et lors du creusement des galeries du laboratoire, l’oxydation de ces minéraux en milieu humide, va provoquer la formation d’acide sulfurique qui accélérera fortement la corrosion des colis radioactifs dans des solutions acides même diluées. Ce problème n’a pas été évoqué par L’ANDRA dans ses rapports de 1995 et 1996.
Pour le moins, il eut été préférable d’étudier tout d’abord un site « argiles » en subsurface, facilement accessible et de dimensions modestes (du même type que
les laboratoires d’études méthodologiques déjà en fonctionnement en Belgique et en Suisse), plutôt qu’un laboratoire profond très onéreux. Cela permettrait d’attendre les résultats des voies 1 et 3 évoquées par l’article 4 de la loi du 30 décembre 1991, à savoir : (Voie 1) l’étude des possibilités de séparation et de transmutation des éléments radioactifs et : (Voie 3) l’étude des procédés de conditionnement et d’entreposage de longue durée en surface, voies desquelles on peut encore attendre des progrès, puisqu’aussi bien, comme le rappelle le comité de scientifiques lorrains (p. 5) « aucune des trois voies... n’est privilégiée par rapport aux autres dans la mesure où elles sont effectuées simultanément et seront dotées de moyens financiers nécessaires ». Il faut donc laisser les déchets en subsurface en conformité avec les règles de sûreté (risques de guerre, d’attentats...). Les erreurs ou malfaçons, déjà décelables à court terme, seront réparables tandis que les fuites émanant d’enfouissement en profondeur seront incontrôlables.
Le risque de ces enfouissements, sans très sérieuses garanties, ne prend pas en considération les droits des générations futures évoqués par l’Art. 1 de la loi du 30 déc. 1991. Avons-nous le droit de prendre ce risque avant même d’avoir épuisé la recherche sur toutes les autres solutions possibles ? Les décideurs devront garder à l’esprit que toute contamination, depuis le site d’enfouissement prévu en Meuse sous la surface, impossible à endiguer, n’engagera pas seulement l’avenir du département de la Meuse mais aussi celui du bassin Marne-Seine tout entier, jusqu’à Paris. Le problème des enfouissements dépasse le cadre départemental et sera bel et bien, et partout, un problème national.

Le maître d’oeuvre, ou Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA), dans son compte rendu des travaux de reconnaissances géologiques des trois sites français retenus, daté du 9 avril 1996, auquel nous avons emprunté les chiffres d’épaisseur de terrains mentionnés en introduction, insiste sur la « géologie particulièrement simple » du site de la Meuse qui apparaîtrait comme extrêmement favorable. Nous ne partageons pas son bel optimisme même dans le cas du site le plus favorable. Ce qui frappe toujours dans les rapports de l’ANDRA, c’est l’importance du non-dit, c’est-à-dire de détails pourtant essentiels, sur lesquels on n’insiste pas trop, comme si tout au long des recherches, il s’agissait surtout d’éloigner le mauvais sort en faisant, avec la meilleure bonne volonté, tout ce qu’il était possible de faire. Il est clair que les personnes non averties, même parmi celles qui souhaitaient voir aboutir le projet à tout prix, risquent d’être rassurées à trop bon compte si l’on minimise l’importance de ces détails.
On verra plus loin que L’ANDRA doit remettre ses conclusions sur les travaux en laboratoire souterrain en 2006. Pourquoi cette date si rapprochée ? EDF voit ses centrales nucléaires vieillir plus vite que prévu. Aussi pour pouvoir lancer un nouveau programme de centrales justement vers cette époque, il faut pouvoir annoncer que le problème des déchets (dangereux
et à vie très longue) est résolu par l’enfouissement de ceux-ci dans les entrailles de la terre, et que les populations n’ont pas à s’inquiéter de ce danger toujours minimisé par les autorités. Il se pose la question de savoir si l’on nous a impartialement informés sur le degré de validité géologique du choix des sites. il semble bien qu’en fait, le choix se soit fait sur le caractère désertique de la région de Bure-Saudron. On choisit des sites, moins sur des critères géologiques que sur les données démographiques, ce qui tend à réduire localement le nombre des protestataires.

La population est bien trop peu informée pour donner son avis, élus compris. Les rapports et bandes dessinées ne lui offrent qu’un discours officiel biaisé, dans lequel la communication (en d’autres temps on disait propagande) prend le pas sur l’information.
Le lecteur trouvera dans la suite de ce texte les appréciations et commentaires de trois spécialistes des Sciences de la Terre, sur la réversibilité d’un enfouissement, sur la fracturation des terrains, l’hydrogéologie et l’épaisseur de la couche-hôte (ici, les argiles). Nos conclusions font apparaître les « péchés » par omission de L’ANDRA.

RÉVERSIBILITÉ
Que signifie réversibilité ? C’est la possibilité de récupérer les colis hautement radioactifs entreposés dans un endroit sec et répondant aux règles de sécurité, en vue de les retraiter suivant les voies 1 et 3 de la loi du 30 décembre 1991. Il a été proposé une réversibilité à deux niveaux. Le premier correspondant à des colis stockés dans une galerie ouverte, le second à des galeries remblayées en cas de besoin (Rapport de mission de l’Institut lorrain de Géosciences, p. 10 - 12). Le second niveau s’apparente à un stockage définitif sur lequel il n’existe aucune garantie à long et très long terme (100 000 ans et plus). .....


. En effet, les diverses expériences menées en Allemagne, aux États-Unis et en Belgique donnent des indications qui montrent que la réversibilité est un concept séduisant mais impossible à mettre en oeuvre avec des produits radioactifs »
Extrait de la Gazette nucléaire
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7 janvier 2009 3 07 /01 /janvier /2009 22:31

Réponse du Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie

·    publiée dans le JO Sénat du 14/04/2005 -
                           page 1075

 

  La seconde mission de concertation destinée à trouver un site en milieu granitique, conduite en 2000, n'a pas permis d'aboutir au choix d'une implantation pour un deuxième laboratoire dédié à l'étude du stockage en couches géologiques profondes. Pour autant, à la demande du Gouvernement, les recherches scientifiques relatives à différentes formations géologiques se sont poursuivies, notamment par l'intermédiaire des collaborations établies par l'ANDRA avec ses homologues étrangers. L'Agence a ainsi pu tirer parti des résultats obtenus dans les laboratoires souterrains actuellement en opération en Suède, en Suisse et au Canada. Cela a permis à l'ANDRA d'obtenir de nombreuses données sur cette formation, de développer des méthodes et outils pour reconnaître ce milieu et en modéliser le comportement. Ces travaux ont donné lieu à la réalisation, en 2002, d'un dossier scientifique de synthèse sur le concept de stockage souterrain en géologie granitique.


Si vous avez lu les articles précédents, vous connaissez l'état des recherches Canadiennes et Suisses, L'ANDRA n'a pas pu, comme on peut le lire dans la réponse du gouvernement, ci-dessus, tirer parti des résultats obtenus dans les laboratoires de ces pays qui reconnaissent être en retard par rapport à la France ! Ci-Après, les travaux menés en Suède :


L'énergie nucléaire en Europe : union ou confusion ?

MONTESQUIOU (Aymeri de)

 

 

RAPPORT D'INFORMATION 320 (1999-2000)

DELEGATION DU SENAT POUR L'UNION EUROPEENNE

 

 

La Suède conduit des expériences en site granitique dans le laboratoire souterrain d'Äspö, mais le dépôt d'une demande d'autorisation pour un centre de stockage ne devrait pas intervenir avant 2003. .......

Certes, la lenteur des décisions peut s'expliquer par la complexité des études scientifiques préalables, et par la nécessité de convaincre les populations localement concernées.

(...) cette lenteur trahit surtout la répugnance des gouvernements européens à trancher dans un domaine aussi sensible pour leurs opinions publiques.

Cette attitude de temporisation est encouragée par le fait qu'il n'y a pas d'urgence technique, puisque les déchets radioactifs doivent d'abord refroidir en étant provisoirement entreposés en surface une cinquantaine d'années.

Mais elle compromet de manière grave la crédibilité de toute la filière électronucléaire. En effet, tant qu'un centre d'enfouissement des déchets radioactifs en formation géologique profonde ne fonctionnera pas dans chacun des Etats membres concernés, un doute subsistera dans l'esprit des citoyens européens sur la pérennité du cycle nucléaire."

 

 

Actuellement, aucun des Etats membres de l'Union européenne n'a dépassé le stade des études et enquêtes préalables pour le stockage définitif des déchets nucléaires hautement radioactifs.


 Ce que nous pouvons en déduire, c'est que les années passent et l'urgence commence à se faire sentir ! Après avoir essayé de convaincre leur population, les états de l'Union européenne, dans l'urgence, se mettent à vouloir enfouir toutes leurs poubelles nucléaires ! Comme la France qui a choisi BURE et les communes volontaires pour accueillir des tirelires empoisonnées !

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 22:17
L'enfouissement des déchets radioactifs, article publié dans un journal suisse en 2007


Du Wellenberg à Bure :

Mobilisation contre l’enfouissement des déchets radioactifs

Dans la terrifiante aventure nucléaire, s’il est un problème épineux entre tous, c’est bien celui posé par la gestion des déchets radioactifs qui s’accumulent un peu partout dans le monde. Ces déchets monstrueux, dont personne ne veut, dont on ne sait que faire et que nous nous apprêtons à fourguer allégrement aux suivants ! Quel héritage !

Après avoir balancé impunément pendant des années leurs déchets mortels au fond des océans, voilà que les nucléocrates de tous bords viennent de franchir un nouveau pas dans l’irresponsabilité face aux générations futures en proposant une parade ô combien monstrueuse à l’insoluble problème : ils privilégient dorénavant le stockage souterrain ! Ils obéissent ainsi à un réflexe archaïque : on creuse et on cache dans les entrailles de la terre ce qu’on ne peut assumer. Quelle moralité et quel mépris à l’égard de notre environnement et surtout quelle irresponsabilité envers ceux qui nous suivront sur cette terre !

Qu’ont-ils donc dans la tête, dans le cœur et dans les tripes, ces nucléocrates et tous ceux qui les cautionnent pour oser envisager une pareille solution ?

N’ayons pas peur des mots, il s’agit bien là d’un acte criminel : oser songer à enfouir au sein de notre terre, faite pour donner la vie, des déchets radioactifs porteurs de mort, relève bien d’une pensée criminelle, irresponsable et dénuée de toute moralité. Il est clair que tôt ou tard des fuites se produiront ! Aucun conteneur, l’expérience l’a démontré il n’y a pas si longtemps avec l’affaire des wagons de transports contaminés, n’est d’une sûreté absolue ! Tôt ou tard, le poison radioactif se répandra dans la terre, atteignant les nappes phréatiques. Des régions entières seront contaminées par la radioactivité, charmantes perspectives quand on connaît les retombées terrifiantes de la catastrophe de Tchernobyl !

Voilà donc ce qui se trame en coulisse, tant au Wellenberg dans le canton de Nidwald qu’à Bure dans l’est de la France.

Chez nous

Au Wellenberg, le projet d’un dépôt pour déchets radioactifs entre dans une étape dramatiquement décisive. La demande de concession pour la construction d’une galerie de sondage a été mise à l’enquête en avril 2001. Les deux recours contre la requête du GNN (Société coopérative pour la gestion des déchets nucléaires au Wellenberg) ont été balayés par le tribunal administratif du canton. Dans ces conditions, les citoyens nidwaldiens devraient être appelés à se prononcer à l’automne 2002, probablement en septembre déjà. En cas d’acceptation du projet par le peuple, la construction de la galerie de sondage commencerait dans trois ou quatre ans.

Cela fait déjà un bout de temps que le Wellenberg est l’objet de sollicitations de la part des autorités fédérales, en particulier de Moritz Leuenberger qui tient à ce site « parce que d’après les connaissances actuelles, les exigences en matière d’entreposage et de stockage géologique durable serait remplies » !! Que penser de ces déclarations, quand on sait que le Wellenberg constitue le principal fournisseur d’eau potable pour des millions de gens. L’eau du Wellenberg s’écoule en effet jusqu’au Rhin qui alimente en eau potable non seulement la Suisse, mais également l’Allemagne et les Pays-Bas.

Qu’adviendrait-il si les sources d’eau qui prennent naissance au Wellenberg devaient être contaminées par la radioactivité ? Ce projet d’enfouissement dans un tel lieu est une aberration et nous devons tout mettre en œuvre pour nous y opposer !

A Bure, dans la Meuse, le mal est déjà plus avancé : le trou est là et les travaux progressent vers les 550 mètres de profondeur envisagés. Malgré l’avance des travaux, les opposants ne perdent pas courage, d’autant plus que des failles dans le sous-sol avoisinant ont été mises à jour et que des inondations importantes se produisent sur le chantier même, ce qui apporte de l’eau à leur moulin ! Pour la troisième année consécutive, un camp de résistance est organisé. Cette année, il se tiendra du 13 au 20 juillet devant l’entrée du chantier avec une action forte le samedi 20 juillet. Parce que Bure est un gigantesque premier chantier nucléaire d’enfouissement à contrer absolument et parce que d’autres projets similaires risquent de voir le jour en France, en Suisse ou ailleurs, nous devons absolument soutenir ce mouvement de résistance !

Anne-Cécile Reimann

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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 00:15
NON à l’enfouissement irresponsable de déchets nucléaires !
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4 janvier 2009 7 04 /01 /janvier /2009 18:48

Nous savons que L'ANDRA n' a travaillé que sur le site de BURE, sous-sol argileux , et a cru bon de ne pas se pencher sur un autre site , sous-sol granitique . Pourquoi ? Pour faire des économies , car L'ANDRA tirait, soit-disant profit des recherches canadiennes ! Lisez ce qui suit et vous constaterez  que les recherches canadiennes auraient beaucoup de difficultés à nous faire profiter de leurs expériences !


15/06/07 - filinfo

CANADA - L'enfouissement des déchets nucléaires

Le gouvernement canadien autorise l'enfouissement des déchets nucléaires. Il cherche désormais des sites adaptés.

Le gouvernement fédéral canadien cherchait depuis de nombreuses années des moyens de gérer à long terme les déchets nucléaires. Le fait même de n'avoir aucune solution d'action devenait un frein au développement de l'industrie nucléaire dans le pays.

Des procédures de consultations vont donc débuter afin de déterminer les sites susceptibles d'accueillir les déchets. La construction des installations devrait prendre un certain temps et coûter très cher. Selon le ministre canadien des Ressources naturelles, Gary Lunn, c'est l'industrie nucléaire qui paiera la note.


Enfouissement des déchets nucléaires : Doutes sur le processus d'évaluation  :

lundi 8 déc, 2008     16 h 48

Des environnementalistes et des experts en géoscience remettent en question la création d'un site d'enfouissement de déchets radioactifs en Ontario

 

Le producteur d'électricité de la province, l'Ontario Power Generation (OPG), demande un permis d'ici 2012 pour enfouir en profondeur des déchets à faible et moyen niveau de radioactivité au site de la centrale nucléaire Bruce, près de Kincardine.

La demande doit recevoir le feu vert de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN). Des environnementalistes mettent toutefois en doute la capacité de la CCSN de faire les évaluations nécessaires. L'organisme a admis qu'il ne disposait pas de recherches indépendantes récentes.

Cette méconnaissance rend certains observateurs sceptiques sur la capacité de la CCSN de faire une évaluation crédible des enjeux de la sécurité du projet de l'OPG.

Les lignes directrices visant à encadrer le projet d'enfouissement en profondeur n'ont de plus pas encore obtenu l'approbation fédérale.


Dans un document communiqué à un chercheur, la CCSN indique que la recherche canadienne sur l'enfouissement des déchets radioactifs dans le sous-sol rocheux accuse des dizaines d'années de retard par rapport aux pays européens.



L'OPG tentera vraisemblablement de convaincre la CCSN que ses propres études indiquent que le site est stable depuis des siècles. Mais les groupes de défense de l'environnement et les Premières Nations de la région craignent que des fuites ne contaminent le lac Huron, voisin de la centrale. Cette immense étendue d'eau est un des cinq grands lacs nord-américains et il contient 3538 km cubes d'eau douce.

Que doit-on penser ? Comment peut-on croire les conclusions de L'ANDRA ? La réalité est loin d'être la vérité !

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3 janvier 2009 6 03 /01 /janvier /2009 22:30

Gestion des déchets radioactifs

12 ème législature

 

Question écrite n° 16607 de M. Jean Louis Masson (Moselle - NI)

·    publiée dans le JO Sénat du 17/03/2005 - page 734

M. Jean Louis Masson attire l'attention de M. le ministre de l'économie, des finances et de l'industrie sur le fait que de nombreuses communes du département de la Meuse se sont inquiétées des perspectives d'enfouissement irréversible de déchets radioactifs. Or, le laboratoire de Bure (Meuse) est le seul réalisé en France ; il est en couches sédimentaires, alors même qu'il était initialement prévu qu'au moins un second laboratoire expérimental serait créé dans un site granitique. La loi n° 91-1381 du 30 décembre 1991 relative aux recherches sur la gestion des déchets radioactifs prévoit pourtant trois voies de recherches sur la gestion de ces déchets à haute activité et à vie longue : la recherche de solutions permettant la séparation et la transmutation des éléments radioactifs à vie longue présents dans ces déchets ; l'étude des possibilités de stockage réversible ou irréversible dans les formations géologiques profondes, notamment grâce à la réalisation de laboratoires souterrains ; l'étude de procédés de conditionnement et d'entreposage de longue durée en surface de ces déchets. Cette même loi prévoit également que « à l'issue d'une période qui ne pourra excéder quinze ans à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement adressera au Parlement un rapport global d'évaluation de ces recherches accompagné d'un projet de loi autorisant, le cas échéant, la création d'un centre de stockage des déchets radioactifs à haute activité et à vie longue ». Ainsi, la loi impose trois axes de recherches, mais un seul est véritablement engagé, c'est l'enfouissement irréversible. Il souhaiterait donc qu'il lui indique si, avant toute décision définitive, il ne pense pas qu'il conviendrait de réaliser au moins un second laboratoire souterrain dans des couches géologiques différentes de celles de Bure, ce qui permettrait d'effectuer des choix en toute connaissance de cause.

 

Réponse du Ministère de l'économie, des finances et de l'industrie

·    publiée dans le JO Sénat du 14/04/2005 -
                           page 1075

Par la loi du 30 décembre 1991, dite loi Bataille, le Parlement a défini un processus associant démarche scientifique et exigence de démocratie et de transparence pour avancer sur la question de la gestion des déchets radioactifs à haute activité et à vie longue. Cette loi confère au Gouvernement la responsabilité de s'assurer du bon déroulement des programmes de recherches explorant différentes solutions (axe 1 : séparation transmutation ; axe 2 : stockage en couches géologiques profondes ; axe 3 : entreposage de longue durée). Chacun de ces axes a fait l'objet d'un programme de recherche ambitieux et de moyens financiers conséquents, ceux-ci s'élevant environ, sur la période 1992-2003, à 725 MEUR, 855 MEUR et 615 MEUR respectivement pour les axes 1, 2 et 3. Par ailleurs, dans le cadre des recherches sur le deuxième axe, un laboratoire de recherche a été installé en 1998 par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA) sur le site de Bure-Saudron, à la frontière des départements de la Meuse et de la Haute-Marne. La seconde mission de concertation destinée à trouver un site en milieu granitique, conduite en 2000, n'a pas permis d'aboutir au choix d'une implantation pour un deuxième laboratoire dédié à l'étude du stockage en couches géologiques profondes. Pour autant, à la demande du Gouvernement, les recherches scientifiques relatives à différentes formations géologiques se sont poursuivies, notamment par l'intermédiaire des collaborations établies par l'ANDRA avec ses homologues étrangers. L'Agence a ainsi pu tirer parti des résultats obtenus dans les laboratoires souterrains actuellement en opération en Suède, en Suisse et au Canada. Cela a permis à l'ANDRA d'obtenir de nombreuses données sur cette formation, de développer des méthodes et outils pour reconnaître ce milieu et en modéliser le comportement. Ces travaux ont donné lieu à la réalisation, en 2002, d'un dossier scientifique de synthèse sur le concept de stockage souterrain en géologie granitique. Le débat parlementaire prévu en 2006 pourra être conduit au vu des résultats obtenus dans le cadre de ces études et sur la base d'un rapport de synthèse qui sera établi par l'ANDRA fin 2005. Il appartiendra au Parlement, dans le cadre de ce débat, et au vu de ces résultats, de se prononcer sur la nécessité ou non de disposer d'un second laboratoire de recherches.


Depuis 2005, la Loi Bataille a été modifiée pour permettre à L'ANDRA de cesser les recherhes en sol granitique. L'ANDRA a tiré parti des résultats obtenus dans les laboratoies souterrains Suédois, Suisse et Canadiens . Maintenant, en 2009, L'ANDRA devrait se renseigner sur les pollutions engendrés !

Depuis 2005, la Loi Bataille a été modifiée pour permettre à L'ANDRA de cesser les recherhes en sol granitique. L'ANDRA a tiré parti des résultats obtenus dans les laboratoies souterrains Suédois, Suisse et Canadiens . Maintenant, en 2009, L'ANDRA devrait se renseigner sur les pollutions engendrés !

 

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2 janvier 2009 5 02 /01 /janvier /2009 15:12

Qui, comme Monsieur Jean-Louis MASSON, sénateur, osera élever la voix pour dire la vérité et réclamer un stockage réversible des déchets nucléaires ?

Ci-après, un extrait de l'intervention de Monsieur Jean-Louis MASSON, publié dans le J.O N° 38 :


" Mais il est évident, et cela ne trompe personne, que ceux qui veulent faire de l'enfouissement n'ont nullement l'idée de faire du stockage réversible pour lequel il suffirait d'empiler en surface, et que les études conduites sous couvert de faire de l'enfouissement réversible portent en réalité sur l'enfouissement irréversible.

Si tel n'était pas le cas, je ne vois pas l'intérêt qu'il y aurait de creuser à mille mètres sous terre, comme des taupes, pour stocker de manière réversible ce qui pourrait tout aussi bien l'être en surface ou à une dizaine de mètres sous terre !

 


Manifestement, en ce domaine comme en bien d'autres, il est inadmissible que les institutions européennes veuillent, en bafouant la volonté nationale, forcer la main aux Etats membres et à la France et leur imposer une solution.

J'ajoute qu'à titre personnel je ne m'en étonne pas car cela ne fait que conforter le jugement que je porte sur un certain nombre de décisions prises à l'échelon européen : je pense, entre autres, à la directive Bolkestein.

Lors du vote de la loi Bataille, nous avions proposé trois solutions.

Nous avions envisagé, tout d'abord, la destruction, la transmutation des déchets radioactifs ; ensuite, le stockage réversible en surface ; enfin, l'enfouissement, soit réversible, soit irréversible, étant précisé, comme vous l'avez sans doute compris, que je ne me fais pas d'illusion sur la

réversibilité à terme.

Peut-être l'enfouissement sera-t-il, dans un premier temps, réversible, mais il est évident que, dès lors que l'on creuse à cinq cents ou six cents mètres, des tassements sont à attendre, en raison des mouvements de terrain. Il ne faut donc pas rêver : l'enfouissement à plusieurs centaines de mètres sous terre finira par être irréversible. "


Actuellement, comme Monsieur Jean-Louis MASSON, il existe des femmes et des hommes qui peuvent agir ! Pourquoi se taisent-ils ?

Nous espérons toujours voir jaillir  l' honnêteté et rencontrer les responsables et les décisionnaires qui oseront dire la vérité et exiger une gestion des déchets contaminés qui respecte la chaîne alimentaire !


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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  • : Les poubelles radioactives
  • : Enterrer ? Enfouir ? Ne serait-ce pas oublier ? Comment traiter les déchets radioactifs ? L'enfouissement des déchets radioactifs dans les conditions actuelles est-il acceptable ? A-t-on préparé le démantèlement des centrales nucléaires ? Les recherches scientifiques permettent-elles, actuellement, le traitement de tous ces déchets pour les rendre inoffensifs ? Sommes-nous assez informés des dangers de toutes ces poubelles nucléaires ?
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