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1 février 2009 7 01 /02 /février /2009 19:41

Rendez-vous, mercredi 11 février 2009, sur FR3 à 20h35 . Venez suivre l'émission : Pièces à conviction
Vous apprendrez comment, à notre insu, on enfouit, on sème... des déchets radioactifs !

Sachez qu'un cumul d'expositions à faibles doses de radioactivité est dangereux !

L'enfouissement des déchets radioactifs proposé Par L'ANDRA sera une nouvelle source de radioactivité qui s'ajoutera à ce qui existe déjà !

N'oublions pas que les radio nucléides provenant des retombées du nuage de TCHERNOBYL sont toujours en activité en Meuse, Vosges,......

 Ci-après, extrait vu  sur le site http://www.villesurterre.com

Le cumul des faibles doses

 

On a oublié de vous dire à vous habitants du 10 et du 52, que vous respirez et mangez les radio nucléides provenant :

  • 1 – des retombées des explosions atomiques et des essais atmosphériques,   (1945-1993)
  • 2 – des retombées du nuage de Tchernobyl,
  • 3 – des rejets du centre de recherche de Valduc, près d’Is-sur-Tille (Dijon)
  • 4 – des rejets des deux réacteurs de la centrale de Nogent-sur-Seine
  • 5 – des rejets du Centre de Stockage de l’Aube ( Soulaines )

Et au vu du nombre des pathologies de la thyroïde, des leucémies, des lymphomes, des scléroses en plaques, des maladies neuronales, des cancers du colon, de la prostate, de la vessie, des testicules, du pancréas, du sein, des ovaires, du cerveau, et de la thyroïde… De la thyroïde, celui là, il y en a 5 fois trop, vous lisez bien : 5 fois trop par rapport aux « cancers attendus », ( jolie expression ), dans les villages mal situés sous les vents

dominants, vous pouvez croire que cette théorie du cumul des faibles doses, est hélas une triste réalité.


- Les rejets radioactifs

Ce que la population apprendra, un peu tard, c’est que dans l’atelier de conditionnement, une presse écrase les fûts entrants, et que pendant un certain temps, la seule barrière entre l'agrégat radioactif et l'extérieur, est l'enceinte du bâtiment lui-même, et les filtres de la cheminée, d'où des rejets inévitables. Inévitables, sauf modification du processus industriel…

C’est l’affaire des rejets.

En 1994 le Cedra 52 s’inquiète des rejets de tritium.

En 1997 on apprend que L’ANDRA va demander une demande d’autorisation.

Ce n’est qu’en 2002 que l’Andra communique dans ses plaquettes, sur une demande d’autorisation de rejets.

Greenpeace, en mai 2006 dénonce une présence anormale de tritium dans la nappe phréatique.

Le CEDRA 52 et la CRIIRAD, en novembre 2006 réussissent à sensibiliser population et élus à un risque de pollution radioactive, suite à un rapport de la CRIIRAD, financé par le Conseil Régional de Champagne-Ardenne.

Presse écrite et télévision régionale font éclater au grand jour la problématique :

·        a - le mensonge : depuis 14 ans l’exploitant rejette des radio nucléides dans l’environnement, alors que l’Est- Eclair avait titré jadis : «pas de rejets à Soulaines».
Qui savait que la cheminée de 18 m crachait des Giga Bq de produits radioactifs ?

·        b - l’insuffisance de l’inventaire des substances radioactives stockées

·        c - l’insuffisance des contrôles des rejets

·        d - la sous estimation des doses subies par les riverains §      
e - le niveau de rayonnement à la clôture


Dernières informations canadiennes :

Des environnementalistes et des experts en  « géoscience » remettent en question la création d'un site d'enfouissement de déchets radioactifs en Ontario.

Dans un document communiqué à un chercheur, la CCSN indique que la recherche canadienne sur l'enfouissement des déchets radioactifs dans le sous-sol rocheux accuse des dizaines d'années de retard par rapport aux pays européens.

L'OPG tentera vraisemblablement de convaincre la CCSN que ses propres études indiquent que le site est stable depuis des siècles. Mais les groupes de défense de l'environnement et les Premières Nations de la région craignent que des fuites ne contaminent le lac Huron, voisin de la centrale. Cette immense étendue d'eau est un des cinq grands lacs nord-américains et il contient 3538 km cubes d'eau douce.

Avons-nous réellement maîtrisé la gestion des déchets radioactifs ?
Les enfouir pour les oublier est-ce le résultat d'une recherche scientifique exemplaire ?
Nous n'en sommes pas convaincus, pas du tout, surtout quand on connaît les fuites dangereuses en Allemagne, en Alsace ....

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 16:48

MERCREDI 11 février 2009 à 20h35, rendez-vous sur FR3, l'émission : Pièces à conviction tentera de nous éclairer sur l'incroyable destinée des déchets radioactifs que l'on enfouit, sème un peu partout,en FRANCE, à notre insu....

Nous savons qu'un accident lié à la radioactivité est toujours possible ! Les incidents dûs aux transports, aux fonctionnements défectueux des centrales nucléaires, aux enfouissements de déchets radioactifs, les anciennes mines d'uranium ... De nombreux accidents ont déjà fait la une à travers le monde ! Quand ça se passe loin de nous, on a l'impression que cela n'arrivera jamais chez nous ! Et pourtant, à notre insu, en France, on enfouit, on sème des déchets radioactifs dans le sol , le bitume des routes, ....... AREVA, ANDRA.... avec SOULAINES, le laboratoire de BURE et les divers enfouissements, continuent à ignorer les dangers de contamination des sols, des nappes phréatiques, de la faune, de la flore, de toute l'humanité et de la TERRE ...

Ci-après, un article de Greenpeace :


Les accidents sont possibles... L'histoire du nucléaire est parsemée d'accidents. De nombreuses personnes, dans de nombreuses parties du monde, souffrent encore de problèmes sanitaires dus à des accidents qui ont eu lieu il y a des années, voire des décennies.

Après la seconde guerre mondiale, les projets de nucléaire civil ont hérité de la politique de secret qui avait entouré la mise au point de la bombe. C'est pour cela que la déclaration habituelle des gouvernements ou de l'industrie nucléaire après un accident commence généralement par "Il n'y a pas (ou n'y a pas eu) de danger".

Au lieu d'avertir ou de prendre des précautions, les responsables des centrales nucléaires ainsi que les autorités civiles et militaires essaient de cacher la vérité. En une cinquantaine d'années d'activités nucléaires, des records de dissimulation, de mensonge, de chaos et de désinformation ont été battus.

Malgré des chiffres de plus en plus alarmants sur les probabilités d'accidents, l'industrie nucléaire n'a quasiment aucune responsabilité financière. Ce sont toujours les gouvernements (c'est-à-dire les contribuables) qui doivent payer en cas de catastrophes nucléaires. Cela signifie que généralement les indemnisations pour les dommages que les accidents nucléaires causent à la santé ou aux biens sont insuffisantes ou inexistantes.

Ni l'industrie nucléaire, ni les gouvernements ne reconnaissent leur responsabilité dans la catastrophe quotidienne des rejets radioactifs délibérés dans l'environnement qu'occasionnent les installations nucléaires dans leur fonctionnement normal. Chaque jour, de grandes quantités de gaz et d'effluents radioactifs sont rejetés, légalement et illégalement, dans les rivières, dans les eaux côtières et dans l'air.

... en France aussi

Tout expert en sécurité et en sûreté sait que le risque 0 n'existe pas. Certains nous assurent qu'en cas d'accident majeur dans une installation française, aucune conséquence ne pourrait se faire sentir à l'extérieur du site. Cette affirmation très optimiste et peu crédible prend-elle en compte la réalité d'un parc nucléaire français vieillissant et l'ouverture des marchés qui va accentué la pression économique ?

Les incidents et accidents qui se succèdent nous laissent sceptiques. Les principaux facteurs d'inquiétude tiennent autant à la technique qu'à l'organisation du secteur de la sécurité et de la sûreté nucléaire.

Pour se tenir au courant de l'actualité des incidents et accidents :
- consulter le minitel 3614 MAGNUC, actualités et historique pour chaque site. Il propose aussi une classification par type d'accident, avec une brève explication.
- s'abonner (gratuitement) à la revue," Contrôle de la Direction de la Sûreté nucléaire." Ce bimestriel fait le point sur les activités de contrôle de la DSIN et produit des dossiers techniques pour mieux comprendre ce qui se passe. Ces deux outils fournissent des informations brutes et ne vont pas au delà du constat mais cela reste un moyen simple de prendre conscience de la "non-infaillibilité" du parc nucléaire français. DSIN 99, rue de Grenelle 75353 Paris 07 SP. 01 43 19 32 16

RENDEZ-VOUS SUR FR3, mercredi 11 février 2009 à 20h35 " Pièces à conviction " vous apprendra comment on se débarrasse des déchets radioactifs ...

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30 janvier 2009 5 30 /01 /janvier /2009 19:38

CRIIRAD

471 av. Victor Hugo

26000 VALENCE

Tel : 04 75 41 82 50

Fax : 04 75 81 26 48

Email : communication@criirad.org Site web : www.criirad.org

 

 

Emission pièces à conviction « le scandale de la France contaminée »

Le 11 février à 20h35 sur France 3

 

 

 

 

Sur FR3, le 11 février 2009 à 20h35
La CRIIRAD a apporté son appui scientifique à la réalisation de reportages pour un numéro de « Pièces à conviction » consacré aux déchets et pollutions laissées par l’exploitation des mines d’uranium.
Sous le titre « le scandale de la France contaminée », il doit être diffusé mercredi 11 février à 20h35 sur France 3.
Nous espérons que vous pourrez le regarder car il s’annonce passionnant. Vous y retrouverez plusieurs des études réalisées par le laboratoire de la CRIIRAD : à Saint-Priest-La-Prugne dans la Loire, La Crouzille en Haute-Vienne, Gueugnon en Saône-et-Loire, Saint-Pierre dans le Cantal….
Encore faut-il que l’émission soit diffusée !
Areva vient en effet de saisir le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (cf. ci-dessous) et fera son possible pour empêcher la diffusion d’informations susceptibles d’écorner son image de marque.
Réponse le 11 février prochain.
N’hésitez pas à faire circuler cette info et à avertir vos parents et amis.

Plus d’info sur le dossier des mines d’uranium : www.criirad.org

 

 

1. Site internet d’Europe 1
Controverse autour de l'émission "Le scandale de la France contaminée" sur France 3

Créé le 29/01/09 - Dernière mise à jour à 12h35

Le 11 février, le nouveau numéro du magazine "Pièces à conviction" sur France 3 évoquera "le scandale de la France contaminée". Pour défendre la thèse que des millions de tonnes d’uranium sont dispersées dans toute la France. Ce sujet fait polémique, le groupe Areva a fait appel au CSA car il juge que l'enquête est "contraire à la déontologie".

 Le groupe Areva a annoncé jeudi son intention de saisir le Conseil supérieur de l'audiovisuel à propos de l'émission de France 3, "Picèes à conviction". Dans un communiqué, Areva, qui a eu connaissance par la presse de la teneur des reportages proposés, estime "pour le moins surprenant, voire contraire à la déontologie, que son point de vue soit présupposé et rendu public avant même qu'il ne se soit exprimé". Les producteurs de l'émission ont cependant prévu un entretien avec le porte-parole du groupe, qui doit être enregistré vendredi et inséré dans l'émission. Se référant aux informations de presse, Areva exprime "le sentiment que le magazine est d'ores et déjà bouclé, à charge contre le groupe Areva". Lionel de Coninck, rédacteur en chef de "Pièces à conviction", a assuré qu'il ne s'agissait "en aucun cas de présupposer ce qui va être dit dans l'émission". Selon lui, ce qui a été dit dans le reportage de la position d'Areva est "basé sur ce que dit Areva depuis des dizaines d'années sur le sujet".

Le sujet de la controverse : l'émission qui défend l'idée selon laquelle, en toute discrétion, dans nos campagnes, à proximité des villages ou des villes, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés, ou ensevelis méthodiquement, depuis des dizaines d'années. Pire encore, ils ont parfois servi à construire des routes, des parkings, et même des logements, des écoles ou des aires de jeu pour les enfants, sans aucune mise en garde sur les risques encourus. C'est cette situation que France 3 évoquera dans son magazine "Pièces à conviction" le 11 février prochain. Avec une édition intitulée "Le scandale de la France contaminée".

Le magazine s’ouvrira sur un reportage à Gueugnon, en Saône-et-Loire. Sur le parking d'un stade, le détecteur de radiation d'un spécialiste de la Criirad (Commission de Recherche et d'Information Indépendante sur la Radioactivité) crépite à tout va. Là, sur une superficie de 12 hectares, près de 225.000 tonnes de déchets radioactifs ont été dispersés sur un terrain ouvert à tout venant. Ironie du sort, ce terrain a même accueilli un "parcours de santé". Gueugnon est "la toute dernière ville ayant découvert qu'elle était concernée par ce problème des déchets radioactifs", selon Elise Lucet, présentatrice du magazine.

Au total, selon les enquêteurs du magazine, entre 1945 et 2001 plus de 300 millions de tonnes de déchets radioactifs, résidus des 210 mines exploitées en France, ont été abandonnées sans mesure de protection ou de surveillance particulière. L'enquête fait également état de liens étroits entre ceux qui sont officiellement chargés de mesurer la radioactivité dans la nature et les anciens pollueurs. Négligence ou véritable "omerta" des pouvoirs publics ? Une pierre radioactive à la main en guise d'argument, Elise Lucet se propose de demander des explications à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, qui sera interrogé séparément.

Malgré le fait que les mines d'uranium françaises ne soient plus en activité depuis plusieurs années, cette pollution qu'il s'agisse de minerais "stériles" (trop pauvre en uranium pour devenir du combustible nucléaire) ou d'autres résidus de l'activité minière, peut s'avérer dangereuse à long terme, assurent les enquêteurs du magazine. Areva (ex-Cogema) soutient le contraire, estimant extrêmement improbable l'hypothèse d'une exposition prolongée évoquée par l'émission. Sa présidente, Anne Lauvergeon, n'a pas souhaité apparaître dans l'émission et a laissé à un porte-parole le soin de répondre à Elise Lucet lors du débat prévu sur le plateau. Anne Lauvergeon, d'autre part, sera récompensée par le trophée des "Créateurs sans frontières" pour son action en faveur du rayonnement de la France à l'étranger. Ironique pour quelqu'un qui participe à l'irradiation intérieure de la France.

 

2. Dépêche AFP  

Déchets d'uranium : le cri d'alarme de "Pièces à conviction"

PARIS - Par centaines de millions de tonnes dispersées dans toute la France, les déchets d'uranium contaminent le territoire dans l'indifférence et la négligence générales : c'est la thèse défendue par le magazine télévisé "Pièces à conviction".

Pour son numéro du 11 février, le magazine d'information de France 3 évoque "le scandale de la France contaminée" par les déchets radioactifs, résidus des mines d'uranium.

Un reportage à Gueugnon, localité tranquille de Saône-et-Loire, ouvre le magazine. Sur le parking d'un stade, le détecteur de radiation d'un spécialiste de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité) crépite à tout va. Là, sur une superficie de 12 hectares, près de 225.000 tonnes de déchets radioactifs ont été dispersés sur un terrain ouvert à tout venant, qui a même accueilli un temps un "parcours de santé".

Gueugnon est "la toute dernière ville ayant découvert qu'elle était concernée par ce problème des déchets radioactifs", selon Elise Lucet, présentatrice de ce magazine que France 3 a réalisé en coopération avec la société de production Ligne de Mire. La ville, qui avait abrité une usine de traitement d'uranium, n'a découvert qu'en mars 2007 qu'elle était victime de cette contamination.

Les mines d'uranium françaises ne sont plus en activité depuis plusieurs années. Mais cette pollution, qu'il s'agisse de "stériles" (minerai trop pauvre en uranium pour devenir du combustible nucléaire) ou d'autres résidus de l'activité minière, peut s'avérer dangereuse à long terme, assurent les enquêteurs de "Pièces à conviction".

Areva (ex-Cogema) soutient le contraire, estimant extrêmement improbable l'hypothèse d'une exposition prolongée évoquée par l'émission. Sa présidente, Anne Lauvergeon, n'a pas souhaité apparaître dans l'émission et a laissé à un porte-parole le soin de répondre à Elise Lucet lors du débat prévu sur le plateau.

Au total, selon les enquêteurs du magazine, plus de 300 millions de tonnes de déchets radioactifs, résidus des 210 mines exploitées en France, ont été abandonnées sans mesure de protection ou de surveillance particulière.

L'enquête fait également état de liens étroits entre ceux qui sont officiellement chargés de mesurer la radioactivité dans la nature et les anciens pollueurs.

Négligence ou véritable "omerta" des pouvoirs publics ?

Une pierre radioactive à la main en guise d'argument, Elise Lucet se propose de demander des explications à Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, qui sera interrogé séparément.

(©AFP / 29 janvier 2009 08h23)

 

 

 Le 11 février 2009 à 20h35, sur FR3 Regardons tous : Pièces à conviction. Nous y découvrirons une partie de ce qu'on nous cache , les dangers de la radioactivité, le danger de l'enfouissement des poubelles radioactives ! Nous ne pouvons plus être indifférents à tous ces dangers qui nous atteignent silencieusement, sans bruit ....  la radioactivité sème la maladie , la souffrance et la mort ! Nous ne devons pas laisser des grandes sociétés faire de gros profits, avec des PDG qui s'allouent des salaires gigantesques, continuer leurs oeuvre de fossoyeurs !

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29 janvier 2009 4 29 /01 /janvier /2009 18:51

Une délégation de Maires de la Marne a été reçue le 23 janvier au Ministère de L’Ecologie .
 Veuillez lire ci-après, le compte rendu de cette rencontre :

 

Déchets nucléaires, dits FAVL :


Les municipalités
qui se sont portées candidates
se sont fait
piéger !


Le Ministère vient de lâcher une information capitale
:


Qui seront les gagnants d'un sordide marché : un petit chèque et quelques emplois, éphémères, contre déchets nucléaires durables ? Alors que le Ministère de l'Ecologie devrait annoncer tout prochainement la liste des communes retenues, le même Ministère vient de lâcher une information capitale. En un mot, les municipalités qui à l'heure actuelle se sont portées candidates se sont fait piéger.

L'aveu ministériel : c'est bien un marché de dupes !

Début juin, 3115 communes réparties sur vingt départements recevaient un courrier préfectoral les informant que leur sous-sol intéressait l'Andra (Agence nationale des déchets radioactifs), celle-ci recherchant un site "cimetière" pour les volumineux déchets nucléaires dits 'FAVL' (faible activité à vie longue).
 Emplois et subventions étaient mis sur la table tandis que les délais de réflexion se réduisaient à quelques semaines, et en pleine période estivale.
 
Malgré la transparence déclamée, les populations ne découvraient souvent la candidature de leurs élus que par hasard.

Tancés par des administrés clairvoyants sur les risques d'un tel dépôt nucléaire, nombre de maires de ces communes (un peu plus d'une trentaine recensées) se retranchaient derrière une promesse de l'Andra, citée dans son dossier aux élus :

"Les collectivités locales, situées sur les zones a priori favorables au plan géologique, peuvent manifester leur intérêt jusqu’à fin octobre 2008, sachant que la possibilité leur est laissée de confirmer leur candidature jusqu’au second semestre 2010."
(1)

Le courrier d'un élu révèle le pot aux roses

D'après ces maires "candidats", le OUI actuel n'engage à rien, puisqu'ils pourront encore voter après les études du sous-sol et avant fin 2010.
Et bien non ! Ce matin, un courrier
(2) circule, émanant de Monsieur Nicolas Lerouge, maire de Braux-Saint-Rémy (Marne) qui, avec quelques uns de ses collègues, est allé vendredi dernier (23 janvier) dire sa façon de penser au Ministère de l'Ecologie. Quelle ne fut pas leur surprise de s'entendre dire par le conseiller technique pour le nucléaire que :
"cette délibération [de 2010] sera consultative".

Dit autrement : "les conseils municipaux ne seraient pas souverains si cette nouvelle délibération se prononçait contre le projet."

"J’appelle les communes qui le souhaitent à retirer leur candidature"

Scandaleuses méthodes pour faire accepter un projet démentiel. Nicolas Lerouge, ainsi alerté, invite les municipalités candidates à retirer sans tarder le doigt d'un engrenage cynique, et ce en votant sans tarder une nouvelle délibération retirant leur candidature ; comme l'ont d'ailleurs déjà fait un certain nombre (en Haute-Marne, Vosges, Meuse, Moselle, Indre).
 
Les associations bien au fait du dossier appuient d'autant plus l'appel pressant du maire de Braux-Saint-Rémy que les exemples ne manquent pas de promesses, ensuite bafouées :
Les élus et les populations de la région de Bure (Lorraine/Champagne) ont été abusées pendant des années par la promesse que le trou qui se creusait n'était qu'un "laboratoire de recherche souterrain", les élus et les populations de la région de Soulaines (Champagne) ont été abusées par la promesse que la poubelle nucléaire de l'Andra ne rejeterait aucune radioactivité, tandis qu'aujourd'hui une enquête épidémiologique est lancée dans le Soulainois....
 
Les municipalités candidates ont été piégées, c'est le témoignage de Jean-Paul GODEFERT, conseiller municipal, et ancien maire de Chaumesnil (à proximité de Soulaines, dans l'Aube) :

 "En demandant à un élu de prendre position et de déclarer sa commune volontaire, dans 10 ans, dans 20 ans, dans 30 ans, dans 50 ans, dans un siècle, on ne pourra pas dire qu'il n'était pas au courant. Donc en quelque sorte on prend l'élu pour un bouc émissaire. L’ANDRA dira, si on est venu c'est parce que vous avez bien voulu. Moi, je pense que l'élu est piégé."
(3)

Ne reste plus qu'à sortir du piège, par de nouvelles délibérations immédiates retirant les candidatures !

Contact médias :
CEDRA : Michel MARIE > 03 25 04 91 41 - 06 66 959 777
La Q.V. : Michel GUERITTE > 06 71 06 81 17
 
(1) dossier Andra aux 3115 communes
http://www.andra.fr/favl/doc/pdf/dossier-elus.pdf
 (page 4)
 
(2)
courrier du maire N.Lerouge. Mardi 27 janvier 2009
Lundi 27 octobre 2008, l’ANDRA a présenté son projet de stockage de déchets radioactifs FA-VL aux maires des cantons de Ste Ménehould et de Ville sur Tourbe à la Neuville au Pont (51). :

Selon le calendrier du projet, les communes devaient faire acte de candidature par délibération avant le 31 octobre 2008. Cependant, le secrétaire général de l’ANDRA avait indiqué que l’émail d’un maire annonçant que son conseil municipal se prononcerait prochainement  suffirait en attendant une délibération.
Au cours de cette réunion, j’ai appris que cette candidature « n’engageait à rien » et que les communes sélectionnées auraient à se prononcer à nouveau à la fin de 2010 (après études sur le terrain et concertation avec la population).
Or, le ministère de l’Ecologie a précisé le 23 janvier 2009 à une délégation d’un collectif d’élus argonnais (défavorables au projet) dont je faisais parti, que : « cette délibération sera consultative ». L’ANDRA s’engage à la suivre mais sans plus de garantie. La réunion de la Neuville au Pont n’avait pas présenté cet aspect. A l’heure actuelle, les maires qui étaient présents ne sont donc pas informés que leurs conseils municipaux ne seraient pas souverains si cette nouvelle délibération se prononçait contre le projet.
Peut-être s’agit-il d’un oubli…
Le même constat est à faire dans la réunion de présentation que l’ANDRA avait faite aux élus de Ste-Ménehould.
Je demande à l’ANDRA de préciser aux élus des communes candidates le caractère consultatif de la délibération de 2010.
Et j’appelle les communes qui le souhaitent à retirer leur candidature.
Les communes candidates ne sont plus maîtresses de leur destin et elles ne le savent pas…
Nicolas LEROUGE
Maire de Braux St Rémy (51)
 
(3) cité dans le tract distribué aux invités des VOEUX de l’ANDRA à Soulaines le 6 janvier dernier, et dans un document vidéo qui sera publié tout prochainement sur le site www.villesurterre.com <http://www.villesurterre.com>  

  Si une enquête épidémiologique est menée dans la région de Soulaines, c'est que la radioactivité, non naturelle, sème déjà sa semence mortelle ! Cancers de la Thyroïde, leucémies et autres maux connus et inconnus ..... Qui sont donc ces assassins qui persistent à vouloir enfouir ces poubelles dangereuses en nous faisant croire qu'il n'y a aucun danger ! Non, nous n'acceptons pas l'enfouissement des déchets radioactifs dans les conditions actuellement proposées ! Nous savons que ces enfouissements seront irréversibles !  Nous devons stocker ces déchets en lieux sécurisés d'où on pourra les reprendre pour les rendre inoffensifs ! Que la recherche soit effective et mette enfin au point des procédés efficaces ! Cette recherche existe-t-elle ?

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28 janvier 2009 3 28 /01 /janvier /2009 21:12

Nous sommes très intéressés par la gestion des déchets radioactifs, la Loi du 30 décembre 1991 oblige les organismes de recherche publics à étudier les modes de gestion des déchets radioactifs. Ci-après, la description des divers déchets radioactifs et l'objectif que s'est donné le CNRS . Cet objectif a pour but de rendre les déchets radioactifs inoffensifs

CNRS :

Gestion des déchets nucléaires

 

La gestion à long terme des déchets nucléaires de haute activité et à vie longue constitue la pierre d’achoppement de l’industrie électronucléaire.

 De l’ensemble des déchets nucléaires produits, 90 % sont peu radioactifs et sont stockés en surface et surveillés jusqu’à ce que leur radioactivité devienne comparable à la radioactivité naturelle.

Les 10 % restant, provenant essentiellement du combustible nucléaire usé, contiennent des éléments radio toxiques de longue période, tels que des actinides, et posent des problèmes de gestion à très long terme puisqu’ils demeureront radioactifs pendant des milliers, voire des millions d’années.

 La stratégie française est axée sur le retraitement des combustibles usés, leur vitrification, et leur stockage définitif en formation géologique profonde après une période d’entreposage provisoire.

Le retraitement vise à séparer, par un ensemble de procédés chimiques, d’une part les matières réutilisables (uranium et plutonium), et, d’autre part, les cendres de la fission nucléaire (produits de fission et trans-plutoniens)
.

 Cependant d’autres alternatives sont à l’étude de part le monde.

 La loi du 30 décembre 1991 fait obligation aux organismes de recherche publics d’étudier les modes de gestion des déchets.

Trois axes de recherches ont été définis par le législateur :

  • Diminuer la quantité et la toxicité des déchets grâce à une séparation poussée des actinides et la transmutation des radio nucléides à vie longue ;

  • Evaluer la capacité de confinement des déchets par des formations géologiques profondes, notamment via la construction de laboratoires souterrains ;

  • Améliorer les procédés de conditionnement et d’entreposage en surface des déchets de haute activité et à vie longue.

    Actuellement, nous constatons qu'on a construit un laboratoire de " recherche" à BURE et que la principale préoccupation des gestionnaires de ce lieu est d'enfouir les déchets nucléaires pour ne jamais les reprendre ! La contamination des sols, de l'eau, de la faune, de la flore et de la population ne semble préoccuper personne ...
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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 22:43


(prise de position du Président du Conseil régional de Lorraine à propos des FAVL ) :

"Je pense que la faible activité radioactive de ces déchets ne signifie pas qu'ils soient inoffensifs. Cela pose de nombreuses questions en terme de responsabilité pour les générations futures "
              

Les poubelles radioactives de faible et moyenne activité sont des sources d'irradiation . Les responsables des communes qui veulent, pour quelques euros, accueillir des poubelles nucléaires sont des assassins en puissance ou des inconscients ... En 2006, a publié un article où il est bien précisé que les travailleurs , même exposés à faibles doses accumulées sur plusieurs années risquent de développer des cancers ... voir ci-après un extrait de l'article :

Le Monde (Economie), 31/01/2006 : 

Faut-il réviser les normes de l'irradiation nucléaire ?

PRÉVU les 7 et 8 février, le débat parlementaire sur le projet de loi relatif à la transparence et à la sécurité nucléaire est repoussé sine die. Dommage, car les résultats d'une étude coordonnée par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) et publiée dans le British Medical Journal, apportent des éléments nouveaux. Selon ce texte, le risque de cancer existe chez les travailleurs du nucléaire même lorsqu'ils sont exposés à de faibles doses de rayonnement ionisant. Ainsi, 1 % à 2 % des décès par cancer seraient attribuables à ces rayons chez les salariés ayant reçu une dose cumulée de 100 millisiverts (msv), soit la norme maximale ­ 20 msv par an, mais 50 msv jusqu'en 2003 ­ reçue pendant cinq ans. Certains experts plaident par conséquent pour une nouvelle révision à la baisse de cette norme.


Le nucléaire c'est de 1,1 à 61 millions de morts et de 2,3 à 123 millions de cancers

D'après le CERR (Comité européen sur le risque de l'irradiation) le nucléaire est responsable de 61,6 millions de morts par cancers depuis 1945, contre 1,1 million selon les sources officielles, le nombre de cancers est pour sa part évalué à 123,2 millions contre 2,3 et l'étude estime en outre que les radiations ont induit une importante mortalité infantile et fœtale (3,4 millions).



Le Soir, 12 février 2003:

Morbide bilan nucléaire

Soixante millions de morts depuis 1945

Un étude internationale révise à la hausse les effets du nucléaire et propose des normes plus drastiques.

C'est une solide dose de poil à gratter que quarante-six scientifiques viennent de glisser dans la boîte aux lettres de diverses institutions internationales, dont la Commission européenne. Le premier rapport (1) du Comité européen sur les risques de radiations (2) remet en cause les normes et méthodes d'évaluation qui ont prévalu jusqu'à présent en matière de radioprotection.

Sollicitée et financée par le groupe Verts européens, il y a cinq ans, l'élaboration de cette étude a été coordonnée par le chimiste anglais Chris Busby et a rassemblé une palette d'experts « indépendants » du monde entier. Nous avons développé une méthodologie qui remédie aux manquements bien connus de la commission internationale de protection contre les rayonnements (CIPR), expose Chris Busby, cheville ouvrière de l'étude. Le modèle du CIPR a une base physique datant d'avant la découverte de l'ADN. Comme tous les modèles, elle est de nature mathématique, réductrice et simpliste. Bref dépassée.

Historiques, ces modèles prennent pour base d'analyse la quantité de cancers et de leucémies constatés suite à l'explosion de Hiroshima en 1945. Une relation linéaire trop simple, estiment les experts, qui déplorent l'absence de prise en compte de facteurs liés à l'exposition interne (ingestion et inhalation de particules) à la base de nombreux cancers, notamment aux abords des usines de retraitement de plutonium, en Russie. Mais les cancers ne sont pas les seules affections visées, pointe l'étude, qui évoque les mutations de l'ADN induites par la catastrophe de Tchernobyl, en 1986.

Un facteur de risque multiplié par soixante

Afin de revoir l'évaluation des risques lors des expositions aux rayonnements ionisants (essais nucléaires, pollution historique, proximité de centrales), l'étude a créé de nouveaux facteurs de pondération dits de « danger biophysique » ou de « danger lié la biochimie de l'isotope ». En appliquant ces principes aux données officielles des Nations Unies, l'impact sur la santé humaine d'une faible irradiation chronique est multiplié par soixante ! Si bien que le total des morts par cancers est estimé à quelque 61,6 millions depuis 1945, contre 1,1 million selon les sources officielles. Le nombre de cancers est pour sa part évalué à 123,2 millions contre 2,3. L'étude estime en outre que les radiations ont induit une importante mortalité infantile et foetale (3,4 millions).

Conséquence « logique » pour ces experts : il importe de réduire la dose maximale de rayonnement admissible à 0,1 millisievert (contre 1 mSv actuellement) pour chaque être humain. Cela fait quinze ans que je collecte et j'analyse l'impact des radiations à faible dose, commente le biologiste russe Alexey Yablokov, coauteur de l'étude. Ces données m'ont convaincu que les standards internationaux ont jusqu'à présent reflété davantage les intérêts de l'industrie nucléaire que le souci réel de la santé humaine. Ce rapport est une bonne base pour créer un nouveau Comité mondial sur les risques des radiations !.....

Christophe Schoune


Continuons à refuser l'enfouissement des déchets radioactifs dans les conditions actuellement proposées. Personne n'a le droit de jouer avec la vie de nos enfants, petits-enfants et toutes les générations futures . Toutes les études faites par des groupes de scientifiques , venus de tous les coins de la planète Terre, tirent les mêmes conclusions de leurs travaux : L'exposition accumulée à des rayonnements de faible et moyenne activité ionisante est dangereuse ! Il faut y ajouter les risques d'inhalation et d'ingestion de particules radioactives !

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 17:13

Fin 2008, la Sarre, le Luxembourg, L'Alsace s'inquiétaient de la multiplication des << tombes >> de déchets radioactifs ! Il fut proposé de mettre le débat à l'ordre du jour de L'Assemblée de grande région courant décembre 2008 ou janvier 2009. Monsieur Masseret, Président du conseil Régional de Lorraine , avait affirmé qu'il poserait la question sur L'Enfouissement des déchets radioactifs . Le 2 janvier 2009, impatiente de connaître les conclusions du débat , je me suis permis d'interroger Monsieur Le Président du Conseil Régional, par le contact mis à notre disposition sur le site du Conseil Régional (DRC) www.lorraine.eu .

 Ce jour, j'ai reçu une réponse que je vous fais partager ci-après :



Bonjour.
 Par votre message du 2 janvier dernier, vous avez souhaité connaître ma position à propos de l'enfouissement des déchets radioactifs.
J'ai eu l'occasion de m'exprimer à ce sujet suite à une récente démarche de l'Andra (Agence National pour la Gestion des déchets radioactifs) auprès de 400 communes lorraines, les invitant à se positionner sur une éventuelle candidature pour le stockage de déchets radioactifs de faible activité.
Je pense que faible activité radioactive de ces déchets ne signifie pas qu’ils soient inoffensifs. Cela pose de nombreuses questions en terme de responsabilité pour les générations futures, et je pense, si l’implantation d’un centre à Bure (55) est confirmée, que cela concentrerait beaucoup trop de déchets radioactifs en Lorraine qui n'a pas vocation à devenir une déchetterie nationale. Bien entendu je reste très attentif à l'évolution de cette démarche.
Cordialement.

C'est une réponse ! Mais ce n'est pas exactement une prise de position déterminée ! Monsieur Masseret emploie des " je pense, si, et le verbe concentrer au conditionnel " Face à L'ANDRA, quels sont les arguments qu'il développe pour que l'enfouissement des déchets radioactifs,  ne puisse pas se faire dans les conditions actuellement proposées ? Nous ne pouvons pas nous contenter de paroles ! Nous attendons des avancées "concrètes " et non des "peut-être " !
Je vous invite à demander à Monsieur Le Président du Conseil Régional de mener une action ferme et efficace et de frapper à toutes les portes pour qu'enfin, Les travaux menant à l'enfouissement des déchets radioactifs soient suspendus et que ces déchets soient stockés en lieux sécurisés d'où on pourra effectivement les reprendre pour les rendre inoffensifs quand la recherche aura abouti !
Actuellement,nous sommes incapables de rendre les déchets radioactifs inoffensifs ! ! !

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 21:58

Divers dysfonctionnements de certaines Centrales nucléaires sont inquiétants ! Depuis le 13 novembre 2008, espérons que la centrale EDF de Cruas-Meysse a subi les travaux nécessaires à son bon fonctionnement ! Les contôles sont-ils efficaces ? En cas d'incidents graves dans une centrales, que se passerait-il ? Nous savons que, malgré les rejets de liquides et gaz radioactifs, les riverains des  centrales concernées n'ont pas été prévenus !


L’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) vient d’informer les médias de la mise en demeure qu’elle a adressée le 13 novembre 2008 au directeur de la centrale EDF de Cruas-Meysse.
Les dysfonctionnements mis en évidence à Cruas-Meysse sont présentés par l’Autorité de Sûreté Nucléaire – autorité en charge du contrôle des installations nucléaires –  comme particulièrement graves.


Selon l’ASN, ils concernent en effet un « risque d’explosion » susceptible, en outre, « d’endommager des éléments essentiels au maintien de la sûreté ou de conduire à une rupture du confinement ». La mise en demeure publiée par l’ASN signale des canalisations mal entretenues, oxydées et corrodées alors qu’elles servent au transport des fluides explosifs, dénonce l’absence de contrôles périodiques permettant de vérifier leur état et d’identifier les défauts d’étanchéité, précise que ces canalisations ne figurent pas sur les plans mis à disposition des services d’incendie (1) … Tout ceci en violation d’une réglementation datant de 1999 (2). (...)

Une fois encore, les constats de terrain laissent entrevoir un fonctionnement du parc électronucléaire français très éloigné des discours publicitaires des exploitants et d’une technologie « high tech » soumise à des contrôles draconiens : des canalisations corrodées, des défauts de surveillance et de signalisation… on ne peut que s’interroger sur le sens qu’a l’exploitant de ses responsabilités. Comment se fait-il qu’il néglige des contrôles aussi déterminants pour la sûreté de son installation ?

De toute évidence, au moins 3 autres centrales nucléaires sont concernées : Le Blayais en Gironde, Civaux dans la Vienne et Golfech en Tarn-et-Garonne. Pour les autres installations nucléaires, on est dans l’expectative : sont-elles absentes de la liste car le risque « explosion » y est correctement géré … ou parce que leur conformité aux prescriptions de 1999 n’a pas encore été contrôlée ?

Compte tenu des conséquences majeures d’un
accident nucléaire, avant tout sur le plan sanitaire mais également environnemental, agricole, touristique et économique, des dysfonctionnements aussi graves devraient faire l’objet d’une enquête approfondie portant sur la gestion de l’exploitant mais également sur la fiabilité de l’encadrement réglementaire. Il faudrait s’interroger sur la place centrale accordée à l’auto surveillance, sur les passerelles aménagées entre exploitants d’activités à risques et contrôleurs, sur les arbitrages entre rentabilité et sûreté ... Malheureusement, la loi du 13 juin 2006 a organisé la quasi impunité de l’ASN. Quant à l’exploitant, les délais successifs de mise en conformité en disent long sur la « rigueur » des contrôles auxquels il est soumis. La loi a par ailleurs strictement limité, et depuis longtemps, sa responsabilité en cas d’accident. C’est la population qui en supportera, et sur tous les plans, les conséquences.

Elle a donc intérêt à être exigeante et à demander des comptes sur la façon dont les activités nucléaires sont gérées et contrôlées.

 

 Des incendies se produisent régulièrement sur les sites nucléaires. Le fait que les services de secours ignorent la localisation de canalisations susceptibles d’exploser et d’aggraver considérablement la situation, laisse présager le pire en cas de problème.

 

 

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 14:38


Des déchets radioactifs dangereux sillonnent la France chaque jour, par trains et par camions. Il n'y a pas de protections spéciales puisqu'on sait que des mesures faites par des organismes indépendants mesurent régulièrement une forte radioactivité sur le passage des trains, tirant des CASTORS et sur le réseau routier quand un de ces camions containers passe !
Pourquoi continuer à déplacer ces déchets dangereux ? Il est certain que les déchets dangereux produits par le démantèlement des centrales nucléaires parcoureront notre pays pour venir déverser leur cargaison mortelle dans les vastes tombes que des municipalités irresponsables accueillent à bras ouverts ! Après avoir contaminer toutes les populations sur leur passage ces convois dangereux continueront à contaminer notre sol, les nappes phréatiques , la faune, la flore et les populations pour des siècles et des siècles .... Nous ne pouvons pas rester indifférents aux dangers certains que l' on nous propose ! J'ai trop souvent l' impression que l'ensemble des Français ne se préoccupe pas de ce problème qui devrait nous faire tous réagir ! Nous sommes tous concernés !


Ci-près, extraits d'informations émanant de Greenpeace......

Les pays étrangers producteurs d’énergie nucléaire font traiter leurs déchets nucléaires par la France. Après traitement, la France renvoie à ses "clients" leurs déchets. Ces transports dangereux de déchets radioactifs ont déjà été à l’origine de frictions entre les militants et les forces de l’ordre, et parfois même de drames.

1/ Le traitement des déchets nucléaires
2/ Le transport des déchets nucléaires

3/ Des militants s'opposent aux transports des déchets nucléaires

1/ Le traitement des déchets nucléaires

La France possède une usine de « retraitement » des déchets nucléaires, à la Hague (Manche). Une autre existe à Sellafield, en Grande Bretagne. Ces usines sont les seules en Europe et quasiment les seules au monde.

Ce traitement ne résout pas le problème des déchets radioactifs, car il ne concerne que 20 à 30% d’entre eux. Ce « traitement » permet d'une part, de produire du MOX, un combustible utilisé par certaines centrales nucléaires, et, d'autre part, d' extraire le plutonium, élément hautement toxique (en inhaler un seul nanogramme peut provoquer un cancer). Ce plutonium est utilisé ensuite à des fins militaires.

2/ Le transport des déchets nucléaires

Les matières nucléaires sont transportées sous de nombreuses formes physiques (gaz, poudres, liquides, assemblages métalliques...) et utilisent aussi bien les trains que les camions, les cargos et même les avions.
Pour être retraités à La Hague ou Sellafield, en Grande-Bretagne, ces déchets radioactifs extrêmement dangereux peuvent traverser des continents entiers.

Les itinéaires des déchets nucléaires ont été passibles d’être classés « secret défense » par AREVA, « afin de prévenir tout risque terroriste ». Cela aurait aussi permis de contrer les actions non violentes qui parviennent parfois à bloquer un chargement de déchets pendant plusieurs heures. Par exemple Greenpeace, avec quelques militants, est parvenue à immobiliser un camion rempli de plutonium en pleine ville.
Que ce soit sur rails ou sur route, les militants continuent les actions non-violentes afin de gêner le convoi.

3/ Des militants s'opposent aux transports des déchets nucléaires

Le transport de déchets nucléaires est un acte dangereux : en effet, le risque zéro n’existe pas. Ces trains transportent parfois plus de douze castors (containers pour les déchets nucléaires), un castor représentant l’équivalent d’une demi centrale nucléaire. Lors de ces transports, le convoi constitue non seulement une menace en cas d’accident, mais également en cas d’attaque terroriste.
Quant à l’étanchéité de ces containers et des wagons les transportant, il a été constaté, à l’aide de relevés nucléaires aux abords des trains, que la radioactivité augmentait fortement lors de son passage.

Ces actions pacifiques et collectives ont pour objectif d'alerter les populations du trafic incessant de matières radioactives, alors que l'opacité règnent autour de ce sujet. Les populations n'ont pas été consultées pour donner leur accord à l'installation de l'industrie électronucléaire et encore moins pour accepter, ou non, le transport de matières qui sont parmi les plus dangereuses au monde.

Ces actions pacifiques consistent à organiser des manifestations aux bords de la voie ferrée; les militants s’enchaînent aux rails pour contraindre le train à l’arrêt, parfois pendant plusieurs heures. Des "sit-in" sont aussi organisés, moyen utilisé pour stopper les déchets nucléaires transitant par les routes. Une française résidant en Allemagne, Cécile Leconte, n'a pas hésité à s’enchaîner à un arbre pour bloquer un convoi.

Il arrive que lors de l’évacuation par les forces de l’ordre, certains militants soient placés en garde à vue, voire jugés et condamnés. Le nucléaire semble aussi nocif pour l’environnement que pour la démocratie.

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24 janvier 2009 6 24 /01 /janvier /2009 19:42

 

 





LE TRANSPORT DES DÉCHETS RADIOACTIFS EN FRANCE

par M.THIEBLEMONT, agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs

Lisez et jugez par vous-même ! Je veux penser et croire que toute la sécurité décrite dans ce texte officiel est mis en application. A mon avis, il manque le paragraphe qui donnerait toutes les consignes utiles à suivre en cas d'accident ou incident .....

L'ensemble des déchets faiblement et moyennement radioactifs
à vie courte produits en France sont stockés au Centre de l'Aube

 ( Soulaines )

 

 

L'ensemble des déchets faiblement et moyennement radioactifs à vie courte produits en France sont stockés au Centre de l'Aube. Ce centre, géré par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA), assure le stockage en surface de 90 % des déchets radioactifs. Afin d'assurer le transport de ces déchets depuis les sites de production jusqu'au Centre de l'Aube, qui reçoit entre 15 000 et 20 000 m3 de colis par an, deux modes de transport sont utilisés : la route et le rail. Les producteurs sont responsables du transport de leurs déchets mais certains ont confié cette mission à l'ANDRA.
Dans les deux cas, l'ANDRA élabore des procédures qui permettent de garantir un niveau optimal de sécurité et de sûreté au cours des opérations de transport. Ces procédures recouvrent le transport lui-même ainsi que certaines opérations qui se déroulent en amont et en aval.



L'origine des déchets

Le Centre de l'Aube reçoit les déchets faiblement et moyennement radioactifs à vie courte produits en France par les sites COGEMA, CEA, EDF, SICN, COMURHEX, EURODIF, FBFC et par d'autres producteurs occasionnels (ex : SOMANU, STMI) et également par les "petits producteurs" (hôpitaux, universités, laboratoires de recherche....). Les déchets peuvent être conditionnés en fûts de 200 l en caissons métalliques de 5 et 10 m3, en coques ou en caissons béton fibres enrobés d'un liant hydraulique ou non.



La procédure d'acceptation des colis

Tous les producteurs de déchets sont responsables de la conception de leur colis de déchets conformément aux spécifications de l'ANDRA et à la réglementation des transports. Le principe de celle-ci est que la sûreté repose sur le colis. Le type de colis utilisé dépend des caractéristiques du contenu et particulièrement des propriétés radioactives et radiotoxiques des nucléides présents. Tous les colis livrés sur le centre doivent être au préalable agréés par l'ANDRA.



L'organisation et la planification des expéditions

Lorsque le producteur de déchets est relié à un terminal ferroviaire, le transport des colis peut s'effectuer par voie ferrée jusqu'au terminal ferroviaire de l'ANDRA situé à Brienne le Château à 15 km du Centre de l'Aube. Les colis de déchets sont ensuite acheminés par camion jusqu'au Centre de l'Aube. Lorsque les producteurs de déchets ne sont pas reliés à un terminal ferroviaire, le transport des colis de déchets s'effectue par la route depuis le lieu de production jusqu'au Centre de l'Aube. Certains producteurs ont recours aux deux modes de transport.
Les moyens de transport utilisés dépendent du type de colis et également du choix des producteurs. On recense des semi-remorques plateau bâchés, des porte-conteneurs et des conteneurs à toit ouvrant rigide 20', 20' IP2 et 40' maritime. A titre d'exemple, l'ensemble des fûts de 200 l de déchets bloqués ou non sont transportés exclusivement en transconteneurs 20' ou 40' quel que soit le producteur.



Transport et sécurité

Pour s'assurer de la qualité et de la sûreté des opérations de transport, l'ANDRA a pris les dispositions suivantes :

- Qualification des transporteurs routiers
Tout transporteur acheminant des colis de déchets radioactifs à destination du Centre de l'Aube doit être auparavant qualifié par l'ANDRA. Cette qualification, valable un an, repose sur la capacité technique de l'entreprise à respecter les prescriptions réglementaires concernant le matériel et le personnel.

- Contrôle des transporteurs
Des contrôles sont réalisés sur les expéditions qui arrivent sur le Centre. Ces contrôles permettent de vérifier l'application de la procédure de qualification.



Le suivi des colis en cours de transport

Un système d'astreinte a été mis en place sur le Centre de l'Aube pour pouvoir faire face aux éventuelles situations d'incident ou accident qui pourraient survenir en cours de transport en dehors des heures ouvrables



Les contrôles

La réglementation pour le transport des matières dangereuses par route spécifie les limites de contamination surfacique et d'exposition en cours de transport.

Limites d'exposition :

- 0,1 mSv.h à 2 m des plans verticaux représentés par les surfaces latérales du véhicule.

- 2 mSv.h au contact des surfaces externes du véhicule.



Limites de contamination :

- 4 Bq/cm2 en émetteurs bêta, gamma et alpha de faible toxicité.

- 0,4 Bq/cm2 en émetteurs alpha.

Aussi, lorsque les véhicules arrivent au terminal ferroviaire ou au Centre de l'Aube, des contrôles d'exposition sont réalisés avant toute opération de manutention des colis. Ensuite, il est procédé, avant stockage, à des contrôles de non contamination, sur l'ensemble des colis pour ceux qui parviennent en plateaux bâchés et de manière statistique sur les colis conteneurisés (fûts à compacter). Après déchargement des expéditions, les agents du bureau de contrôles radiologiques réalisent des contrôles de non contamination sur les planchers des semi-remorques et des wagons.



Incidents - Accidents

De 1994 à 1999, sur environ 3000 véhicules ayant assuré le transport routier de déchets à destination du Centre de l'Aube, seulement 3 accidents de la route ont eu lieu. Ces accidents n'ont eu aucun impact radiologique. Aucun incident ou accident n'est intervenu lors des transports réalisés par voie ferrée. ( Cette affirmation est-elle vraie ? Depuis 1999, que s'est -il passé ?

__________________________________________________________

Le texte est extrait de la Revue Générale Nucléaire N°3/1999

 

 Ce texte officiel semble nous rassurer. Toutes les dispositions de sécurité sont décrites avec précision mais, nous aimerions être assurés que toutes ces dispositions sont effectivement appliquées et que les incidents pouvant survenir, malgré toutes les précautions prises, sont signalés afin de prescrire les remèdes connus actuellement, pour protéger les personnes ayant subi une irradiation . Il ne faut pas cacher à la population ces risques de contamination grave comme à l'époque du passage du nuage de TCHERNOBYL sur la FRANCE ! .....Et les incidents et accidents depuis 1999 ?

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  • : Les poubelles radioactives
  • : Enterrer ? Enfouir ? Ne serait-ce pas oublier ? Comment traiter les déchets radioactifs ? L'enfouissement des déchets radioactifs dans les conditions actuelles est-il acceptable ? A-t-on préparé le démantèlement des centrales nucléaires ? Les recherches scientifiques permettent-elles, actuellement, le traitement de tous ces déchets pour les rendre inoffensifs ? Sommes-nous assez informés des dangers de toutes ces poubelles nucléaires ?
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