Rendez-vous, mercredi 11 février 2009, sur FR3 à 20h35 . Venez suivre l'émission : Pièces à conviction
Vous apprendrez comment, à notre insu, on enfouit, on sème... des déchets radioactifs !
Sachez qu'un cumul d'expositions à faibles doses de radioactivité est dangereux !
L'enfouissement des déchets radioactifs proposé Par L'ANDRA sera une nouvelle source de radioactivité qui s'ajoutera à ce qui existe déjà !
N'oublions pas que les radio nucléides provenant des retombées du nuage de TCHERNOBYL sont toujours en activité en Meuse, Vosges,......
Ci-après, extrait vu sur le site http://www.villesurterre.com
Le cumul des faibles doses
On a oublié de vous dire à vous habitants du 10 et du 52, que vous respirez et mangez les radio nucléides provenant :
- 1 – des retombées des explosions atomiques et des essais atmosphériques, (1945-1993)
- 2 – des retombées du nuage de Tchernobyl,
- 3 – des rejets du centre de recherche de Valduc, près d’Is-sur-Tille (Dijon)
- 4 – des rejets des deux réacteurs de la centrale de Nogent-sur-Seine
- 5 – des rejets du Centre de Stockage de l’Aube ( Soulaines )
Et au vu du nombre des pathologies de la thyroïde, des leucémies, des lymphomes, des scléroses en plaques, des maladies neuronales, des cancers du colon, de la prostate, de la vessie, des testicules, du pancréas, du sein, des ovaires, du cerveau, et de la thyroïde… De la thyroïde, celui là, il y en a 5 fois trop, vous lisez bien : 5 fois trop par rapport aux « cancers attendus », ( jolie expression ), dans les villages mal situés sous les vents
dominants, vous pouvez croire que cette théorie du cumul des faibles doses, est hélas une triste réalité.
- Les rejets radioactifs
Ce que la population apprendra, un peu tard, c’est que dans l’atelier de conditionnement, une presse écrase les fûts entrants, et que pendant un certain temps, la seule barrière entre l'agrégat radioactif et l'extérieur, est l'enceinte du bâtiment lui-même, et les filtres de la cheminée, d'où des rejets inévitables. Inévitables, sauf modification du processus industriel…
C’est l’affaire des rejets.
En 1994 le Cedra 52 s’inquiète des rejets de tritium.
En 1997 on apprend que L’ANDRA va demander une demande d’autorisation.
Ce n’est qu’en 2002 que l’Andra communique dans ses plaquettes, sur une demande d’autorisation de rejets.
Greenpeace, en mai 2006 dénonce une présence anormale de tritium dans la nappe phréatique.
Le CEDRA 52 et la CRIIRAD, en novembre 2006 réussissent à sensibiliser population et élus à un risque de pollution radioactive, suite à un rapport de la CRIIRAD, financé par le Conseil Régional de Champagne-Ardenne.
Presse écrite et télévision régionale font éclater au grand jour la problématique :
· a - le mensonge : depuis 14 ans l’exploitant rejette des radio nucléides dans l’environnement, alors que l’Est- Eclair avait titré jadis : «pas de rejets à Soulaines».
Qui savait que la cheminée de 18 m crachait des Giga Bq de produits radioactifs ?
· b - l’insuffisance de l’inventaire des substances radioactives stockées
· c - l’insuffisance des contrôles des rejets
· d - la sous estimation des doses subies par les riverains §
e - le niveau de rayonnement à la clôture
Dernières informations canadiennes :
Des environnementalistes et des experts en « géoscience » remettent en question la création d'un site d'enfouissement de déchets radioactifs en Ontario.
Dans un document communiqué à un chercheur, la CCSN indique que la recherche canadienne sur l'enfouissement des déchets radioactifs dans le sous-sol rocheux accuse des dizaines d'années de retard par rapport aux pays européens.
L'OPG tentera vraisemblablement de convaincre la CCSN que ses propres études indiquent que le site est stable depuis des siècles. Mais les groupes de défense de l'environnement et les Premières Nations de la région craignent que des fuites ne contaminent le lac Huron, voisin de la centrale. Cette immense étendue d'eau est un des cinq grands lacs nord-américains et il contient 3538 km cubes d'eau douce.
Avons-nous réellement maîtrisé la gestion des déchets radioactifs ?
Les enfouir pour les oublier est-ce le résultat d'une recherche scientifique exemplaire ?
Nous n'en sommes pas convaincus, pas du tout, surtout quand on connaît les fuites dangereuses en Allemagne, en Alsace ....