Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 avril 2015 6 18 /04 /avril /2015 20:59

Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d'Éon de Beaumont,

dit le « chevalier d'Éon », naquit le 5 octobre 1728 à l'hôtel d'Uzès à Tonnerre  et décéda le 21 mai 1810 à Londres

Il était le fils de Louis d'Éon de Beaumont, avocat au Parlement de Paris ayant fait fortune dans le commerce du vin en étant directeur des domaines du roi, et de Françoise de Charanton, fille d'un Commissaire Général des Guerres aux armées d'Espagne et d'Italie.

Le jeune Charles-Geneviève commença ses études en 1743 à Tonnerre dans sa Bourgogne natale avant d’intégrer le collège Mazarin à Paris. Diplômé de droit en 1749, Charles-Geneviève devint avocat au Parlement de Paris. Remarqué par Louis XV après ses écrits « Considérations Historiques et Politiques », il fut nommé censeur royal pour l’Histoire et les belles lettres.

D'Éon raconte dans son autobiographie " Les Loisirs du chevalier d'Éon de Beaumont " qu'il est né «coiffé», c'est-à-dire couvert de membranes fœtales, tête et sexe cachés et que le médecin de la ville a été incapable de déterminer son sexe.

Le chevalier d'Eon est resté célèbre pour son habillement qui le faisait passer pour une femme. À sa mort, il fut reconnu par un concile de médecins comme de sexe masculin et parfaitement constitué.

Ses activités étaient dverses et pour certaines, assez secrètes . Cependant, c'était un auteur connu,  diplomate,  ministre plénipotentiaire et espion .

Partager cet article
Repost0
17 avril 2015 5 17 /04 /avril /2015 10:56

Les analyses génétiques furent réalisées par l’équipe scientifique

sur les dépouilles de la duchesse d’Angoulême dans le cloître Kostanjevica à Nova Gorica  en Slovénie et de la comtesse des Ténèbres à Hildburghausen. Bien que le tombeau eût déjà été ouvert en 1887, la ville d’Hildburghausen avait exprimé jusqu’ici des scrupules à l’égard de tels examens. Elle a cependant été intégrée dans ce projet et après avoir levé une décision de 2004, s’est montrée disposée à coopérer le 27 juin 2012, et être d’accord avec l’exhumation des restes mortels pour un examen.

Après de nombreuses lectures de divers documents, j’ai constaté que le tombeau de la Comtesse des Ténèbres à Hildburghausen a été ouvert à plusieurs reprises. Une question importante se pose à ma réflexion :

  • Les restes exhumés en 2012 étaient –ils encore ceux de la dame en noir, le visage voilé,  appelé « La Comtesse des Ténèbres ? »
  • L’identité de cette « dame cachée » ne risquait-elle pas de gêner la Cour d’Autriche ? ou les Bourbon ?

Les résultats des tests ADN  publiés le 28 juillet 2014,  révèlent que la Comtesse des ténèbres ne peut être Madame Royale, l'ADN de la Comtesse était manifestement incompatible avec celui des Bourbons.

 De plus, le crâne trouvé dans la sépulture a permis de reconstituer le visage de cette personne et on constate que cette reconstitution ressemble plus à une tête d’homme et semble n’avoir rien de commun avec la « Comtesse des Ténèbres » .

Des témoins qui avait pu voir le visage de cette femme  furent frappés de sa ressemblance avec la Reine Marie-Antoinette.

Et si Madame Royale , la fille de la Reine et du Roi Louis XVI avait bien été la fille de Marie-Antoinette et non celle de Louis XVI ?

Le secret qui plane sur l’identité de la « Comtesse des Ténèbres » n’est pas prêt d’être élucidé !  On peut toujours imaginer , place au rêve !

Partager cet article
Repost0
13 avril 2015 1 13 /04 /avril /2015 22:09

Ce n’est qu’en mai 2012 qu’un projet pour la résolution définitive de l’énigme autour de la « comtesse des Ténèbres » fut mis en place. En effet, la radio Mitteldeutscher Rundfunk (MDR) de Thuringe , station d’émission du pays de Thuringe prépara  un travail autour du cercle d’intérêts à « Madame Royale », Marie-Thérèse de France

La Comtesse des Ténèbres n’était pas Marie-Thérèse Charlotte de Bourbon, la fille ainée de Marie Antoinette et Louis XVI. Le projet scientifique interdisciplinaire de MDR THÜRINGEN est parvenu à un résultat indubitable: Le matériel génétique du tombeau de Hildburghausen ne correspond pas aux prélèvements d’ADN d’autres descendants de l’impératrice Marie-Thérèse, la mère de Marie-Antoinette.

Les résultats des tests ADN ont été publiés le 28 juillet 2014, ils révélent que la Comtesse des ténèbres ne peut être Madame Royale, l'ADN de la Comtesse était manifestement incompatible avec celui des Bourbons.

"Nous pouvons dire clairement : La Comtesse des Ténèbres ne peut point être la princesse", dit le professeur Walther Parson, biologiste moléculaire de l’institut médico-légal de l’université d’Innsbruck.

" nous avons trouvé une séquence d’ADN rare", ajoute le professeur Sabine Lutz-Bonengel de l’institut médico-légal du centre hospitalo-universitaire de Fribourg. "Grâce à cette séquence, nous avons toutes les chances de trouver le lien de parenté maternel de la Comtesse des Ténèbres."

Les résultats d’analyses ADN arrivent à la conclusion que Madame Royale, fille du roi Louis XVI et de la reine Marie Antoinette  et la dame de Hildburghausen dite aussi la Comtesse des Ténèbres  sont deux personnes bien distinctes.

Partager cet article
Repost0
12 avril 2015 7 12 /04 /avril /2015 14:24
Description de cette image, également commentée ci-aprèsMarie-Thérèse Charlotte de France,

Le secret qui entoure la vie cachée de la "Comtesse des Ténèbres" a envahi les imaginations .

L'orpheline du Temple, la princesse Marie-Thérèse dite Madame Royale quitta la prison du Temple le 26 décembre 1795, elle alla dans la famille de sa mère, en Autriche où elle resta trois ans. Elle ne s'y sentait pas heureuse, elle était une sorte de prisonnière dans une geôle dorée. Il fallut les bons offices du Tsar pour lui faire quitter l'Autriche pour rejoindre les Bourbon en exil. Conformément aux souhaits de sa mère, Madame Royale épousa son cousin, le duc d’Angoulême le 10 juin 1799

.Marie-Thérèse ne revint en France qu’en 1814, lorsque son oncle monte sur le trône sous le nom de Louis XVIII

L'unique survivante des prisonniers du Temple, la fille de Louis XVI et Marie-Antoinette a vécu l'enfer en prison et ce séjour dans l'horreur et la peur qui la tenaillait sans cesse, a certainement agi sur son caractère, c'est certainement ce qui a fait dire à certains que Madame Royale n'était pas Madame Royale, qu'elle avait trop changé et qu'il y avait eu un échange à la libération de la princesse. Madame Royale aurait émis le désir de vivre cachée, loin du monde et on l'aurait remplacée par Marie-Philippine Lambriquet, compagne d’enfance de Marie-Thérèse.

Madame Royale se serait retirée à Hildburghausen , dans le duché de Saxe-Hildburghausen, avec un serviteur ou un compagnon . Vêtue de noir, le visage caché par un voile, elle serait la Comtesse des Ténèbres . Cette femme jouissait d'une grande demeure et les souverains  la traitaient comme une princesse.

Partager cet article
Repost0
11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 15:46

La Comtesse des Ténèbres

Une identité possible de << la Comtesse des Ténèbres>> fut révélée par la reine Marie de Hanovre, fille de Joseph Ier de Saxe-Altenbourg, à sa dame de compagnie, Mme von Heimbruch.

<< Il s'agit dit-elle de Sophie von Botta qui était la fille naturelle de l'empereur Joseph II, frère de Marie-Antoinette d'Autriche, et de son épouse morganatique la Comtesse Wilhelmine von Botta. Cette hypothèse trouve son fondement dans les Mémoires de la baronne d'Oberkirch, qui écrivait  que cette fille vivait coupée du monde à la Cour de Versailles et qu'elle était "« le portrait frappant et calqué de sa tante Marie-Antoinette.>>

Plus tard, quand les soucis du gouvernement eurent un peu détourné Joseph II de la jeune comtesse von Botta, la reine Marie-Antoinette la fit venir à Versailles. Elle habitait, dans le parc , une petite maison, donnée autrefois à la duchesse de Gramont. Elle y était seule avec sa gouvernante et ses domestiques. La Reine Marie-Antoinette et sa fille, Madame Royale, la voyaient  souvent .

La reine désirait la doter et la marier richement . La jeune fille fut élevée à Versailles, son trousseau lui fut fourni par la Couronne, et donc marqué aux fleurs de lys . Après la mort de Joseph II, et bien qu'issue d'un mariage morganatique, la jeune femme serait devenue son héritière légitime, situation qui déplaisait fort à la Cour de Vienne, et surtout à l'Empereur François II. Ce qui appuie la thèse que "La Comtesse des Ténèbres", était cette femme vêtue de noir et au visage caché sous un voile, vivant retirée du monde à Hildburghausen, duché de Saxe-Hildburghausen, aujourd'hui en Thuringe, de 1807 à sa mort en 1837

Partager cet article
Repost0
8 avril 2015 3 08 /04 /avril /2015 18:33

Original du portrait de soeur Louise-Marie-Thérèse

 

Vers 1684, une pensionnaire à la peau brune

entra au couvent de Moret-sur-Loing. La famille royale allait souvent lui rendre visites, sous le prétexte de séjours au château tout proche de Fontainebleau.

Elle prit le nom de Louise-Marie-Thérèse , les prénoms du roi et de la Reine. Et lorsque la demoiselle prononça officiellement ses voeux, la famille royale et la Cour se déplacèrent.

D'où venait cette demoiselle à la peau foncé ?

On a déjà évoqué la naissance d'une fille à la peau noire , fille de la reine Marie-Thérèse qui accoucha publiquement, selon l’usage, le 16 novembre 1664 au Louvre. On mit ce fait sur une relation adultère de la reine et de son page Nabo qui disparut après cette naissance et que certains identifient au " Masque de fer "

La reine avait à son service un jeune page d’origine africaine dont la petite taille ne nuisait ni à la beauté, ni à l’esprit. C’était « un petit maure fort joli »  et « bien fait dans son espèce de nain et de maure » si l’on en croit Mademoiselle de Montpensier, cousine du roi.

Quel que soit le père réel, le père juridique, c’était le roi de France.

Cependant, il existe une autre origine de la religieuse mauresque.

La Mauresse serait une fille que Louis XIV aurait eue avec  une Africaine, ce qui est aussi plausible

Il existe un dossier qui nous éclaire un peu sur les origines de cette religieuse

Le filigrane du papier révèle que ce dossier a été établi après 1742. Il s’agit d’un papier utilisé au couvent de Moret. L’écriture est probablement celle de l’abbesse, ce qui ne laisserait guère de doute quant à la paternité du roi.

Le portrait principal de la Mauresse, réalisé d’après nature par le peintre Pierre Gobert (1662-1744) , dont la fille, également religieuse à Moret, était une amie de la Mauresse, a été retrouvé au musée de Remiremont (Vosges).

Une inscription au dos du cadre laisse peu de doutes sur les liens de la religieuse et de Louis XIV : « la princesse noire religieuse à Morey, donné par Mme de Mercy , la supérieure du couvent de Moret, à ma tante… »

Partager cet article
Repost0
7 avril 2015 2 07 /04 /avril /2015 17:10

  Extrait du régistre des entrées des prisonniers à la bastille

  • Selon Jean d'Aillon

  • (Le Dernier Secret de Richelieu)

  • Anne d'Autriche aurait été enceinte deux fois des œuvres de François Dauger de Cavoye avec la complicité de Richelieu face à un risque de répudiation, mettant enfin au monde Louis XIV et Philippe d'Orléans, des fils « Cavoye » et non des Bourbon. Or, François de Cavoye avait déjà une progéniture dont deux fils, Louis et Eustache, qui ressemblaient étrangement au roi. Une confidence de leur père aurait tout déclenché. La question, selon Jean d'Aillon, est donc de savoir si Eustache Dauger était Eustache Dauger de Cavoye, le frère de « l'Ami du Roy », Louis de Cavoye, qui avait disparu justement en juillet 1669.
  • Pour Jean d'Aillon, Eustache fut probablement emprisonné pour avoir essayé de menacer le roi Louis XIV en révélant qu'il était son demi-frère, et non le fils de Louis XIII. Le masque de fer était alors nécessaire pour que personne ne découvre la ressemblance, car Eustache ressemblait encore plus au roi que son frère.
  • Louis XIV ne l'aurait pas fait tuer, car ils étaient frères. Pour la même raison, il couvrit de faveurs son second demi-frère, Louis de Cavoye.

    Louis d'Oger, marquis de Cavoye, né en 1640 mort en 1716 à l'hôtel de Cavoye, était le

    fils d'un officier tué au service du Roi, il fut élevé avec Louis XIV, et conserva la faveur de ce prince toute sa vie.  Il fut nommé Grand Maréchal des Logis de la maison du roi en 1677.

  • Très bel homme, ses succès féminins lui valurent un duel retentissant avec le marquis de Courcelles et deux ans de réclusion à la Conciergerie. Ses fonctions et la protection de Louis XIV lui permirent de bénéficier de nombreux privilèges, dont celui de «chaises à porteurs».

  • Selon Rupert Furneaux , c'est un peu différent, c'est  Louis XIII  qui serait le père de Louis et Eustache Oger de Cavoye. L'écrivain , historien, Rupert Furneaux , a retrouvé un tableau représentant Louis Oger de Cavoye. La ressemblance entre Louis XIV et Louis Oger de Cavoye serait la preuve d'un lien de sang entre Louis XIV et les frères de Cavoye.

  • Le secret du "Masque de fer" sera-t-il élucidé ?

  • Il y a encore un nombre invraisemblable d'hypothèses ! On n'a pas fini d'imaginer et de rêver !

Partager cet article
Repost0
6 avril 2015 1 06 /04 /avril /2015 14:33

Mariage de Louis XIV et de Marie-Thérèse d'Autriche

Le page Nabo, de race noire,

était-il le " le Masque de fer" ?

Il faut dire qu'on ne sait rien sur la taille du prisonnier au masque de fer, pour certains, il était fluet et petit, pour les autres, l'aspect physique leur est indifférent !....

Selon mademoiselle de Montpensier,  le 16 novembre 1664, au terme d'une grossesse difficile, Marie-Thérèse d'Autriche accoucha, en public, au Louvre, de son troisième enfant avec un mois d'avance, c'était une fille à la peau noire, prénommée  Marie-Anne de France et que les rumeurs eurent tôt fait de désigner comme métisse et appelée « négrillonne » 

Cet adultère royal n'étant pas permis, les médecins et l'entourage de la reine tentèrent d'étouffer ces rumeurs en expliquant la couleur de la peau de l'enfant  :

- Le  bébé aurait souffert de cyanose après un accouchement long et difficile, cette hypothèse étant vraisemblable à la lumière des connaissances médicales modernes ;

- Il s'agirait d'une consommation excessive de chocolat par la reine Marie-Thérèse ;

- Un simple regard de la reine sur le nain Nabo , page noir de la Cour, aurait suffi à donner la peau noire à l'enfant royal.

Selon Georges Touchard-Lafosse, le chirurgien Félix qui parla à Louis XIV de ce regard contaminateur se vit répondre par le roi:

« Un regard, hum ! il était donc bien pénétrant »!

Le prétendu amant noir de la reine Marie-Thérèse, le nain Nabo, disparut rapidement de la cour, il fut peut-être embastillé ou tué.

L'enfant fut déclaré officiellement mort le 26 décembre 1664, sa dépouille fut exposée publiquement dans la chapelle du Louvre, son cœur porté au Val-de-Grâce et son corps inhumé dans la basilique de Saint-Denis

Saint-Simon, dans ses mémoires, prétend que l'enfant ne serait pas mort et que tout jeune, le premier valet de chambre du roi  l'aurait envoyé dans le couvent Notre-Dame-des-Anges des bénédictines de  Moret, fondé en 1638

Partager cet article
Repost0
3 avril 2015 5 03 /04 /avril /2015 16:21

Image illustrative de l'article François de Vendôme

François de Bourbon-Vendôme, duc de Beaufort,   naquit  le 16 janvier 1616 et serait mort le 25 juin 1669 au siège de Candie.

Il était le cousin germain du roi Louis XIV  Il resta célibataire et décéda sans postérité.

Le siège de Candie est un épisode de la conquête de la Crète par les Ottomans  Il opposait les Vénitiens, alors maîtres de l'île, à l'Empire ottoman de 1648 à 1669  Long de vingt et un ans, le siège de Candie est considéré comme le plus long de l'histoire.

Le 16 juin, 6 000 Français avec 31 navires débarquèrent, commandés par le prince  François de Vendôme, duc de Beaufort  La première sortie a lieu le 25 juin ; après un succès initial, les Français furent repoussés par la contre-attaque ottomane et subirent un désastre, avec la perte de 800 hommes et la mort du duc de Beaufort. Il fut tué durant un assaut le 25 juin 1669. Son corps ne fut jamais découvert sur le champ de bataille..

Le 19 novembre 1703,  est mort à la Bastille un prisonnier ainsi mentionné sur le registre d'écrou de la prison, tenu par le lieutenant Étienne du Junca :

« Le prisonnier, appelé Dauger, qu'il gardait depuis longtemps,  s'était trouvé un peu mal en sortant de la messe, et était mort  sur les dix heures du soir  et ce prisonnier inconnu gardé depuis si longtemps a été enterré le mardi à quatre heures de l'après-midi, 20 novembre dans le cimetière Saint-Paul. Sur le registre mortuaire on l’avait nommé, Marchioly [ou Marchialy] âgé de quarante-cinq ans environ,  décédé dans la Bastille, duquel le corps a été inhumé dans le cimetière de Saint-Paul sa paroisse, le 20 novembre 1703, en présence de M. Rosage, majeur de la Bastille et de M. Reghle chirurgien majeur de la Bastille qui ont signé. »

Le prétendu Dauger était, pour certains, François de Vendôme, duc de Beaufort, capturé et non tué  au siège de Candie en 1669, puis secrètement livré par les Turcs à la demande de Louis XIV.

 Le duc, François de Bourbon-Vendôme,duc de Beaufort ,  de sang royal par Henri IV, aurait en 1637 pallié l'incapacité de Louis XIII à donner un héritier au trône de France, et aurait été le véritable père de Louis XIV.

Mis au courant après la mort de sa mère, Anne d'Autriche, le Roi Soleil aurait ainsi fait mettre son probable géniteur au secret afin d'étouffer le scandale et d'éviter toute contestation quant à sa légitimité, tout en n'osant se résoudre à un éventuel parricide.

Beaufort, très connu et fort populaire, aurait été tenu au port d' un masque de fer, afin d'éviter qu'on le reconnaisse et que la fable de sa mort devant Candie ne s'effondre.

Partager cet article
Repost0
2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 21:59

   Le comte de Vermandois

 

On pense connaître l'dentité de ce malheureux " Masque de fer ""

Des papiers trouvés à la Bastille nous apprennent que cette dénomination était le nom donné à un prisonnier qui n'était autre que Louis de Bourbon, comte de Vermandois, fils naturel de Louis XIV, né le 2 octobre 1667 et de Louise de Lavallière, qui fut condamné à un emprisonnement perpétuel pour avoir, à l'âge de 16 ans, donné un soufflet au Dauphin.

Pour dissimuler son visage, on lui couvrit le visage d'un masque de fer dont la mentonnière et les ressorts d'acier lui permettaient néanmoins de prendre sa subsistance.  Ce malheureux Prince mourut à la Bastille en 1703 après une captivité de 20 ans dans différentes prisons.

« Le souvenir du prisonnier masqué s'était conservé parmi les officiers, soldats et domestiques de cette prison, et nombre de témoins oculaires l'avaient vu passer dans la cour pour se rendre à la messe. Dès qu'il fut mort, on avait brûlé généralement tout ce qui était à son usage comme linge, habits, matelas, couvertures; on avait regratté et blanchi les murailles de sa chambre, changé les carreaux et fait disparaître les traces de son séjour, de peur qu'il n'eût caché quelques billets ou quelque marque qui eût fait connaître son nom.»

Dans les mémoires, on peut lire :

« Le commandant de la citadelle d'Ormus ( ïles Ste Marguerite),  traitait son prisonnier avec le plus profond respect; il le servait lui-même et prenait les plats à la porte de l'appartement des mains des cuisiniers, dont aucun n'avait jamais vu le visage du comte de Vermandois. Le prince s'avisa un jour de graver son nom sur le dos d'une assiette avec la pointe d'un couteau. Un esclave, entre les mains de qui tomba cette assiette, crut faire sa cour en la portant au commandant, et se flatta d'en être récompensé; mais ce malheureux fut trompé dans son espérance, et l'on s'en défit sur-le-champ, afin d'ensevelir avec lui un secret d'une si grande importance. le comte de Vermandois resta plusieurs années dans la citadelle d'Ormus. Puis, il fut transféré à La Bastille.

Plusieurs personnes dignes de foi ont affirmé avoir vu plus d'une fois ce prisonnier masqué, et ont rapporté qu'il tutoyait le gouverneur qui, au contraire, lui rendait des respects infinis.>>

Mais, cet hypothèse n'est crédible que si on a fabriqué l'histoire qui suit :

<<Louis de Bourbon ou le Comte de Vermandois est connu pour la vie dissolue qu'il mena sous l'influence de Philippe de Lorraine

Les expériences de jeunesse du comte de Vermandois suscitèrent contre lui une terrible colère du roi. En effet, si Louis XIV  tolérait  les débauches de son frère qui, pensait-il,  éloignaient celui-ci des intrigues politiques, il ne supportait pas qu'un fils de son sang, fût-il bâtard, entrât dans ces sortes de commerce.

Découvert, le jeune comte fut très fortement réprimandé par son père et contraint de dénoncer ses « condisciples ». Le jeune amiral fut ensuite condamné à se retirer de la cour (1682).

L'année suivante, la Ducchesse d'Orléans, belle-sœur du roi et tutrice du jeune comte, obtint du roi pour son pupille qu'il puisse combattre en Flandres afin de racheter ses erreurs et tenter de rentrer en grâce.>>

Ce prince est-il vraiment le "Masque de fer ?"

 

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Les poubelles radioactives
  • : Enterrer ? Enfouir ? Ne serait-ce pas oublier ? Comment traiter les déchets radioactifs ? L'enfouissement des déchets radioactifs dans les conditions actuelles est-il acceptable ? A-t-on préparé le démantèlement des centrales nucléaires ? Les recherches scientifiques permettent-elles, actuellement, le traitement de tous ces déchets pour les rendre inoffensifs ? Sommes-nous assez informés des dangers de toutes ces poubelles nucléaires ?
  • Contact

Recherche

Liens