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6 janvier 2012 5 06 /01 /janvier /2012 14:14

Les Parents de Jehanne, «  la pucelle de Domremy » ou « Pucelle d’Orléans » :

 

 

-         Jacques  1375 – 1431  venant certainement  d’Arc en Barrois

 

-         Isabelle Romée 1380 – 1459 née à Vouthon  fille de Jean, laboureur et de Catherine

 

                                                           Eglise de Vouthon- haut

 

 

Mariage des parents de Jehanne, 

 

 

Juin 1400, à Vouthon, petit village lorrain, Isabelle Romée fille de Jean, le laboureur, et de Catherine, préparait activement son mariage avec Jacques, un grand gaillard, laboureur, venant du village d’ Arc (ou Ars) en Barrois .

 

 

 

 

La guerre de cent ans grondait depuis 1337, les villages n’étaient pas épargnés par les Anglo-bouguignons et les brigands à la solde de seigneurs gangsters comme le « damoiseau de Commercy , Robert de Sarrebruck et d’autres… » , la vie était rude , les attaques imprévisibles et ce jour de fête était un rayon de soleil au milieu de l’enfer… Ce jour tant attendu arriva enfin !

L’église avait revêtu ses ornements de fête, des fleurs embaumaient, des cierges scintillaient comme des étoiles, les bancs étaient remplis et chacun  avait mis son habit propre, celui qu’on sort si rarement, si bien  que le jour où on l’enfile, on se demande si on pourra encore le boutonner !

Seuls, au centre du chœur, face au maître autel, les futurs mariés étaient silencieux et recueillis. Isabelle était grande et mince dans sa robe noire, avec son bouquet de lys blancs on aurait dit une madone !

Jacques, c’était un grand jeune homme, au regard doux et rieur. Le prêtre , un homme âgé, leur donna le sacrement de mariage

Toute l’assemblée chanta et la cérémonie se termina dans une liesse générale. La gaieté se lisait sur tous les visages, Jacques parlait doucement , Isabelle souriait, tous deux  faisaient un grand pas dans l’inconnu de cette époque tourmentée.

-         A quoi bon penser au lendemain  dit Jacques

Isabelle resplendissait de bonheur aux côtés de son grand Jacques, son visage doux, éclairé  de grands yeux bruns, s’assombrissait dès qu’un homme parlait de bataille.

 

 

 

                                                 Vouthon- bas


Le cortège qui  s’étirait comme un  long ruban à travers le village  s’arrêta devant une maison de paysan, décorée de branchages , les battants de la porte de grange , largement ouverts laissaient voir une longue table ! Les convives étaient nombreux, les parents d’Isabelle avaient invité tous les cousins et amis pour les épousailles de leur fille !


A la chambre à fours, les femmes s’affairaient autour des rôtis de porc, de gibier et de volailles …. Ils mangèrent et burent du vin d’Amanty  . La nuit était tombée, la fête battait son plein et continuait au son des flûtes et des épinettes.. Les danseurs tournoyaient et sautaient, essayant de prendre en un jour , tout le bonheur d’une année ! Les flammes des torches dansaient au souffle léger de la brise, le ciel étoilé tapissait l’univers  et jamais la douceur de vivre  n’avait été aussi grande !

 

 

Assis sur la margelle du puits,  près d’Isabelle, Jacques devisait  avec ses amis quand, tout à coup, on entendit un galop de chevaux , le silence tomba comme un couperet. Jacques se leva  et marcha lentement vers la place du village, d’où venait le bruit ! Les autres, apeurés, restèrent immobiles et sans voix . Jacques avait disparu dans le virage, l’attente était interminable, Isabelle se précipita  pour rejoindre son jeune époux. . Elle arriva, tout essoufflée  et hurla de joie en entendant Jacques qui criait :

-         Des Lorrains ! Des hommes de Messire Jean de Bauffremont…

A ce nom, une rumeur joyeuse monta et tous les villageois accoururent ! Au milieu de cette foule , les chevaux se cabraient , les trois cavaliers posèrent pieds sur leur terre natale. Ils venaient de France et tout le monde les pressait de questions . Les trois cavaliers n’avaient pas le temps de répondre . Sigismont de Gondrecourt se remit en selle et s’adressa  aux villageois en ces termes :

Mes amis, il faut fuir , les  anglos- bourguignons  des écuyers  Jean et Milet d’Autrey ont pillé et brûlé Taillancourt et Amanty, ils seront bientôt là !

En un éclair, toute l’horreur de la guerre inonda les visages. Les jeunes gens et les hommes filèrent vers la forêt en poussant un  troupeau devant eux, les femmes, les vieillards et les enfants se précipitèrent  dans l’église et refermèrent les grandes portes.  La maison de Dieu était un refuge, tous à genoux, ils priaient et chantaient.

Dehors, tout était en feu ! Après des heures de pillage, la mauvaise troupe quitta enfin Vouthon ! –

La maison de Dieu leur avait servi de rempart ! Heureusement, ces brigands craignaient encore « la colère de Dieu » et n’osaient pas attaquer une église .

Le vieux prêtre se releva de son prie-dieu et en regardant tous ces gens apeurés dit :

-         Mes amis, ne perdons pas courage, relevons la tête ! Il est temps d’aller au devant des hommes !

A ces mots, les femmes et les enfants se précipitèrent dehors, le spectacle du désastre les laissa, un instant, désarmés et découragés .

Isabelle s’écria :

-         Venez les enfants, allons prévenir les hommes  et nous les aiderons à rassembler le troupeau !

 

Les journées qui suivirent furent laborieuses, les tâches étaient lourdes : déblayer, nettoyer, reconstruire, rendre les maisons habitables,,  tous les bras étaient utilisés, les plus jeunes gardaient le troupeau communal. Isabelle et Jacques restèrent  quelques semaines à Vouthon , leur aide fut très appréciée par tous . La vie reprit son cours, calme et tranquille.  Isabelle et Jacques partirent à Domremy, petit village, niché dans les méandres de la Meuse,  accompagnés  d’une troupe joyeuse de jeunes gens qui les aidèrent à emménager dans leur nouvelle demeure.

                                                  Rue principale de Domremy


Les biens que possédaient Jacques d'Arc et Isabelle à Domremy représentaient environ 20 ha, dont 12 en terres et 4 en bois dont le Bois Chenu

Jacques était « laboureur », donc,  un paysan assez aisé.

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 21:42

 

L'acte majeur du roi Henri IV  fut l' institution de la coexistence religieuse entre catholiques et protestants .

Il imposa la paix en France après 36 ans de guerre civile.

 

 

                               Henri IV signe l'édit de Nantes

 

L'édit de Nantes, signé le 13 avril 1598,  réalisa  la pacification religieuse du royaume, accordant de vastes privilèges aux protestants, et mit un terme aux guerres de religion.

 

.L'édit de Nantes  institua l'égalité civile entre catholiques et protestants, il fixa les conditions de coexistence entre catholiques et protestants, mais la pratique du culte protestant resta  limitée.

 

 En 1610, la France demeurait encore la France du Moyen Âge, divisée en divers particularismes : politiques, juridiques et linguistiques.

 

 

 

                                                                  Port Henri IV ( Grasset )


 Dans cette France de 1610, il y avait aussi des forces nouvelles . L'économie fut  profondément transformée  à cause de l'arrivée  des métaux précieux venus du Nouveau Monde, ce  qui  engendra la hausse des prix, l'essor du grand commerce, la constitution d'un capitalisme et une certaine mutation des richesses et des propriétés.

 

 

                                      Henri IV et Sully sont les amis des paysans

 

Le pays était  administré par Sully,  un financier habile, qui  paya  les dettes de l’État, estimées en 1596 à plus de 200 millions de livres.  Il rétablit  l'équilibre entre les recettes et les dépenses . Dès lors, il put  se consacrer aux travaux publics et aux progrès de l'économie, particulièrement à l'essor de l'agriculture et de l'activité portuaire ainsi qu'aux débuts de l'industrie, couronnés par un fort renouveau démographique, sans oublier un rôle moteur dans l'établissement de la « Nouvelle France » au Canada.  En 1610, la France était peuplée d'environ 15 millions d'habitants.

 

 

                                             Henri IV passe ses troupes en revue

 

En 1610 Henri IV, disposait d’une armée entièrement réorganisée par Sully Il  décida de lancer la guerre contre les Habsbourg dont les armées occupaient Clèves et Juliers depuis le début de l’année.

 

                                                       Assassinat d'Henri IV

 

Le roi s’apprêtait  à rejoindre son armée quand il fut  assassiné par Ravaillac, un catholique fanatique, le 14 mai 1610, rue de la Ferronnerie à Paris.

 

Dès 1611, la régente du jeune roi Louis XIII,  Marie de Médicis, fit voler le trésor royal en éclats . 

Après l’assassinat d’Henri IV, Sully fut  nommé membre du Conseil de régence, il  prépara le budget de 1611. En  désaccord avec la régente, Marie de Médicis, il démissionna en 1611 de sa charge de surintendant des Finances et en 1616, il abandonna toutes ses fonctions. Il se retira  loin de la cour et se consacra  à la rédaction de ses mémoires. En 1634, agé de 74 ans, Sully reçut  le bâton de maréchal de France des mains du cardinal de Richelieu.

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 21:25

Henri IV et sa vie sentimentale :

 

 

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                                                                           Henri IV

 

Ses épouses légitimes et leurs enfants :

 

 

  • Marguerite de Valois dite « la reine Margot », née le 14 mai à Saint Germain-en-Laye, 1553, morte le 27 mars 1615 à Paris, épousa  Henri IV le 18 août 1572. Leur union est restée stérile,  l’annulation de leur mariage fut prononcée en 1599 par le pape Clément VIII.

                                                                    Marie de Médicis

  • Marie de Médicis, née le 26 août 1573 à Florence, morte le 3 juillet à Cologne, épousa Henri IV,  le 17 décembre 1600. Elle fut couronnée et sacrée le 13 mai 1610 à Saint-Denis. De cette union avec Henri IV naquirent cinq enfants :
  •  
    • Louis XIII, né le 27 septembre 1601 à Fontainebleau, mort le 14 mai 1643 à Saint-Germain-en-Laye. Il épousa  l’infante Elisabeth d’Autriche en 1615
  •  
    • Elisabeth de France, né le 22 septembre 1602 à Fontainebleau, morte le 6 octobre 1644 à Madrid, épousa en 1615 le prince des Asturies
  •  
    • Chrétienne de France née le 12 février 1606 à Paris, morte en 1663 à Turin, épousa en 1619 le prince Victor Amédée Ier de Piémont , duc de Savoie.
  •  
    • Nicolas de France, né le 16 avril 1607 à Fontainebleau, mort le 17 novembre 1611.
  •  
    • Gaston Jean-Baptiste de France, né le 25 avril 1608 , mort le 2 février 1660 , qu' on appelait « Monsieur ». Il épousa  Marie de Bourbon fille du duc de Bourbon-Montpensier , ils eurent  une fille, Anne Marie Louise qui devint « la Grande Mademoiselle ».
  •  
    • Henriette Marie de France, née le 25 novembre 1609 à Paris, morte le 10 septembre 1669, elle épousa  en 1625 le prince de Galles, futur roi Charles Ier Stuart d’Angleterre.
                           Les maîtresses d’Henri IV et leurs enfants

 

                                                                       Gabrielle d' Estrée

  • Gabrielle d’Estrées, maîtresse officielle du roi, née en 1573 , morte le 10 avril 1599 à Paris, surnommée la presque reine, elle donna trois enfants à Henri IV.
  •  
    • César de Bourbon, né le 7 juin 1594 à Coucy-le-Château, mort le 22 octobre 1665 à Paris, occupa le premier rang après les princes de sang.
  •  
    • Catherine Henriette de Bourbon, née le 11 novembre à Rouen, morte en 1663, épousa  Charles II de Lorraine, duc d’Elboeuf.
  •  
    • Alexandre de Bourbon, né le 19 avril 1598 à Nantes, mort en 1629, chevalier de Vendôme et grand prieur de France de l’ordre de Malte.
  • Charlotte de Sauve dite « Circé », maîtresse du roi, fait partie d’un groupe de femmes chargées par Marie de Médicis de retenir les ennemis du roi à la Cour.

 

 

                                                         La Belle Fosseuse et le Roi

  • Françoise de Montmorency-Fosseux dite « la Belle Fosseuse », maîtresse du roi en 1580 pendant un an, fille d’honneur de Marguerite de Valois.

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                                                               La Belle Corisande

  • Diane d’Andoins comtesse de la Guiche dite « la Belle Corisande », maîtresse du roi de 1573 à 1590, née en 1554 à Hagetmau, morte en 1620 en Navarre.

 

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                                                                  Henriette d'Entragues

  • Catherine Henriette Balzac d’Entragues, maîtresse du roi, née en 1583 à Orléans, morte en 1633 à Paris, elle succèda à Gabrielle d’Estrées et donna deux enfants au roi.
  •  
    • Gaston Henri de Bourbon, né le 4 novembre à Paris, mort en 1682,
  •  
    • Gabrielle Angélique de Bourbon, née en 1603, morte en 1627, épouse en 1622 Bernard de Nogaret
  • Jacqueline de Bueil, maîtresse du roi par « intérim » , elle donna un fils à Henri IV.
  •  
    • Antoine de Bourbon, né le 9 mai 1607, mort en 1632, comte de Moret.
  • Charlotte des Essarts, maîtresse du roi vers 1607, née en 1580, morte en 1651, . Elle donna deux filles à Henri IV.
  •  
    • Jeanne-Baptiste de Bourbon, née en 1608, morte en 1670,  elle devint abbesse de Fontevraud en 1637.
  •  
    • Marie-Henriette de Bourbon, née en 1609, morte en 1629, seul enfant non légitimé et devint Abbesse de Chelles en 1627.

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                                                      Charlotte de Montmorency et le roi

  • Charlotte Marguerite de Montmorency, dernière maîtresse du roi, née en 1594, morte en 1650, elle était  mariée à Henri II de Bourbon, prince de condé dont elle eut un fil, ’Henri II de Bourbon, duc d’Enghien, prince de Condé connu sous le nom du« Grand Condé ».

 

                                                     Lettres d'henri IV à ses maîtresses

 

 

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 14:22

 

 

Henri IV

choisit des hommes compétents comme Sully et Villeroy

Il restaura l’Etat et le pouvoir monarchique.

 

 

 

                                                                   Henri IV et Sully

 

Il travailla à reconstruire la France, déchirée par plus de trente ans de guerre civile

 Il fut  aidé  par des conseillers choisis pour leur valeurcatholiques ex -ligueurs  ou huguenots.

Sully, qui resta toujours protestant bien qu’ayant conseillé au roi de se convertir, fut son principal ministre et ami.

Villeroy, ancien ligueur, homme de robe, fut un  talentueux ministre des Affaires étrangères.

 

Maximilien de Béthune, duc de Sully   était issu d’une famille protestante peu fortunée.

 

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                                                                         Sully

 

Le jeune Maximilien, très intelligent,  possédait de grandes capacités intellectuelles. Dès l’âge de douze ans, il fut admis au service d’Henri de Navarre. A  la Saint-Barthélemy, il échappa au massacre, en se réfugiant dans le collège de Bourgogne, où il poursuivait ses études.

En 1587, Sully participa  à la victoire des protestants à Coutras en tant que commandant de l’artillerie.

En 1593, il conseilla au roi de se convertir au catholicisme, afin de pacifier le royaume, mais refusa lui-même d’abjurer.

 

Sully fut  le Conseiller le plus écouté du roi, il devint successivement conseiller aux Finances en 1596,

- surintendant des Finances en 1598,

- grand maître de l’artillerie en 1599,

- surintendant des Bâtiments et des Fortifications

En 1602 il achèta le château de Sully-sur-Loire, Henri IV le fit duc de Sully et pair de France en 1606.

- Sully créa  une Chambre de justice pour rechercher et juger les malversations des financiers.

- Sully contrôla  les recettes de l’État, supprima les privilèges indûment accordés,

et fit restituer au roi, une partie du domaine royal, qui avait été aliénée.

 

                                                           Château de Sully sur Loire

 

L’arrivée en Europe des métaux précieux américains, permirent à Sully d’équilibrer le budget et de faire des économies.

 Sully se fit nommer gouverneur de la Bastille en 1602, où il entreposa une partie du trésor royal qui se montait  à 12 millions de livres.

 

« Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France,... »

 

Sully pensait que la France devait développer ce qu'elle possédait, son agriculture ...


C'est ainsi que Sully privilégia l’agriculture. Le peuple de France, du nord au sud, était un peuple de paysans

La France, pays rural, devait développer son agriculture. Son climat lui permettait un éventail de cultures intéressant. Le sol pouvait produire plus qu'il n'en fallait pour nourrir le peuple de France.

- Sully  poussa  les paysans à produire plus  afin de vendre des  produits agricoles aux autres pays.

- Il  les protégea du fisc en  interdisant la saisie des outils de labour et de culture.

- Il  fit une remise sur les arriérés de l'impôt , ( la taille) .

- Il stoppa  la dévastation des forêts,

- assécha  les marais,

- fit développer la culture de la vigne,

- fit construire des routes et des canaux , comme celui de Briare qui relie la Seine à la Loire, commencé en 1604 et terminé en 1642.

 

                                              Henri IV et Sully visitant les paysans

 

Henri IV disait : << Je veux que, chaque dimanche, le paysan mette la poule au pot>>

Avec son ami et ministre Sully, Henri IV n'hésitait pas à parcourir la campagne pour se rendre compte, par lui-même, des conditions de vie des paysans.


Le " Bon roi Henri " et son ministre Sully vistaient les fermes . Les paysans étaient plus heureux et toute la population des campagnes travaillait pour améliorer les rendements.

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3 janvier 2012 2 03 /01 /janvier /2012 21:32

Henri de Navarre, Henri IV

 

 

Naquit à Pau le 14 décembre 1553,

fut assassiné à Paris par Ravaillac le 14 mai 1610,

Henri de Navarre fut  roi de France de 1589 à 1610 sous le nom d’Henri IV

et roi de Navarre de 1572 à 1610,

Il était le fils d’Antoine de Bourbon et de Jeanne d'Albret.

Il fut  baptisé en 1554, mais  reçut  de sa mère une éducation calviniste 1559. A quinze ans, il devint le chef du parti réformé.( protestant )

 

Le 18 août 1572, il épousa Marguerite de Valois dite " Reine Margot "

 

Ce mariage entre un prince protestant et une princesse catholique changea les habitudes des mariages princiers.

 

L’échange des consentements ne se fit  pas à l’intérieur de Notre-Dame de Paris, mais sur une estrade dressée sur le parvis à cette occasion. Devant  une foule immense et silencieuse, le cardinal de Bourbon les maria.

Ensuite, Henri de Navarre guida  sa jeune  épouse à l’intérieur de la cathédrale.

Il n’assista pas à la bénédiction et quitta les lieux. Le duc d’Anjou, futur Henri III et  frère du roi  Charles IX,  conduisit  sa soeur à l’autel.

Quelques heures plus tard,  Henri de Navarre revint chercher son épouse.

 

 

                                                    Henri IV et Marie de Médicis

 

Les 3 jours de fête qui  suivirent  furent une véritable provocation.

Le roi, ses cadets, leur demi-frère le bâtard d’Angoulême et Henri de Guise furent  travestis en amazones alors que Navarre et sa suite furent  costumés en Infidèles, c'est à dire à la turque.


Les quatre mille gentilshommes  en armes de la suite d’Henri de Navarre excitèrent la hargne des Parisiens, bons catholiques, aiguillonnés par les prêches  du clergé.


La nuit du 24 au 25 août 1572,  jour de la saint Barthélemy, au signal du tocsin de Saint-Germain-l’Auxerrois (la paroisse royale), les assassins se répandirent dans la ville et massacrèrent les protestants

 


 

 En juin 1584,  François II,  duc d’Alençon,  décéda.

Henri IV devint l’héritier virtuel du trône de France.

 

Henri IV  battit  le duc de Joyeuse à Coutras (1587), mais la Ligue ( les catholiques ) lui bloquait  l’accès au trône  de France.

Henri IV se rapprocha de son cousin, le roi Henri III qui, sur son lit de mort, le désigna comme seul héritier légitime, le 1er août 1589.

 

                                                                           Henri IV

 

Le 25 juillet 1593 à Saint-Denis,  Henri IV abjura sa foi protestante qui lui inspira la phrase suivante :

« Paris vaut bien une messe ».

Il se fit sacrer roi à Chartres le 24 février 1594 et entra  dans Paris le 22 mars 1594.

 

Henri Iv dut encore lutter contre les extrêmistes catholiques : les Guise, Mayenne, Mercoeur...

 

 

L’édit de Nantes signé le 13 avril 1598 réalisa la pacification religieuse du royaume, accordant de vastes privilèges aux protestants, et mit un terme aux guerres de religion.

 

 

 

Ce fut l'acte majeur du roi Henri IV,  car il institua la coexistence religieuse entre catholiques et protestants et imposa la paix en France après 36 ans de guerre civile.

 

 

Cet acte de souveraineté, voulu et imposé par le roi Henri IV, en dépit de nombreuses difficultés fut un acte majeur. En cela il se distinguait des édits antérieurs dont il s'inspirait  mais qui avaient été aussitôt remis en cause. Son but immédiat était la paix civile, Dans le préambule, le roi souhaitait que « l'établissement d'une bonne paix » permit à ses « sujets de la religion prétendue réformée » de revenir à la « vraie religion », la sienne, « la religion catholique, apostolique et romaine ».

 

L'élaboration de l'édit fut une affaire très délicate. Elle  nécessita de longues négociations. Il s'agissait de rassurer tant les catholiques que les protestants et de redonner confiance à tous. Il en résulta un compromis. L'édit institua l'égalité civile entre catholiques et protestants, il fixa les conditions de coexistence entre catholiques et protestants.

 

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2 janvier 2012 1 02 /01 /janvier /2012 22:12
Marguerite de Valois dite la Reine Margot

 

                                                                       Reine Margot                           

Naquit   en 1553, décéda à Paris en 1615,  Marguerite de Valois était  la fille d'Henri II et de Catherine de Médicis        

 Elle était  aussi la soeur de trois rois de France :

François II, Charles IX et Henri III

 

Sa mère, Catherine de Médicis, voulut  la marier  à don Carlos,  fils de Philippe II d’Espagne, puis au roi Sébastien du Portugal. Les deux tentatives échouèrent.

Alors,  elle obligea sa fille, Marguerite de Valois, à épouser son cousin, le protestant  Henri de Navarre, futur Henri IV.

 

 

                                                   Henri de Navarre ( Henri IV )

 

Après de longues et laborieuses tractations entre Catherine de Médicis et Jeanne d'Albret , la jeune Marguerite de Valois fut  mariée, le 18 août 1572 au protestant Henri de Navarre.


Catherine de Médicis, profita du rassemblement des huguenots à Paris, pour manipuler son fils, le roi Charles IX et lui fit ordonner le massacre de la Saint-Barthélemy , la nuit du 23 au 24 août 1572.


Henri de Navarre se sentit trahi pas son épouse, il se consola en enchaînant de nombreuses aventures amoureuses. Marguerite de Valois en fit autant de son côté ce qui expliqua la haine qu’elle attira sur sa personne.

 

 

Elle eut de nombreux amants :

Bussy d’Amboise, de Saint-Luc, Champvallon, Aubiac,  Vermont, Dat de Saint-Julien ....


De 1574 à 1576, Marguerite de Valois, dans le conflit qui opposa Henri III aux " Malcontents ", prit le parti de son frère cadet, François d' Alençon, qui était le dernier né de la famille royale et souffrait des grands égards qu'on portait à son frère, le duc d'Anjou ( Henri III ).

La participation de Marguerite à ce complot lui valut l'aversion profonde du roi Henri III, qui l'assigna  à résidence à la cour.

 

 

Cette faction des " Malcontents ", qui s'allia aux Huguenots, dépassait  les antagonismes religieux et regroupait, derrière les ambitions de François d' Alençon, l'ensemble des grands féodaux catholiques et protestants opposés à l'évolution absolutiste d'un pouvoir royal partial ou, plus généralement, déçus de l'attitude de ce pouvoir à leur égard.

 

Les Malcontents, issus des plus grandes familles aristocratiques  ( Montmorency, Bourbon ..), étaient opposés à la création d'une nouvelle noblesse de Cour composée des gentilshommes ou aventuriers italiens de la suite de Catherine de Médicis.

 

 

En 1578, Catherine de Médicis, voulut la faire renouer avec son mari, Henri de Navarre. Elle  ramena Marguerite  à la cour du Béarnais . Là, les deux époux s'ignorèrent, chacun y vécut  librement,  jusqu’en 1582.

 

En 1582, Marguerite alla en Provence où elle voulut fonder un royaume indépendant, mais elle échoua.

 

 

En tant qu'épouse du roi de Navarre, elle joua  un rôle pacificateur dans les relations orageuses entre son mari et la monarchie. Ballotée entre les deux cours, elle s'efforça de mener une vie conjugale " heureuse " mais la stérilité de son couple et les tensions politiques propres aux guerres de religion eurent raison de son mariage. Malmenée par un frère ombrageux, rejetée par un mari léger et opportuniste, elle choisit en 1585 la voie de l'opposition.

 

1586, Henri de Navarre la fit  enfermer au château d’Usson, en Auvergne, où elle vécut une demi-captivité de dix-huit à vingt années.

 

En 1592, les négociations ayant pour but de lui faire accepter la dissolution de son mariage avec Henri de Navarre furent conclues en 1599. Elle conserva  son titre de reine

 

En 1605, elle revint à Paris et se fit construire un hôtel particulier,  rue de Seine.

C'était une femme extrêmement intelligente qui eut une vie malheureuse. Elle essaya de compenser en se grisant dans l'alcool et les fêtes galantes.

La Reine Marguerite  fut un vecteur de la " pensée néoplatonicienne " qui prônait la suprématie de l'amour platonique sur l'amour physique.

 

 Gravure de l'hôtel de la reine Margot, plan de Mérian, vers 1615.


Femme de lettres reconnue, esprit éclairé, mécène extrêmement généreuse, la Reine Marguerite joua un rôle important dans la vie culturelle de la cour.

Elle  décéda le 27 mai 1615.

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 19:53

 

 

 

Les huit guerres de religion (1562-1598)

 

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Huit guerres  se succédèrent sur une durée de 36 ans, entrecoupées de périodes de paix fragile.

 

La paix de Saint-Germain mit  fin à trois ans de  guerres civiles entre catholiques et protestants. Cette paix était précaire car les catholiques,  les plus intransigeants ne l'acceptaient pas.

 

Le retour des protestants à la cour de France les révoltait , mais la reine mère, Catherine de Médicis et  le roi  Charles IX voulaient rétablir la paix interne. Ils rappelèrent Gaspard de Coligny, le chef des protestants, dans le conseil royal. Pour concrétiser la paix entre les deux partis religieux, Catherine de Médicis arrangea le mariage de sa fille Marguerite avec le  protestant, Henri de Navarre, le futur Henri IV.

 

 

                                                       L'amiral de Coligny

 

Coligny avait beaucoup  d'influence sur le jeune roi, Charles IX en fit son favori en l'appelant familièrement « mon père ». Inévitablement, la reine mère en  conçut de la « jalousie »

 

 

                                                   Marguerite de Valois " La reine Margot "

 

Le mariage de Marguerite de Valois et d' Henri de Navarre fut  célébré le 18 août 1572 . Ce fut une  occasion de festivités grandioses auxquelles furent conviés tous les grands du royaume, y compris les protestants. . Le mariage fut l'occasion de la  présence  d'un très grand nombre de gentlhommes  protestants,  venus escorter leur prince, .Henri de navarre,  à Paris. . Les Parisiens, catholiques extrémistes,  n'acceptaient pas la présence des protestants..

 

Le 22 août 1572, un attentat à l' arquebuse,  fut  perpétré contre Gaspard de Coligny, il s’en tira  avec un doigt arraché et une blessure au bras gauche. Les soupçons s’orientèrent  vers  les Guise et  Catherine de Médicis

 

 

Quatre jours après le mariage d'Henri de Navarre, le futur Henri IV, et de Marguerite de Valois, un attentat contre l'amiral de Coligny échoua . Craignant d'être compromise par l'enquête, Catherine de Médicis " arracha " à son fils,  le  roi Charles IX,, l'ordre de mettre à mort tous les chefs protestants. Ce fut le déclenchement du massacre de la Saint Barthélemy. 

 

Coligny et la plupart  des chefs protestants furent tués dans la nuit du 23 au 24 août.

Le peuple se déchaîna, faisant environ 3 000 victimes. De nombreuses villes suivirent l'exemple de la capitale.

 

 

Le « commando » du duc de Guise fut mené rue de Béthisy, au logis de l'amiral de Coligny, qui fut tiré de son lit, achevé et  défenestré.

Les nobles protestants logés au Louvre furent évacués du palais puis massacrés dans les rues avoisinantes

Leurs corps rassemblés devant le palais, furent dénudés, traînés dans les rues puis jetés dans la Seine.


Au cours de la nuit , les assassinats ciblés des chefs protestants se transformèrent en massacre généralisé de tous les protestants, sans considération d'âge, de sexe ou de rang social.

 

 

Alertés par le bruit et l'agitation de l'opération militaire, les Parisiens les plus exaltés se laissèrent emporter par la peur et la violence. Ils attribuèrent à tort le trouble nocturne aux protestants et se mirent à les poursuivre, pensant agir pour la défense de leur ville.  Le tocsin aurait sonné à la cloche de l'église Saint-Germain-l'Auxerrois, proche du Louvre, tocsin rapidement repris par d'autres clochers de la ville.

 

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                   Massacre de la Saint Barthélémy à Pont-à-Mousson, en Lorraine

 

Il faudra attendre l'avènement du roi Henri IV pour voir la fin des guerres de religion

 

Ce fut l'acte majeur du roi Henri IV car il institua la coexistence religieuse entre catholiques et protestants et imposa la paix en France après 36 ans de guerre civile

 

 

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 17:43

Comment lutter, pour ralentir le réchauffement de la planète ?

 

 

La biomasse est la 2ème énergie renouvelable dans le monde. Elle permet de produire de l'électricité, de la chaleur via la combustion de déchets et de résidus de matières organiques végétales ou animales.

 

 

 

La biomasse est utilisée par l'homme depuis qu'il maîtrise le feu Elle reste la première énergie renouvelable utilisée dans le monde,

L'énergie tirée de la biomasse intéresse à nouveau les pays riches confrontés au dérèglement climatique et à la perspective d'une crise des ressources en hydrocarbures fossiles. C'est une filière en développement rapide, y compris sous des formes industrielles avec les agrocarburants et le bois énergie à usage industriel.

 

Avec 30,7 % du total mondial, les États-Unis sont le premier producteur d'électricité à partir de la biomasse, devant l'Allemagne et le Brésil (7,3 %.

 

 

 

 

On  distingue quatre   familles de  " biomasse " :

La valorisation se fait plutôt par des procédés par voie sèche, thermochimie

La valorisation se fait plutôt par fermentation ou par distillation , biologie

Elle peut être utilisée comme carburant. Il y a deux familles de biocarburants : les esters d'huiles végétales (colza) et l'éthanol, produit à partir de blé et de betterave, incorporable dans le super sans plomb sous forme d'Ethyl Tertio Butyl Ether

 

 

  • la biomasse fermentescible
    La biomasse fermentescible, c'est-à-dire : les lisiers, les résidus liquides, les déchets, est d'abord convertie en biogaz par des micro-organismes.
    Le biogaz, qui par sa composition (principalement du méthane et du gaz carbonique), est voisin du gaz naturel fossile, est ensuite brûlé dans des groupes électrogènes adaptés.

 

 

 

Le Miscanthus (ou herbe à éléphant) fait l'objet d'études au Royaume-Uni, en Belgique et aux États-Unis. Il présente l'avantage d'avoir un très bon rendement énergétique (supérieur à celui du charbon à volume égal). Il permet d'approcher un rendement de 10kWh par mètre carré et par an.

 

 

         La biomasse, énergie renouvelable

http://energie-nature.wifeo.com/energie-renouvelable.php


Le MiSCANTHUS 



On l’appelle aussi herbe à éléphants, ou encore roseau de Chine, le miscanthus géant est une graminée vivace à rhizome aux multiples intérêts. Cette plante possède un métabolisme de photosynthèse efficace permettant d’atteindre des rendements de 15 à 25 t de matières sèches par hectare, chaque année, d’où son intérêt pour la production de combustible.

 

D’un point de vue énergétique, les études réalisées par l’Inra (projet Régix) révèlent un rendement (énergie produite/énergie pour produire la culture) trois fois supérieur au blé. Si l’installation est coûteuse , les coûts de production étalés sur quinze ans sont trois fois moins importants que celui du blé, du fait du nombre très réduit d’interventions.

 

Pas besoin de pesticides et d’engrais

 

 

Sources :

Edf

Wikipédia

http://energie-nature.wifeo.com/

 

 

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29 décembre 2011 4 29 /12 /décembre /2011 21:27

Catherine de Médicis   naquit  le 13 avril 1519 à Florence en Italie et décéda à Blois, le 5 janvier 1589         

 

                                              Catherine de Médicis

 

Par son mariage avec le futur Henri II de France, elle devint  Dauphine et  Duchesse de Bretagne de 1536 à 1547, puis elle devint reine de France de 1547 à 1559.

 

 

Mère de trois rois de France et de deux reines :


- François II, épousa la jolie Marie Stuart

- Charles IX, épousa Elisabeth d'Autriche

- Henri III, épousa Louise de Vaudémont, princesse de Lorraine

- Elisabeth, reine d'Espagne

- Marguerite, la reine Margot, épouse d' Henri IV


 

Catherine de Médicis gouverna la France en tant que reine mère et régente de 1560 à 1564

 

 

  Catherine fut à la fois une veuve inconsolable et une femme ressuscitée. Elle s'enveloppa de crêpes noirs jusqu'à la fin et ne les quitta que deux fois en trente ans, pour les mariages de Charles IX et d'Henri III.  Ses voiles de deuil la transformèrent en une habile femme politique, rusée, qui sortait ses griffes pour défendre son fils adoré, le futur Henri III qui avait été baptisé Alexandre.

 

 

                                                                         Henri III

 

Cet Alexandre était d'une grande beauté , il aimait les vêtements somptueux, le pourpre, les bijoux et le faste. Il n'appréciait pas l'austérité des protestants.

Son ami était un prince très blond et élégant, le fils aîné du Duc de Guise   

 

 Catherine de Médicis avait deux buts :


- maintenir l'unité du royaume

- mettre sur le trône ses trois fils, particulièrement  Alexandre, le futur Henri III,<< son idole >>

 

 

                                               Le deuil de Catherine de Médicis


Malgré son deuil, elle entretenait une cour brillante qui devint un lieu d'amusement et de légèreté. Elle s'entoura d'un "Escadron volant", composé de jolies filles ! Pour empêcher les seigneurs, princes de tous rangs, de passer leur temps à fomenter des complots, elle les occupa par l'attrait du jeu et  des femmes. Plus ils perdaient d'argent, plus ils dépendaient d'elle !

 

Catherine réussit à faire marcher ensemble catholiques et  protestants contre Elisabeth d'Angleterre, elle lui reprit Le Havre et lui fit rendre Calais

Elle enchantait ses hôtes, elle réservait à chacun ses plaisirs, rendez-vous galants, plaisanteries gaillardes, bons mots ...Elle protégeait les exploits amoureux de son "Escadron volant " qui lui rendait beaucoup de services.

 

Catherine de Médicis essaya par tous les moyens de rallier protestants et catholiques par de nombreux édits. Mais sentant le danger envahir le royaume de France, elle tremblait pour son fils adoré.Pour lui, le futur Henri III, elle était prête à tout.

On sait que pour lui, elle ira jusqu'à l'horreur, elle tuera tous les " huguenots " , elle plongera la France dans un océan de sang  .

 

 

                                                                         Charles IX

 

Elle poussa le roi Charles IX, son fils, à dire  << oui >> au massacre des protestants

Cette décision déclencha le " massacre de la Saint Barthélémy le 24 août 1572 ", qui fit des milliers de morts à Paris et dans plusieurs grandes villes de France. Déterminé à maintenir l'ordre, le roi ordonna l'arrêt des massacres dès le matin du 24 août, mais ses multiples appels au calme furent trop souvent transgressés.

La santé physique du roi Charles IX avait  toujours été médiocre. Après ces dramatiques événements, elle déclina peu à peu, la fièvre ne le quittait pas , sa respiration était difficile, il décéda d'une pleurésie, le 30 mai 1574, il allait avoir 24 ans.

 

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 17:52

Comment connaître la qualité de l'eau que nous buvons ?

 

 

Qualité de l'eau


 Il n'est plus nécessaire d'aller en mairie lire le panneau concernant la qualité de l'eau de votre ville. À mettre dans vos favoris pour vérifier régulièrement.  Trouvez votre commune et vous aurez le résultat.  Très bien fait.

 

Cliquer sur le lien :

 

http://www.sante-sports.gouv.fr/resultats-du-controle-sanitaire-de-la-qualite-de-l-eau-potable.html 

 

 

 

 

 


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