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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 23:01
INFORMATIONS  , lisez  et posez-vous la question :
QUI oeuvre à la destruction des hommes et de notre TERRE ?

Réseau "Sortir du nucléaire" - Fédération de 840 associations
http://www.sortirdunucleaire.fr

Communiqué de presse du 5 août 2009
Contact presse : 06.64.100.333

64 ans après Hiroshima et Nagasaki (6/9 août 1945),
la France contribue à la prolifération nucléaire


- La France doit renoncer à exporter du nucléaire en particulier vers la Libye et l'Inde
- La France doit stopper le programme de missile M51 et la construction du Laser Mégajoule

64 ans après les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki (6 et 9 août 1945), la France contribue hélas, de diverses façons, à la prolifération nucléaire. Le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce ces pratiques irresponsables (partagées par d'autres puissances nucléaires comme les USA) qui mènent à la destruction pure et simple de la planète.

Au delà même des problèmes insolubles (risques d'accidents, déchets radioactifs, etc) posés par l'industrie nucléaire, cette dernière permet d'accéder au nucléaire militaire et constitue même un paravent parfait pour des pays qui, sous prétexte de nucléaire "civil", tentent de mettre au point des bombes atomiques.

Sous l'impulsion du Président de la République Nicolas Sarkozy, la France tente de développer une irresponsable politique d'exportation de technologies nucléaires, qui plus est vers des pays qui, même du point de vue pronucléaire, devraient être exclus de telles transactions :

- M. Sarkozy entend livrer un réacteur nucléaire au dictateur libyen Kadhafi (accord signé à Tripoli le 24 juillet 2007 dans le cadre d'un "troc nucléaire" dans l'affaired es infirmières bulgares).

- la France, dans le sillage des USA et avec la caution injustifiable de l'AIEA, veut exporter du nucléaire vers l'Inde alors que ce pays n'est pas signataire du TNP (Traité de non-prolifération) : ce statut de non-signataire écarte normalement l'Inde de toute transaction nucléaire.

- par ailleurs, l'Iran est toujours actionnaire à hauteur de 10% de l'usine française d'enrichissement d'uranium Eurodif située à Tricastin (Drôme) : la France a exporté pendant des décennies de l'uranium enrichi vers l'Iran, permettant à ce pays d'avancer grandement vers la maîtrise de l'arme atomique.

Aujourd'hui encore, en contradiction avec le TNP, la France développe ses armes nucléaires et donne ainsi de parfaits prétextes aux pays qui veulent eux aussi acquérir l'arme atomique. En particulier, il est nécessaire que la France stoppe immédiatement :

- la mise au point du missile M51, à même d'emporter des têtes nucléaires encore plus loin que ne le fait l'actuel missile M45
- la construction (près de Bordeaux) du Laser Mégajoule pour mettre au point une nouvelle génération de bombes atomiques

Pour laisser une chance à la planète, il faut stopper tous les programmes nucléaires, qu'ils soient "civils" ou militaires (les faits montrent que cette distinction est purement théorique). C'est la seule façon d'éviter de nouveaux drames comme ceux d'Hiroshima, de Nagasaki, ou de Tchernobyl (catastrophe nucléaire du 26 avril 1986).

Contact presse : 06.64.100.333

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 22:45

Ouvrons les yeux ! Soyons curieux ! La radioactivité est un mal insidieux, indolore ! Les effets sont pervers ! Quand la maladie est déclarée, la souffrance est intolérable ! .....Je ressens une grande lassitude en constatant  l'inconscience et  le laisser faire ! Tous ces enfouissements à travers toute la France est comparable à une guerre ! Les victimes sont et seront nombreuses !  Le témoignage qui suit est un aperçu de toutes ces misères ! Lisez - le attentivement ...

Armenews - mercredi 29 juillet 2009

 

Vingt ans après, une génération nouvelle d’enfants ne reçoit pas les traitements nécessaires pour les maladies causées par Tchernobyl. La peau de Sennik Alexanian a jauni, ses os ressortent, ses yeux sont enflés. M. Alexanian est âgé de seulement 49 ans mais son système immunitaire s’est effondré. Comme des centaines de ses compatriotes sa vie est divisée en deux périodes : l’avant et l’après Tchernobyl.

Comme 3000 autres Arméniens - et comme des dizaines de milliers de personnes à travers l’Union Soviétique -, M. Alexanian avait été envoyé pour aider à la réorganisation, suite à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl il y a vingt ans. La moitié des Arméniens envoyés là-bas connaissent de graves problèmes de santé causés par les radiations subies et 350 sont déjà morts.

Le 25 avril, un groupe de sauveteurs arméniens a été reçu et récompensé par le premier ministre M. Andranik Margarian, qui leur a promis davantage de soutien, mais beaucoup de gens assurent qu’ils ont été abandonnés par le gouvernement de l’Arménie indépendante. « Je suis allé à mon travail, mais ils m’en ont empêché », se souvient M. Alexanian, qui travaillait comme chauffeur routier en 1986. « Ils nous ont mis dans des trains sans nous dire, ni à notre famille, où ils nous envoyaient. Si je n’y étais pas allé et si je m’étais enfui, ils m’auraient jugé comme ennemi du peuple. »

Personne n’informa les sauveteurs des dangers invisibles de la zone où ils pénétraient. « Les radiations n’ont ni couleur ni odeur, tu ne peux pas les repérer », ajoute M. Alexanian. « On a juste commencé à se sentir moins bien, on avait continuellement mal à la tête, des vertiges, on saignait toujours du nez. »

M. Gevorg Vardanian, qui préside actuellement l’Association arménienne de Tchernobyl, a passé onze mois à Tchernobyl et souffre d’une grave maladie causée par les radiations. « En Ukraine l’opinion publique ignorait ce qui était arrivé. Lors du défilé du 1er Mai, une pluie radioactive est tombée sur les gens, rappelle-t-il. Le plus terrible c’est qu’il y avait des étudiants parmi ceux qui emmenèrent les gens hors de Tchernobyl. Ils n’ont jamais su qu’on les avait emmenés dans une zone dévastée. »

Six ans après la catastrophe, ce fut la fin de l’Union Soviétique et les nouveaux Etats indépendants, tels que l’Arménie, durent prendre en charge les sauveteurs. Or, contrairement à beaucoup d’autres pays, l’Arménie n’a pas affecté un budget conséquent au traitement médical des survivants de Tchernobyl. Bien que pouvant bénéficier de contrôles médicaux deux fois par an, les malades disent qu’en général, ils ne les ont même pas eus.

M. Alexanian nous dit que sa santé se détériore chaque jour davantage, mais qu’il n’a pas reçu d’argent pour se soigner. Sa famille a vendu tout ce qu’elle pouvait, même leur appartement. Il reçoit une pension de 21 000 drams, soit l’équivalent de 46 $, chaque mois, mais, selon lui, il aurait besoin de beaucoup plus pour acheter ne serait-ce que l’un des médicaments qui lui sont nécessaires.

« Lorsque nous nous adressons aux services spécialisés pour obtenir une aide, ils nous disent sournoisement - précise M. Alexanian : "Vous n’auriez pas dû y aller". Ça ne dépendait pas de nous, personne n’est allé vers une mort lente en le sachant. »

Il y a six ans, sa femme et lui ont eu un fils, mais l’enfant a été aussi marqué par les conséquences de Tchernobyl. Le petit Vachagan est né avec des problèmes de santé chroniques , souffre d’épilepsie et de crises nerveuses. Selon M. Gevorg Vardanian, beaucoup de sauveteurs arméniens ne peuvent plus travailler. Ils vivent pauvrement et manquent d’argent pour leurs besoins les plus élémentaires.

« On pensait que nos problèmes qui avaient commencé à Tchernobyl se termineraient en Arménie¸ mais apparemment ils ne sont pas près de finir, nous dit M. Vardanian. Ce ne sont pas seulement les sauveteurs, mais plus de trente pour cent de leurs enfants qui souffrent de nombreuses déficiences et connaissent de graves problèmes de santé. Beaucoup n’ont même pas la chance d’emmener leurs enfants chez un médecin. »

D’après M. Vardanian, le gouvernement arménien n’a pas assumé efficacement ses responsabilités. « Nous n’avons aucune loi spécifique pour défendre les droits de ceux qui ont participé aux tâches d’urgence à Tchernobyl et pour leur donner les mêmes avantages dont bénéficient les autres sauveteurs dans l’ancienne Union Soviétique. »

Selon M. Vardanian, le gouvernement arménien a ratifié un traité qui prévoyait la mise en œuvre d’une loi protégeant les survivants de Tchernobyl, mais jusqu’à présent une telle loi n’a pas encore été adoptée. C’est seulement au début de cette année que la commission parlementaire aux affaires sociales, à la santé et à l’environnement a rédigé un projet de loi garantissant une protection aux victimes de Tchernobyl et à leurs enfants. Selon M. Gaguik Mkheyan, président de cette commission, « le projet de loi est en discussion ». Son coût est toutefois déjà critiqué par des ministres du gouvernement.

« A mon sens, l’Arménie n’a pas besoin d’une telle loi », nous a déclaré Mme Jemma Baghdasarian, directrice du service des handicapés et des personnes âgées au ministre du Travail, arguant du fait que la législation courante en matière de protection sociale assure aux survivants de Tchernobyl un suivi satisfaisant. Selon M. Nikolaï Hovhanissian, directeur du Centre arménien de soins et de traitement des brûlures liées à la radioactivité, qui déclare comprendre la cause des sauveteurs de Tchernobyl, l’Arménie n’a tout simplement pas les moyens de s’en occuper.

« L’Etat envisage de dépenser 100 000 drams (222 $) pour chaque malade, en incluant le coût de l’électricité utilisée par l’hôpital, les salaires du personnel médical, les médicaments et la nourriture, précise M. Hovhanissian. Que dire à cela ? Cette somme ne suffirait même pas à résoudre une partie des problèmes des patients. »

Les survivants eux-mêmes placent peu d’espoir dans cette nouvelle loi. D’après eux, le budget existant est déplorablement inadapté. « On a l’impression d’avoir tout le monde contre nous, on est comme des cadavres ambulants, dont personne ne veut, » nous dit M. Vazguen Gyurjinian, un survivant de Tchernobyl. M. Gyurjinian, électricien, était âgé de 28 ans lorsqu’il fut envoyé dans la zone de la catastrophe. Agé maintenant de 46 ans, il s’exprime d’une voix rauque et respire avec difficulté. Il a déjà eu trois attaques cardiaques. Sa troisième fille, Lusine, née à son retour, était handicapée de naissance et ne reçoit que 3 600 drams (environ 8 dollars) par mois d’aide de l’Etat.

« Ce n’est pas seulement nous, pour qui la vie est maintenant un fardeau, qui avons besoin de cette loi, mais nos enfants et nos petits-enfants, déclare M. Gyurjinian. Certains parmi nous ont peut-être des enfants en bonne santé, mais cela ne nous garantit pas de ne pas avoir des petits-enfants malades. Nos gènes ont subi de graves dommages. »

Tchernobyl / Arménie : les victimes souffrent toujours

par Marianna Grigorian et Gayane Mkrtchian, journalistes à ArmeniaNow, Erevan. Traduction Georges Festa.
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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 22:52

Le Parisien - 18 juillet 2009

Quand EDF combat les économies d’énergie

Voltalis, un fabricant de boîtiers destinés à économiser l’électricité, vient d’être condamné à verser une taxe à EDF, qui s’estime lésée par cette technologie. Au grand dam des usagers.


Une décision « injuste et partiale ». Voilà comment Pierre Bivas, PDG de Voltalis, opérateur énergétique spécialisé dans la gestion de l’énergie pour les entreprises et les particuliers, qualifie la décision de la Commission de régulation de l’énergie (CRE). Selon nos informations, celle-ci vient de donner raison à EDF qui réclamait une « taxe » pour compenser le manque à gagner résultant des économies d’énergie réalisées par les clients de Voltalis.

Cette entreprise, créée en 2007, a en effet mis au point un boîtier qui se fixe entre le compteur EDF et le tableau électrique et permet de réaliser des économies d’énergie, déclenchées en temps réel par Internet, en stoppant par exemple le chauffage ou la climatisation. Des économies d’énergie qui allègent la facture des clients, au détriment d’EDF.
Le fournisseur d’électricité demandait ainsi « une rémunération de l’énergie effacée » par Voltalis. « Ceci signifie que, si un ensemble de clients d’EDF acceptent de réduire leur consommation, EDF exige d’être payé comme s’ils avaient consommé ! » précise Pierre Bivas. Cette taxe serait de l’ordre de 70 à 80 % des revenus de Voltalis, autant dire une ponction qui pourrait se révéler fatale pour l’entreprise. Les autres fournisseurs d’énergie (Poweo, Direct Energie…) se sont joints à EDF tout en réclamant une taxe d’un montant bien inférieur.

Une décision surprenante

Pierre Bivas estime qu’EDF cherche à freiner la généralisation de ce système car elle ne possède pas encore la technologie pour la développer elle-même. S’il ne s’étonne pas du lobbying effectué par l’opérateur historique, il regrette que la CRE s’en soit fait l’intermédiaire. « C’est une décision contraire à la mission de la CRE de servir les intérêts du consommateur, contraire au Grenelle de l’environnement et contraire aux lois du marché car elle constitue une entrave à la concurrence », s’indigne Pierre Bivas.
Une décision d’autant plus surprenante que le 18 juin, la Ferc, l’équivalent américain de la CRE, encourageait au développement d’un système analogue qui permettrait d’économiser 20 % de l’énergie électrique consommée aux heures de pointe. Pierre Bivas ne compte toutefois pas en rester là : « Voltalis se réserve la possibilité de recourir à toutes les voies de droit pour faire rétablir la prééminence des consommateurs sur l’intérêt des fournisseurs, et au-delà de l’intérêt général comme de la protection de notre planète, tous menacés par cette décision. » Contactée hier, EDF n’a pas souhaité faire de commentaire.

Note du Réseau "Sortir du nucléaire" : après vérification, il ne s'agit pas d'une plaisanterie. A ce compte, sous peu, il sera obligatoire en France de consommer beaucoup d'électricité pour "justifier" le parc nucléaire...


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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 22:32

L'information qui suit devrait réveiller les consciences ! Tous les responsables de l'énergie nucléaire devraient faire preuve de prudence, ce serait un acte responsable et de respect de la santé et de la vie de leurs concitoyens !

Politis - vendredi 17 juillet 2009 - Claude-Marie Vadrot

Forte suspicion d’un sérieux incident à la centrale de Dampierre (Loiret)

Dans la nuit du 8 au 9 juillet, l’un des bâtiments de réacteurs de la centrale nucléaire de Dampierre en Burly, dans le Loiret, aurait été victime d’un dégagement de vapeur ou de gaz radioactifs au cours des travaux de maintenance qui se poursuivent depuis plusieurs semaines ; des travaux qui concernent les réacteurs 4 et 1, ce dernier venant tout juste d’être remis en route. Une maintenance essentiellement assurée par des intérimaires.

Un choix d’EDF dont la contestation, ainsi que des questions de salaire, a alimenté une longue grève d’une partie du personnel qui dure depuis le mois d’avril. Ce qui contraint la direction de la centrale à « requérir » les techniciens, technique qui a entraîné un affaiblissement du mouvement mais sans parvenir à empêcher les travaux de maintenance de prendre tellement de retard que les deux réacteurs à l’arrêt ne pourront pas être remis en route comme prévu au cours de l’été. D’autant plus, à en croire les annonces passées dans les agences d’intérim de la région, tendent à prouver que la centrale cherche désespérément des ouvriers et des techniciens jouissant d’une « habilitation nucléaire ».


Malgré les démentis de la direction, l’incident survenu au coeur de la nuit et dont le bruit a été perçu pendant prés de 40 minutes par de nombreux habitants réveillés en sursaut, parait avéré et les effluents gazeux relâchés paraissent bien avoir été radioactifs, même si leur teneur, assure un syndicaliste, n’a pas atteint un niveau élevé.

Une affirmation qui, faute de vérifications possibles, ne peut pas être considérée comme suffisante pour écarter un grave incident. Incident que la direction de Dampierre masque en racontant une invraisemblable opération d’essais de soupapes en pleine nuit. L’Autorité de Sûreté Nucléaire ne parait pas avoir été informée alors qu’il ne s’agit pas du premier incident dans cette centrale.



L'espoir vient de l'AUBE, cet article du Monde est un espoir de voir enfin " qu'au nom du principe de précaution" des élus refusent de mettre leur région en péril ! Je me demande si les élus de la Meuse sauront atteindre le même niveau de sagesse ....

Le Monde - 19 juillet 2009


Deux villages de l'Aube renoncent au stockage des déchets radioactifs FA-VL


Face à l'hostilité croissante de la population et des écologistes, les deux communes de l'Aube sélectionnées par le gouvernement et l'Agence Nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra) pour y installer un centre d'enfouissement de déchets nucléaires de faible activité à vie longue (FA-VL) ont préféré se désister.
Les protestations sont allées crescendo depuis que les noms de ces deux villages aubois (74 habitants à Pars-lès-Chavanges, un millier à Auxon) sont sortis du chapeau, le 24 juin. Ces communes avaient été choisies parmi 42 encore en lice, sur les 3 115 pressenties à l'origine. Joëlle Pesme, maire de Pars-lès-Chavanges évoque même un "déchaînement de violence", un déluge d'insultes et de menaces, orales ou écrites. Ce climat délétère a fait reculer de nombreux conseillers municipaux. Pars a fait machine arrière dès le 4 juillet et l'assemblée délibérante d'Auxon a exigé la convocation d'un conseil municipal extraordinaire afin de délibérer en faveur du retrait de la candidature. Le maire d'Auxon, Jean-Louis Caillet, a jusqu'au 10 août pour se plier à cette injonction.

M. Caillet a le "sentiment d'un inimaginable gâchis". "Nous sommes une région pauvre, et ce centre de stockage représentait une opportunité unique de développement, avec la création de 200 emplois à terme, explique-t-il. Les retombées économiques pour la commune auraient été de l'ordre de 1,5 à 2 millions d'euros par an, quand notre budget atteint 1 million d'euros, sans oublier les quelques dizaines de millions d'euros qui auraient profité à l'ensemble du territoire."

TOURISME VERT

Deux centres de stockage sont déjà implantés dans l'Aube. Ce département de Champagne-Ardenne semble en effet très apprécié par l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, tant pour la qualité de son sous-sol argileux que, jusqu'à présent, pour le caractère conciliant de la population locale. Le refus cette fois a été partagé à la fois par les antinucléaires et par les représentants des communes avoisinantes.

Présidente de l'association Auxon dit non - pendant de l'association Ni à Pars, ni ailleurs -, Laetitia Carougeat s'est opposée avec vigueur au centre de stockage : "Nous ne voulons pas laisser souiller les terres que nous ont léguées nos ancêtres. Enfouir, c'est favoriser l'oubli et l'abandon", explique-t-elle.

L'action des associations "au nom du principe de précaution" a été relayée par la grogne de maires et présidents de communautés de communes qui misent sur le tourisme vert pour développer leur territoire, associé au vignoble champenois. Les édiles misent d'ailleurs sur l'extension attendue de l'aire d'appellation champagne, qui autorisera une quinzaine de communes auboises supplémentaires à produire le précieux raisin. L'une d'entre elles se trouve à une dizaine de kilomètres seulement de l'ex-futur site de l'Andra.

Contraints de modifier leur projet, l'Etat et l'Andra vont devoir repêcher d'autres candidats dans le réservoir des communes "très intéressantes" ou "intéressantes" d'un point de vue géologique. Cinq communes auboises figurent sur cette liste.

Les pouvoirs publics prendront-ils le risque de déplacer le problème dans un département où une centrale nucléaire, celle de Nogent-sur-Seine, avait pu voir le jour il y a une vingtaine d'années contre le gré des habitants ? "Aujourd'hui, ce ne serait plus possible", estime le maire de la ville.

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15 juillet 2009 3 15 /07 /juillet /2009 21:55

INFORMATIONS:

Allemagne : l'autorité de sûreté nucléaire critique un site de déchets

AFP - 15 juillet 2009 - BERLIN - Le président de l'Autorité de sûreté nucléaire allemande (BfS), Wolfram König, a vivement critiqué mercredi les conditions de stockage de déchets radioactifs dans une mine de sel désaffectée, appelant à sa fermeture. Ses critiques font suite à un contrôle mardi de la mine d'Asse, en Basse-Saxe (nord) où de nouveaux taux de radioactivité ont été détectés par 900 mètres de fond.

Selon M. König, s'exprimant à la radio Deutschlandfunk, des infiltrations d'eau sont quasi-permanentes dans la mine où 126.000 fûts contenant des déchets faiblement ou moyennement radioactifs ont été stockés entre 1967 et 1978. La mine d'Asse, près de Wolfenbüttel, avait été au centre d'une polémique il y a un an quand une contamination avait été découverte et tardivement révélée.

Il y a six mois, les autorités ont en outre révélé qu'une des chambres souterraines de stockage menaçait de s'écrouler et avait dû être renforcée par des pans de béton. Selon M. König, les déchets doivent être progressivement évacués de la mine pour être stockés ailleurs.

Peut-on imaginer où est cet ailleurs ?



Stockage de déchets radioactifs : les communes jettent l'éponge



Stockage de déchets radioactifs : les communes jettent l'éponge

 

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Jocelyn Peyret

Coordination nationale actions & groupes

Reseau Sortir du nucleaire

30 rue du Nord

68000 Colmar

Tel fixe : 03 89 41 80 95

Portable : 06 20 36 57 17

Mail :

 

jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr

Web : http://www.sortirdunucleaire.org

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Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire

Rassemblement européen les 3 et 4 octobre 2009 à Colmar (Alsace)

Informations, départs groupés et programme sur : http://www.fermons-fessenheim.org

 

Information relayée par le Réseau Sortir du nucléaire, Fédération de 800 associations - http://www.sortirdunucleaire.org

Consultez l'Agenda des actions organisées partout en France sur : http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?rubrique1

REIMS - Les deux communes de l'Aube retenues pour la recherche d'un site de stockage de déchets radioactifs, ont retiré leur candidature ou sont en passe de le faire, a-t-on appris mercredi auprès des mairies. Pars-lès-Chavanges a déjà retiré sa candidature au cours d'une délibération et Auxon s'apprête à le faire au cours d'un conseil municipal extraordinaire.

L'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactif (Andra) avait annoncé le 24 juin la présélection des deux communes de l'Aube en vue de la construction d'un site de stockage souterrain de déchets radioactifs de faible activité à vie longue (FAVL) à l'horizon 2011.

"Nous avions organisé avec l'Andra une réunion d'information pour la population le 29 juin", a expliqué Joëlle Pesme à l'AFP la maire de Pars-les-Chavanches, commune rurale de 75 habitants. Selon elle, "ça a vite tourné à la cacophonie, et l'irrationel l'a finalement emporté. Le débat avec les associations antinucléaires était impossible". Le 4 juillet, lors d'un conseil municipal extraordinaire, "le retrait de Pars-les-Chavanges a été voté à l'unanimité pour apaiser ce climat délétère", a précisé la maire DVD de 64 ans qui affirme avoir reçu des "menaces de mort".

Le climat a également évolué à Auxon où le conseil municipal, qui avait voté à une très large majorité la candidature, demande maintenant au maire la tenue prochaine d'un conseil exceptionnel pour voter le retrait. "Les élus ont consulté la population qui est majoritairement contre le site, la peur s'est installée et c'est irréversible", a précisé l'adjoint au maire d'Auxon Gérard Fardet. Selon lui, il est impossible d'avoir un débat constructif avec les opposants,"tout est contesté même ce qui est incontestable. (..) J'aurais préféré un débat fondé sur l'intelligence et non sur les passions irrationnelles".

Laetitia Corougeat qui préside l'association d'opposants au projet de site d'enfouissement "Auxon dit non", affirme au contraire "révéler les problèmes liés au stockage. Ce sont les élus et l'Andra qui n'ont pas su répondre correctement aux inquiétudes des populations". "L'Andra a des moyens financiers colossaux, mais plutôt que d'acheter les communes, nous pensons que ces moyens devraient être utilisés pour traiter les déchets sur place. Enfouir c'est favoriser l'oubli et nous pensons aux générations futures", a-t-elle poursuivi.

L'Andra a pris acte de cette situation. "Le projet a toujours été fondé sur le volontariat et les élus peuvent se retirer quand il veulent", a commenté le député de l'Oise François-Michel Gonnot, président de l'Andra. Il a dénoncé "la campagne de dénigrement, de violences et de mensonges inimaginables" envers les élus.

Selon lui, le gouvernement va poursuivre le processus engagé et trouver à nouveau deux communes possibles sur la base des candidatures enregistrées lors de l'appel d'offres. "Nous ferons en sorte d'expliquer mieux le projet aux élus comme aux populations avant que retentissent des effets d'annonce qui laissent libre cours à des campagnes inqualifiables", a-t-il souligné.

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14 juillet 2009 2 14 /07 /juillet /2009 14:16

TRES URGENT, MOBILISONS NOUS, TOUS A NOS TELEPHONES...
PAS DE DECHETS NUCLEAIRES, NI A AUXON, NI AILLEURS !

 




Phon'action urgente - A l'attention des habitant-e-s des départements suivants : Aube, Yonne, Côte d'Or, Seine-et-Marne, Marne, Haute-Marne, Meuse, Vosges, Moselle
Transmettez ce message aux personnes que vous connaissez dans ces 9 départements.

Poubelle radioactive : poussez les élus à dire NON !


URGENT : agissez aujourd'hui, ce week-end et la semaine prochaine (si possible avant le 14 juillet)

Deux communes de l'Aube, Auxon et Pars-les-Chavanges, viennent d'être sélectionnées par le Ministère de l'Environnement pour l'implantation d'un vaste site d'enfouissement de déchets radioactifs dits "FAVL". Fin 2008, les maires de ces deux communes s'étaient portés candidats au projet. Pars-les Chavanges est limitrophe de la Marne et de la Haute-Marne. Auxon est limitrophe de l'Yonne et de la Côte d'Or.

Ce projet "FAVL" suscite, depuis un an déjà, une forte opposition des populations, notamment dans les départements de l'Est aujourd'hui directement menacés. L'enfouissement est la pire option envisageable pour gérer les déchets radioactifs existants : tôt ou tard, la radioactivité contaminera les nappes phréatiques et l'environnement.

L'association Auxon-dit-NON fédère les habitants d'Auxon opposés au projet. Cette semaine, une réunion publique d'information y a rassemblé plus de 400 personnes ! Quant à la commune de Pars-les-Chavanges, elle vient de re-délibérer, sous la pression des habitants, pour annuler sa candidature au projet.

Aidez les habitants d'Auxon à obtenir le retrait de la candidature de leur commune à ce projet d'enfouissement de déchets radioactifs, porteur de graves risques sanitaires et environnementaux à des dizaines de kilomètres à la ronde !


Appelez par téléphone les conseillers municipaux d'Auxon favorables au projet (liste ci-dessous) :

Expliquez à chaque interlocuteur qu'il est de sa responsabilité d'élu local et de citoyen de ne pas céder aux appâts financiers de l'Andra, et d'exiger en urgence :

- que le maire d'Auxon, M. Jean-Louis Caillet, arc-bouté au projet "FAVL", réunisse son Conseil municipal sur cette question
- que le Conseil municipal annule sa candidature au projet "FAVL" en votant contre

Vous ne voulez sans doute pas qu'une nouvelle poubelle nucléaire relâche de la radioactivité dans l'Aube et les départements avoisinants.
Alors... merci de décrocher votre téléphone !

En savoir plus sur le projet "FAVL" : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/alerte-dechets.html

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Coordonnées des conseillers municipaux d'Auxon favorables au projet d'enfouissement de déchets radioactifs "FAVL" :

Les conseillers municipaux ne sont joignables que sur leur ligne téléphonique personnelle, donc :
- nommez la personne à qui vous souhaitez parler, ce n'est peut-être pas elle qui décroche

- si vous tombez sur un répondeur, vous pouvez rappeler plus tard, mais en tout cas laissez un bref message mentionnant les 2 points qui suivent :
- présentez-vous comme habitant l'Aube ou un département voisin
- exposez très clairement votre opposition au projet "FAVL" et votre demande d'un vote urgent contre ce projet de la part du Conseil municipal d'Auxon
- en toute circonstance, restez absolument courtois-e avec votre interlocuteur, même s'il s'énerve : votre appel sera peut-être le 20e qu'il recevra


M Christian BERLOT, tél : 03 25 42 01 60

M Jean-Louis CAILLET , maire d'Auxon, tél : 03 25 42 02 67

M François COUVREUX, tél : 03 51 14 81 37

M Serge DOSIERES, tél : 03 25 42 11 59

M Gérard FARDET, tél : 03 25 42 02 90

Mme Françoise GIBERT, tél : 03 25 42 13 17

M Jean-Pierre GRIGIS, tél : 03 25 42 13 46 / 09 77 31 70 18

M Thierry LORNE, tél : 03 25 70 08 85

M Emmanuel NOGARET, tél : 03 25 46 88 37

M Pierre PONT-COSSON, tél : 03 25 40 02 29 / 09 61 42 69 13

M Michaël PRUNIER, tél : 03 25 40 42 05

Mme Denise SCHILDE-CHAMPROUX, tél : 03 25 42 13 68

Mairie d'Auxon, tél : 03 25 42 11 61

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Merci pour votre action citoyenne envers ces élu-e-s, qui ont mandat pour représenter leurs administré-e-s, et non pour sacrifier leur territoire.

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Contacts dans l'Aube contre le projet FAVL :

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é #message @font-face {font-family:"Times New Roman"; panose-1:0 2 2 6 3 5 4 5 2 3; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:50331648 0 0 0 1 0;} @font-face {font-family:"Lucida Grande"; mso-font-charset:0; mso-generic-font-family:auto; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:50331648 0 0 0 1 0;} #message p.MsoNormal,#message li.MsoNormal,#message div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:"Times New Roman";} #message a:link,#message span.MsoHyperlink {color:blue; text-decoration:underline; text-underline:single;} #message a:visited,#message span.MsoHyperlinkFollowed {color:purple; text-decoration:underline; text-underline:single;} #message table.MsoNormalTable {mso-style-parent:""; font-size:10.0pt; font-family:"Times New Roman";} @page Section1 {size:595.0pt 842.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:35.4pt; mso-footer-margin:35.4pt; mso-paper-source:0;} #message div.Section1 {page:Section1;} --} Association Auxon-dit-NON : 09 77 53 04 67
Association La Q.V. : 06 71 06 81 17

Réseau "Sortir du nucléaire"

Fédération de 840 associations,

agréée pour la protection de l’environnement

9 rue Dumenge, 69317 Lyon Cedex 04 - France

Tél : 04 78 28 29 22 - Fax : 04 72 07 70 04

http://www.sortirdunucleaire.fr

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12 juillet 2009 7 12 /07 /juillet /2009 18:05


Chers amis, la motion concernant la localisation  de stockage des déchets nucléaires utilise un nouveau sigle : ZIRA, cela signifie ZONES d' Intérêts de Recherches Approfondies !
 
Les Maires ont communiqué cette information par le texte qui suit :

Stockage des déchets nucléaires

Motion concernant la localisation


Ayant pris connaissance des propositions d'implatation de ZIRA à l'intérieur de la zone de transposition par l'ANDRA  ( réunion du 25 mai 2009 ), une majorité de maires, réunis au sein de Communauté du Val d'Ornois, signataires de la présente, émettent les remarques suivantes :

° Le choix de la ZIRA devra répondre aux conditions scientifiques et géologiques répondant à une sûreté optimale

° Le choix de la ZIRA devra prendre en compte les voies de communication existantes : voie fluviale, voie ferroviaire, liaisons routières ( proximité de la RN4 ) 

° Le choix de la ZIRA devra également prendre en compte le bassin de vie le plus important ( de Gondrecourt -le -Château à Ligny -en -Barrois )

Pour l'ensemble de ces éléments, le choix de la ZIRA 2 ou 3 proposé par l'ANDRA, nous semble le plus adapté à la pousuite des recherches.

Nous sommes attachés au développement économique et social de notre territoire.

Un accompagnement financier équitable, pour l'ensemble de la Communauté  de Communes du val d'Ornois, permettra la création d'un partenariat favorisant la mise en place d'équipements et de services nécessaires à l'accueil de nouvelles populations .
                                                                                                                      Le Maire

Les ZIRAS 2, 3, 4  englobent les forêts de Bonnet et Mandres en Barrois

Nos Maires sont-ils aussi naïfs ? Croient-ils vraiment que les cadres et les ouvriers qui travailleront à l'édification du cimetière géant de déchets radioactifs hautement contaminés vont venir s'installer chez nous ? Que veulent-ils nous faire croire ?
La réalité est très différente, les entreprises arriveront avec leurs cadres et leurs ouvriers qui ne séjourneront pas sur le lieu des forages ! Quand les travaux seront terminés que restera-t-il comme emplois ?  Combien d'habitants y aura-t-il dans " les nouvelles populations ?"

L'accompagnement financier ! Le père Noël va passer ! Dans certaines communes, il a déjà déposé des enveloppes cadeaux sous forme de réfection des lavoirs ! Nouveaux lampadaires ! Espaces fleuris améliorés .....

Appelons au secours, Saint Nicolas, le bon patron des Lorrains et demandons-lui de protéger nos enfants, petits-enfants et toutes les générations futures de tous les diablotins, enfants de la radioactivitécomme la leucémie et autres cancers ....

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 00:13

Un pas en avant .... La Cour d'appel de Paris réexamine une affaire de diffamation.....

1

Le lobby nucléaire condamné pour ses mensonges

 



Pour la première fois de son histoire, la Cour d’appel de Paris a réexaminé une affaire de diffamation à la suite d’un arrêt de la Cour européenne condamnant la France pour violation de la liberté d’expression. En 2000, le Professeur Pellerin avait poursuivi Noël Mamère pour ses vives critiques de la gestion de l’information sur les conséquences en France de l’accident de Tchernobyl de 1986.

A tous les stades de la procédure en France, Noël Mamère a été reconnu coupable de diffamation malgré l’importance de la question de santé publique que posait l’accident nucléaire le plus grave de tous les temps.

C’est la raison pour laquelle Maître Antoine COMTE, avocat de Monsieur Noël MAMERE, député Vert de Gironde a saisi la Cour européenne qui, en 2007, a condamné la France en relevant la particulière raideur des juges français dans l’appréciation des propos.

Par arrêt de ce jour, la Cour de Paris a tiré toutes les conséquences de la décision européenne. Non seulement, neuf ans après les faits, Monsieur Mamère est déclaré non coupable mais de plus des publications sont ordonnées à la charge du Professeur PELLERIN, pour que le public soit informé de cette décision sans précédent et exemplaire.

2

L'Est Républicain 15/06/09

Pellets

L'Est Républicain 15/06/09

Pellets

(*) radioactifs en Italie
La justice italienne a ordonné le rappel immédiat de plus de dix milles tonnes de pellets (petits cylindres de bois servant de combustible propre) en provenance de Lituanie dont elle craint qu'ils ne soient radioactifs. Un habitant du Val d'Aoste a eu l'idée de faire analyser les pellets qu'il venait d'acheter parce qu'ils ne brûlaient pas bien. A sa grande surprise, l'analyse a prouvé qu'ils contenaient du césium 137, une substance radioactive très toxique pouvant être produite lors d'une explosion nucléaire ou par combustion dans un réacteur nucléaire. Les pellets contaminés au césium 137 ne sont pas dangereux en tant que tels pour la santé humaine mais leurs cendres et les fumées dégagées par leur combustion le sont.Les pellets potentiellement contaminés ont été importés fin 2008 de Lituanie et ont été vendues dans 11 régions du nord au sud de l'Italie.


(*) http://www.bois-de-chauffage.net/pellets.php
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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 13:30

Les Intérêts de l' Etat ne devraient-ils pas prendre en compte la santé des Français avant de chercher à faire taire la vérité ?


Loi de programmation militaire : Comment faire taire les militants

Ci-dessous un article de la revue Politis... édifiant...

http://www.politis.fr/article7307.html



Comment faire taire les militants

La ministre de l'Intérieur, sur suggestion de l'Élysée et de quelques parlementaires, prépare en secret un arrêté fondé sur un projet de loi signé du Premier ministre et du ministre de la Défense, prêt depuis le mois d'octobre 2008. Il s'agit de la loi 1216 de programmation militaire pour 2009-2014 : un texte plutôt banal s'il ne prévoyait, dans son article 5, de réorganiser et de redéfinir tout ce qui touche à la sécurité intérieure. Ce qui, une fois la loi votée, autorisera la publication d'un ou plusieurs décrets permettant de poursuivre notamment les militants écologistes et associatifs lorsque, par leurs actions, écrits ou propos, ils mettront en cause« les intérêts de l'État ». Dans ces « intérêts » seraient notamment inclus ce qui concerne les centrales, les transports nucléaires et le stockage des déchets, mais aussi ce qui touche aux installations industrielles et aux stockages classés « Seveso », qu'il s'agisse d'usines manipulant des substances dangereuses ou d'aires abritant des cuves de produits chimiques. Ce texte aurait aussi comme conséquence d'aggraver les peines encourues par les faucheurs d'OGM, car il permettrait de poursuivre les individus et les associations mettant en cause les intérêts économiques stratégiques de la France.

Dans l'exposé des motifs de la loi, on trouve en effet ce paragraphe: « Les attributions, déjà codifiées, des ministres de la Défense, de l'Intérieur, des Affaires étrangères, de l'Économie et du Budget sont redéfinies en fonction des différentes politiques qui entrent dans leur champ de compétence et concourent à la stratégie de sécurité nationale. Au-delà de ces modifications, et dans le prolongement des orientations du Livre blanc, des attributions particulières en matière de sécurité nationale du ministre de la justice et des ministres chargés de la Santé, de l'Environnement, des Transports, de l'Énergie et de l'Industrie sont codifiées. »

Au nom de la sécurité nationale, le décret en préparation permettrait donc de placer sous la protection de cette dernière toutes les actions et informations liées, par exemple, à l'environnement et aux infrastructures contestées par les associations de protecteurs de la nature et les organisations écologistes. De la même façon, tout ce qui concerne le changement climatique pourra entrer dans les informations classifiées interdites de divulgation. Classification qui, d'une part, sera bien entendu à la discrétion souveraine du gouvernement en place et qui, d'autre part, sera opposable à la fois aux militants, aux associations et aux juges d'instruction. S'ils existent encore. Les écolos ne sont bien sûr pas les seuls visés: ce texte à tout faire permettrait de poursuivre tous les agissements
« déviants ».

II deviendrait donc plus difficile d'exercer une contestation écologique. Ce dispositif pourrait être complété dès l'automne par une circulaire ou un décret - ce n'est pas encore décidé - qui compliquerait la tâche des citoyens et des associations de protection de la nature voulant attaquer des décisions de l'État et des collectivités territoriales devant les tribunaux administratifs. Les élus se disent lassés des remises en cause de permis de construire ou des tracés de routes. Depuis plusieurs années, les associations de maires demandent au gouvernement une restriction de la contestation « administrative » pour abus de pouvoir et non-respect des règles d'enquête publiques. En oubliant de rappeler que le recours aux tribunaux administratifs est souvent la seule arme des écologistes et des associations de protection de la nature.

Entre les possibilités de criminalisation de la contestation écologique et les restrictions aux recours administratifs, si ces deux réformes entrent en vigueur, l'écologie devrait peu à peu cesser de gêner le pouvoir. Pour l'instant, il est encore, au moins, possible de l'écrire sans encourir le risque d'être poursuivi... pour outrage au gouvernement.

Claude-Marie Vadrot


Pour votre info :

 


Le texte sur la programmation militaire 2009 -2014 a été adopté mardi 16 juin en première lecture par les députés français à l'Assemblée Nationale
http://www.assemblee-nationale.fr/13/ta/ta0299.asp



Il reste son passage devant le Sénat et son passage en 2ème lecture à l'Assemblée Nationale.
Pour interpeller députés et sénateurs et le faire savoir :

voir modèle de lettre sur le site internet de Lyonne Lautre
http://yonne.lautre.net/spip.php?article3397

 


France 3 Champagne-Ardenne - Les élus rejettent l'enfouissement des déchets radioactifs


France 3 Champagne-Ardenne - Les élus rejettent l'enfouissement des déchets radioactifs

 

Déchets radioactifs : dans une ambiance survoltée, Auxon dit non à la poubelle nucléaire

 

--

Jocelyn Peyret

Coordination nationale actions & groupes

Reseau Sortir du nucleaire

30 rue du Nord

68000 Colmar

Tel fixe : 03 89 41 80 95

Portable : 06 20 36 57 17

Mail :

jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr

Web : http://www.sortirdunucleaire.org

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Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire

Rassemblement européen les 3 et 4 octobre 2009 à Colmar (Alsace)

Informations, départs groupés et programme sur : http://www.fermons-fessenheim.org

 

Information relayée par le Réseau Sortir du nucléaire, Fédération de 800 associations - http://www.sortirdunucleaire.org

Consultez l'Agenda des actions organisées partout en France sur : http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?rubrique1

Pour ne plus recevoir ces informations envoyez un mail vide à : sdn_55-unsubscribe@sortirdunucleaire.org

Très difficile, très longue soirée pour le maire d’Auxon (Jean-Louis Caillet) et les représentants de l’Andra. Dans une salle bien trop petite, ils ont tenté de présenter, si ce n’est de convaincre les habitants des bienfaits du projet d’enfouissement de déchets nucléaires FA-VL. Échec complet.

La réunion de plus de 3 heures aura en réalité été l’occasion de s’apercevoir de l’opposition largement majoritaire des habitants d’Auxon et des environs à ce projet. A tel point qu’une oreille indiscrète (la mienne) aura surpris le représentant des RG déclarer au téléphone ; « Je n’arrive pas à trouver une personne favorable à ce projet». Tour à tour des habitants d’Auxon, des villages alentours, du département ont dit, avec parfois émotion et colère, qu’ils refuseraient cette nouvelle poubelle nucléaire.

Côté politique, plusieurs maires de la communauté de commune sont intervenus pour également s’opposer à ce projet, menaçant de démissionner massivement en cas de réalisation de cette poubelle. La présidente de la communauté de communes Eliane Carr a également fermement rejeter le centre de l’ANDRA, tout comme le conseiller Général Franck Simard. Plusieurs agriculteurs et la présidente de la fromagerie d’Auxon ont aussi dénoncé les conséquences économiques d’un tel projet. L’un des ces agriculteurs aura même cette formule : « Mes parents, mes grands-parents gardaient des vaches, mes petits enfants garderont des déchets nucléaires ! »

Totalement débordés par les événements, le maire d’Auxon et le sous-préfet auront les plus grandes difficultés à mettre fin à ce barnum des « anti », évitant de justesse de finir la nuit au côté d’un Michel Guéritte qui enfin, récoltait le fruit de son long travail.

Cliquer sur mercredi 1er juillet

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c51a_1920&video_number=1

Avancer le curseur 6min23


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Auboisementcorrect.com - 1er juillet 2009 - Pascal Houplon
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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 15:08

Communiqué

 

Le gouvernement vient de choisir les communes de Pars-les-Chavanges (10530) et d’Auxon (10130) pour l’implantation d’un centre de stockage de déchets radioactifs dits "FAVL".

La Fédération Grand Est STOP Déchets Nucléaires dénonce le choix de deux communes situées en plein coeur de la Champagne.
Quand s’arrêtera donc la multiplication des sites nucléaires ?
Quand s’arrêtera donc l’empoisonnement du Grand-Est de la France ?

Comment se fait-il que le gouvernement ne tienne pas compte des recommandations des conseils régionaux de Champagne-Ardenne et de Lorraine?

Le Président Nicolas Sarkozy avait pourtant déclaré dans le cadre du Grenelle de l’Environnement qu’aucune nouvelle INB (Installation Nucléaire de Base) ne serait créée en France.

En dehors des critères géologiques fondamentaux, tout le processus décisionnel réside en fait sur l’acceptation des populations. Il est clair qu’elles ne vont pas rester inactives, et qu’elles ont le soutien de la Fédération.

Ce matin même, à Pars-les-Chavanges sur le trottoir de la mairie, une association de citoyens opposés à l’implantation de cette poubelle est née. Auxon va suivre.

La Fédération Grand Est STOP Déchets Nucléaires est en train de mobiliser les 11 associations et collectifs qui la composent, pour soutenir les habitants de ces deux communes sacrifiées.

Des actions d’envergure locale, cantonale voir nationale sont en cours de finalisation.

L’image même de nos terroirs ne sortira pas indemne de cette candidature (Champagne, Cidre, Céréales, Fromage, AOC, tourisme, les grands Lacs du Der et de la Forêt d’Orient, le Parc Naturel de la Forêt d’Orient...)

La Fédération Grand Est STOP Déchets Nucléaires entend bien dire STOP à ces projets par tous les moyens possibles.


Contacts :

* Michel GUERITTE (Pars-les-Chavanges) : 06 71 06 81 17
* Loetitia CAROUGEAT (Auxon) : 09 77 53 04 67

* Michel MARIE : 06 66 95 97 77
* Jean-Marc FLEURY : 06 16 27 14 91

France 3 Champagne-Ardenne - Les élus rejettent l'enfouissement des déchets radioactifs

 

Cliquer sur mercredi 1er juillet

http://jt.france3.fr/regions/popup.php?id=c51a_1920&video_number=1

Avancer le curseur 6min23


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Auboisementcorrect.com - 1er juillet 2009 - Pascal Houplon

Déchets radioactifs : dans une ambiance survoltée, Auxon dit non à la poubelle nucléaire

 

Très difficile, très longue soirée pour le maire d’Auxon (Jean-Louis Caillet) et les représentants de l’Andra. Dans une salle bien trop petite, ils ont tenté de présenter, si ce n’est de convaincre les habitants des bienfaits du projet d’enfouissement de déchets nucléaires FA-VL. Échec complet.

La réunion de plus de 3 heures aura en réalité été l’occasion de s’apercevoir de l’opposition largement majoritaire des habitants d’Auxon et des environs à ce projet. A tel point qu’une oreille indiscrète (la mienne) aura surpris le représentant des RG déclarer au téléphone ; « Je n’arrive pas à trouver une personne favorable à ce projet ». Tour à tour des habitants d’Auxon, des villages alentours, du département ont dit, avec parfois émotion et colère, qu’ils refuseraient cette nouvelle poubelle nucléaire.

Côté politique, plusieurs maires de la communauté de commune sont intervenus pour également s’opposer à ce projet, menaçant de démissionner massivement en cas de réalisation de cette poubelle. La présidente de la communauté de communes Eliane Carr a également fermement rejeter le centre de l’ANDRA, tout comme le conseiller Général Franck Simard. Plusieurs agriculteurs et la présidente de la fromagerie d’Auxon ont aussi dénoncé les conséquences économiques d’un tel projet. L’un des ces agriculteurs aura même cette formule : « Mes parents, mes grands-parents gardaient des vaches, mes petits enfants garderont des déchets nucléaires ! »

Totalement débordés par les événements, le maire d’Auxon et le sous-préfet auront les plus grandes difficultés à mettre fin à ce barnum des « anti », évitant de justesse de finir la nuit au côté d’un Michel Guéritte qui enfin, récoltait le fruit de son long travail.

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Jocelyn Peyret

Coordination nationale actions & groupes

Reseau Sortir du nucleaire

30 rue du Nord

68000 Colmar

Tel fixe : 03 89 41 80 95

Portable : 06 20 36 57 17

Mail :

jocelyn.peyret@sortirdunucleaire.fr

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24 juin 2009


Fédération Grand-Est STOP Déchets Nucléaires
BP 17 - 52101 SAINT DIZIER Cedex - FRANCE
www.burestop.org - www.villesurterre.com
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