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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 22:56

La grippe porcine ou mexicaine fait parler d'elle ! Alerte 5 ! Tous les médias et politiques annoncent chaque jour les nouveaux cas et les mesures prises pour endiguer cette grippe .... C'est très bien, nous nous sentons protéger par toutes les mesures préventives et notre médecine.... Pourquoi toute cette mobilisation contre cette grippe ? Une grippe avec tous ses symptômes,  ça se voit ! C'est contagieux !


Les catacombes géantes que nous prépare l'ANDRA à 500 mètres sous terre à Bure / Saudron seront , si la conscience de nos dirigeants continue à ne plus faire la différence entre le bien et le mal, la raison et l'imprudence, un stockage de déchets radioactifs immortels, de très haute activité et dangereux ! Ces enfouissements de déchets radioactifs ne seront pas réversibles comme on veut nous le faire croire ! Actuellement, on est incapable de les rendre inoffensifs !
Enfouir les déchets radioactifs est une grande imprudence ! De nombreux scientifiques disent que c'est la plus mauvaise solution, qu'il y a un grand risque de contamination de l'eau, de la flore, de la faune et de l'homme ....


Au nom du principe de précaution, les fournisseurs de téléphonie mobile ont dû éloigner leurs antennes !
Au nom du principe de précaution, demandons la suspension des travaux menant à l'enfouissement des déchets radioactifs !
Au nom du principe de précaution, demandons qu'il n'y ait plus de transports de déchets radioactifs par le rail et la route !
Au nom du principe de précaution, tous les déchets radioactifs doivent rester stocker où ils sont, sur le terrain déjà contaminé !

Pourquoi vouloir répandre la contamination sur tout le territoire français !

La contamination par la radioactivité, c'est invisible, insidieux ! Silencieusement , les effets de la radioactivité s'installent , sèment des graines mortelles qui explosent en leucémies, maladies de la thyroïde , cancers de toutes sortes et pathologies graves ...

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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 21:40

La grippe porcine ou mexicaine fait parler d'elle ! Alerte 5 ! Tous les médias et politiques annoncent chaque jour les nouveaux cas et les mesures prises pour endiguer cette grippe .... C'est très bien, nous nous sentons protéger par toutes les mesures préventives et notre médecine.... Pourquoi toute cette mobilisation contre cette grippe ? Une grippe avec tous ses symptômes,  ça se voit ! C'est contagieux !

La contamination par la radioactivité, c'est invisible, insidieux ! Silencieusement , les effets de la radioactivité s'installent , sèment des graines mortelles qui explosent en leucémies, maladies de la thyroïde , cancers de toutes sortes et pathologies graves ...

Les catacombes géantes que nous prépare l'ANDRA à 500 mètres sous terre à Bure / Saudron seront , si la conscience de nos dirigeants continue à ne plus faire la différence entre le bien et le mal, la raison et l'imprudence, un stockage de déchets radioactifs immortels, de très haute activité et dangereux ! Ces enfouissements de déchets radioactifs ne seront pas réversibles comme on veut nous le faire croire ! Actuellement, on est incapable de les rendre inoffensifs !

Enfouir les déchets radioactifs est une grande imprudence ! De nombreux scientifiques disent que c'est la plus mauvaise solution, qu'il y a un grand risque de contamination de l'eau, de la flore, de la faune et de l'homme ....

Au nom du principe de précaution, les fournisseurs de téléphonie mobile ont dû éloigner leurs antennes !
Au nom du principe de précaution, demandons la suspension des travaux menant à l'enfouissement des déchets radioactifs !
Au nom du principe de précaution, demandons qu'il n'y ait plus de transports de déchets radioactifs par le rail et la route !
Au nom du principe de précaution, tous les déchets radioactifs doivent rester stocker où ils sont, sur le terrain déjà contaminé !

Pourquoi vouloir répandre la contamination sur tout le territoire français !

Voir la bande annonce sur :
http://www.youtube.com/watch?v=AEtHcN6gopE



Voici la présentation de ce reportage sur le site d'ARTE :

 

Des ouvriers du nucléaire sortent de l'ombre pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité. Une enquête exemplaire.

On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne.
 
Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés...

Malgré les efforts déployés pour alerter l'opinion (souvent sanctionnés par des licenciements), les autorités font la sourde oreille. Un malaise que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé par des experts-chercheurs, une sociologue et un ancien président d'EDF, Marcel Boiteux... "Du risque 0, nous sommes passés au risque calculé", affirme un employé.
 
Les "petits" incidents se sont multipliés, avec une centaine d'alertes de niveau 1 chaque année : en 2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la catastrophe à 7 minutes près ; en 2008, une fuite d'uranium contamine cent ouvriers à Tricastin.
 
Contrôleurs priés d'ignorer les dysfonctionnements, employés cachant les incidents par peur des sanctions, grands groupes déresponsabilisés par l'externalisation des tâches : ce constat édifiant montre combien la sécurité collective est en jeu.

 

 

 


L'avis de Johnny (administrateur du Réseau "Sortir du nucléaire") qui a visionné ce reportage lors d'une avant première à Paris le 6 mai 2009 :

Dans l’ensemble, le film est assez catastrophique sur la situation des travailleurs du nucléaire et plus particulièrement sur les conditions de la sous-traitance.

Pour autant, il est fait une certaine apologie du mythe de l’industrie nucléaire au top de la technologie et de la pointe du savoir faire français (au début de l’industrie au moins). D'autre part, les aspects négatifs de l’'industrie nucléaire (en dehors des mauvaises conditions de sous-traitance et des défauts à la sureté que ça engendre) ne sont pas abordés à l’exception d'une estimation de 2000 milliards de coût de démantèlement pour les installations européennes donnée vers la fin du film.
La parole est très souvent donnée au haut comité pour la transparence et à l'ancien PDG d’EDF.

Dans l’ensemble, il s'agit de faire un film neutre qui ne prend pas position de façon à rassembler un maximum de monde pour ouvrir le débat.

Aucun travailleur dans le film ne critique le nucléaire. Au contraire, ils aiment leur « machine » et regrettent seulement de ne pas pouvoir faire leur boulot correctement.

Je regrette notamment très fortement qu' il soit dit qu'avec l’épuisement des fossiles et du réchauffement climatique il y a un regain d'’intérêt pour le nucléaire. Par ce passage, il sous-entend que le nucléaire peut résoudre le problème du réchauffement climatique. Pareil pour l'indépendance énergétique citée sans aucune critique.  C’est vraiment dommage car le film est très bien pour montrer les conditions inadmissibles de la maintenance.

Un antinucléaire peut voir se film avec intérêt.
Un pronucléaire va dire qu'il faut faire attention à la sureté.
Les sans avis sur la sortie penseront certainement qu’il faut faire attention mais resteront surement sans avis.

 

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 00:05

Documentaire à ne pas manquer :

“RAS nucléaire,
  rien à signaler.”

sur ARTE - mardi, 12 mai 2009 à 23:00

Réalisateur : Alain De Halleux (France, 2008, 52mn)

Rediffusions : 25 mai 2009 à 05:00 et 28 mai 2009 à 09:55


Des ouvriers du nucléaire sortent de l'ombre
pour dresser un tableau inquiétant de leurs conditions de travail et de sécurité.
Une enquête exemplaire.

On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne.
 
Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés...

Urgent à signaler

Malgré les efforts déployés pour alerter l'opinion (souvent sanctionnés par des licenciements), les autorités font la sourde oreille. Un malaise que dénoncent des ouvriers principalement belges et français, éclairé par des experts-chercheurs, une sociologue et un ancien président d'EDF, Marcel Boiteux... "Du risque 0, nous sommes passés au risque calculé", affirme un employé.

Les "petits" incidents se sont multipliés, avec une centaine d'alertes de niveau 1 chaque année : en 2006, après un court-circuit, une centrale suédoise frôle la catastrophe à 7 minutes près ; en 2008, une fuite d'uranium contamine cent ouvriers à Tricastin.

Contrôleurs priés d'ignorer les dysfonctionnements, employés cachant les incidents par peur des sanctions, grands groupes déresponsabilisés par l'extermination des tâches : ce constat édifiant montre combien la sécurité collective est en jeu.

(*) désolé si cette info est un doublon

 

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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 20:02

THALASSA SUR LE SENTIER DU LITTORAL : DE LA HAGUE A DEAUVILLE



Thalassa poursuit sa route sur les sentiers côtiers de Normandie par les rivages du Cotentin et du Calvados. Des paysages et des rencontres toutes en contraste où l’on croise à la fois les beautés naturelles préservées et les jolis villages du littoral bas-normand, les implantations de l’industrie nucléaire, et les traces de l’Histoire sur les plages du débarquement. Nous partirons aussi, d’un littoral à l’autre, sur les côtes de Norvège suivre le combat exemplaire et obstiné de ceux qui luttent contre les rejets radioactifs d’une industrie située de l’autre côté de la mer, en Grande Bretagne.

 

 

http://www.planetethalassa.com/programmes/fiche.html?PROG_ID=12627154&BROA_ID=37030

L'usine de retraitement de SELLAFIELD, en Grande-Bretagne, rejette régulièrement , suite à de nombreux  incidents, accidentels ou provoqués, des effluents radioactifs. La Norvège ne possède aucune installation nucléaire sur son territoire. La catastrophe de Tchernobyl a déjà contaminé ce pays nordique. En 2000,  les Norvégiens ont eu la désagréable surprise de découvrir une nouvelle et forte contamination par la radioactivité de leurs côtes, face à la Grande-Bretagne. Après enquête, il a été établi que cette pollution vient de SELLAFIELD. La Norvège s'est mobilisée et lutte avec détermination contre l'usine de retraitement britanique. Ce combat est légitime. Le peuple norvégien et ses dirigeants sont conscients des dangers de la radioactivité et prennent très au sérieux les conseils de prudence des scientifiques et les conclusions des enquêtes menées près des installations nucléaires .

Dans l'émission Thalassa, nous avons vu l'usine française de retraitement de La Hague et toutes  ces jolies communes qui attirent  des milliers de touristes, qui se prélassent sur les plages ....Notre usine de retraitement  n'a-t-elle jamais rejeté d'effluents radioactifs ? 

Rappel de l'origine de la contamination par la radioactivité :

 Les retombées atmosphériques des explosions des armes atomiques américaines et soviétiques des années 1960, françaises  et chinoises plus récemment. Les principaux radionucléides sont des produits de fission comme le strontium 90 et le césium 137.

 Une autre source de contamination résulte des accidents survenus près ou dans le milieu marin comme le naufrage de plusieurs sous-marins nucléaires américains et soviétiques, la chute de bombardiers B52 porteurs de bombes thermonucléaires (Thulé, Palomarès), la chute d’un engin spatial (module lunaire d’Apollo 13, Cosmos 954,…)

 ou des disfonctionnements graves des centrales nucléaires (Tchernobyl) ou d’usines de retraitement (Sellafield et La Hague).

 La dernière source artificielle des radionucléides dans l’environnement provient de l’utilisation du nucléaire comme source d’énergie et la pollution peut résulter des résidus d’activités anciennes ou des rejets des installations en fonctionnement. Dans le milieu marin ce sont surtout les centrales nucléaires et les usines de retraitement du combustible usé qui déversent directement ou indirectement des radionucléides.

Les pollutions radioactives présentent deux aspects indissolublement liés : contamination et irradiation.
Les voies de contamination

 

La contamination de la flore et de la faune marines peut être externe ou interne lorsqu’il y a incorporation des radionucléides dans les tissus. Cette incorporation peut être cutanée, branchiale, digestive ou se faire par l’intermédiaire de l’ingestion de nourriture contaminée.

 

Voies d’exposition

·        Ingestion,

·        inhalation,

·        dépôt sur la peau

·        Contamination le long de la chaîne alimentaire

Effets des radiations sur le corps humain

·         Irradiation générale à forte dose:

o        modifications de la formule sanguine, troubles digestifs

·         Irradiation partielle à forte dose:

o        stérilisation, arrêt de la production hormonale, organes sensibles: peau, oeil, thyroïde, poumons, muqueuses digestives, trouble du développement du foetus

·         Effets tardifs:

o        effets cancérigènes, effets génétiques (mutations chromosomiques, mutations géniques)

Pour en savoir plus

 

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 22:14

Les élections européennes du 7 juin prochain nous invitent à interpeller les candidats afin de connaître leur avis sur le nucléaire. Ils ne s'expriment guère à ce sujet . Quand nous nous mobilisons tous contre les enfouissements de déchets nucléaires, les FAVL et les HAVL, les politiques de tous bords restent silencieux...

Sortir du nucléaire nous demande de participer à une action de masse

Participez à une grande campagne nationale d'envois de cartes postales pour interpeller les têtes de listes candidates aux élections européennes du 7 juin 2009, afin qu'elles prennent position sur les questions liées au nucléaire et à l'énergie.

 

Nous avons besoin rapidement et massivement de votre aide.

 

POUR AGIR :


• Recevez GRATUITEMENT, à votre domicile, un exemplaire du dépliant de la campagne contenant les cartes postales à envoyer aux candidats.

Cliquez maintenant sur :

http://www.ninucleaire-nieffetdeserre.org/spip.php?rubrique42


http://boutique.sortirdunucleaire.org/checkout_success.php

 

Retrouvez toutes les informations sur cette campagne sur :

http://europe-sans-nucleaire.org

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 21:12

SYNTHESE DU 6e COMITE CONSULTATIF CITOYEN

« GESTION DES DECHETS FAVL : solutions techniques et processus décisionnels »


22 avril 2009

Intervenaient à la tribune :
- Philippe LECLERCQ, Conseiller Régional délégué à la démocratie participative
- Daniel BEGUIN, Vice Président du Conseil Régional
- Bruno CAHEN, Directeur de la Maîtrise des Risques pour l’ANDRA
- Roland DESBORDES, Président de la CRIIRAD
- Cornelia HOFFMANN-BETHSCHEIDER, Vice Présidente du groupe SPD au Landtag de Sarre

Le débat était animé par la journaliste Nathalie MILION.

Philippe LECLERCQ présente les objectifs du 6e comité consultatif citoyen et Daniel BEGUIN détaille la politique régionale en matière d’environnement, notamment en faveur des énergies renouvelables dans l’objectif de diversifier le bouquet énergétique lorrain.

Une large majorité des 200 citoyens présents était manifestement opposée à l'enfouissement des déchets qu'ils soient FAVL ou HAVL, certains avaient fait le déplacement de Champagne-Ardennes. Remerciant la Région Lorraine d'avoir organisé ce débat, ils ont regretté que l'Etat ne l'ait pas proposé au niveau national en demandant aux maires de consulter les citoyens avant de proposer la candidature de leur commune pour accueillir un centre d'enfouissement.

Plusieurs citoyens, dont des maires, ont insisté sur un point : compte tenu des volumes, les communes voisines de celles qui ont accepté supporteront les conséquences alors même qu'elles auront refusé l'enfouissement sur leur propre territoire : c'est donc la totalité des citoyens du territoire concerné qui doit être consultée.

Mme Cornelia HOFFMANN-BETHSCHEIDER a également insisté sur ce point. Les élus Sarrois, unanimes, ne veulent pas de l’enfouissement : ni les nappes phréatiques ni la radioactivité ne connaissent de frontières. La Sarre proposera à la « Grande Région » de prendre position en ce sens.

D’autres citoyens ont exprimé leur inquiétude sur les incertitudes qui pèsent sur la stabilité des conteneurs de déchets FAVL et du milieu, dans le temps, ainsi que sur la possibilité de connaître leur volume, leur poids, et leur composition réelle. Comment garantir la sécurité d’un site pendant 300 ans et quel sera le contrôle pendant cette période (qualité des fûts, durée de vie des déchets…).

Un intervenant a constaté des inexactitudes dans le dossier transmis aux communes, sur la durée de toxicité notamment, qui peuvent induire les élus en erreur. Plusieurs municipalités se sont portées candidates sans avoir appréhendé les risques. Des élus municipaux regrettent de n’avoir pas pu avoir tous les éléments contradictoires avant de décider.

L’ANDRA aurait surtout mis en avant l’accompagnement financier très important pour de petites communes, quand les difficultés économiques peuvent inciter à accueillir un site d'enfouissement.

Les citoyens ont également exprimé leur mécontentement causé par le décalage qui existe entre le mode de production de l'électricité, sur lequel ils n'ont jamais été consultés, et les conséquences qu'ils doivent assumer, en accueillant les déchets produits par l'industrie nucléaire. Ils posent la question : pourquoi l’enfouissement alors que les Etats-Unis prévoient d’arrêter ce processus ? Pourquoi ne pas prendre en compte les pollutions du sol constatées en Europe, comme à Asse en Allemagne ou Soulaines en France ?

Une grande part des critiques a porté également sur l'absence d'autres voies de recherches que l'enfouissement comme mode de gestion des déchets et le non respect par la France de la convention d’Arhus, qu'elle a pourtant signée, qui impose de tenir compte de l'avis des citoyens lorsqu'ils ont été consultés, et sur le manque de transparence : on ne connaît pas officiellement le nom de la trentaine de communes qui ont accepté.

Des intervenants ont évoqué les conditions du transport des déchets dans toute la France, par rail ou par route.

La position partagée par l'ensemble des participants à ce Comité Consultatif Citoyen est une demande de moratoire sur l’enfouissement afin de prendre le temps de la réflexion. Il faut chercher d’autres solutions et fixer des objectifs de sécurité environnementale.

Pour conclure, Daniel BEGUIN constate que cette proposition de concertation arrive bien tardivement dans le débat sur l’enfouissement des déchets. Il souligne que la Région Lorraine n’a jamais été consultée sur ce dossier, que l'exécutif de la Région Lorraine est fortement opposé à la création de sites, qu'il va intervenir prochainement auprès de toutes les autorités compétentes pour les en informer.

Philippe LECLERCQ synthétise les interventions des uns et des autres et rappelle la nécessité démocratique que les avis des citoyens soient pris en compte et la poursuite de débats contradictoires.

 

 

 

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 21:59

"Le sous-sol est le pire endroit pour y stocker les déchets radioactifs. Pourquoi ? Parce qu'il contient toujours de l'eau en circulation". Claude ALLEGRE, géologue, l'a dit et écrit bien des fois dans ses ouvrages.

 Dans un stockage souterrain, l'eau étant le vecteur de contamination radioactive, il y a des opposants au site de stockage à
Bure...



Stockage géologique en France
Articles détaillés : Loi Bataille et Laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne.

En France, après 15 ans de recherche organisée en 1991 par la loi Bataille, la solution de référence pour la gestion des déchets radioactifs de haute activité et de moyenne activité à vie longue est le stockage géologique. Cette solution reste débattue du point de vue technique (sûreté du concept par rapport à un entreposage notamment) et politique (processus décisionnel, choix du site pour l'éventuel centre de stockage). Les études sont menées par l'Andra qui exploite le laboratoire de recherche souterrain de Meuse/Haute-Marne. La loi du 28 juin 2006 prévoit que le projet soit soumis au Parlement en 2015 et, sous réserve de son acceptation, l'ouverture du centre de stockage interviendrait en 2025.

Stockage géologique aux États-Unis

Articles détaillés : Yucca Mountain et Waste Isolation Pilot Plant.

Après 20 ans d'études, le Waste Isolation Pilot Plant accueille des déchets transuraniens depuis 1999.

Le site de Yucca Mountain est étudié depuis 1978 et est proposé comme site du centre de stockage pour les déchets de la production électronucléaire. Le planning prévisionnel du Département de l'Énergie des États-Unis fixe une mise en service en 2017[1].

L'élection de Barack Obama est un coup dur pour le développement de l'énergie nucléaire aux Etats-Unis. Un accord gouvernemental en faveur de nouvelles installations requiert l'approbation d'un site de stockage des déchets radioactifs. Le seul site envisagé, et déjà en construction, est Yucca Mountain, dans le Nevada. Mais son ouverture semble bien compromise.

Lors de sa campagne présidentielle, le candidat Obama a gagné au Nevada en partie grâce à sa promesse de s'opposer à l'ouverture de ce site, situé à moins de 150 km de Las Vegas, la ville la plus peuplée de cet Etat. S'il revient sur sa promesse, le président Obama pourra dire adieu aux quatre grands électeurs du Nevada, s'il vise une réélection en 2012.

. Le leader de la majorité démocrate du Nevada, Harry Reid - qui se représentera aux élections sénatoriales dans moins de deux ans -, a déclaré, le 3 décembre 2008, que le site de Yucca Mountain est "enterré", et qu'il ne laisserait pas le Sénat entériner la nomination d'un ministre de l'Energie qui serait favorable à l'ouverture de ce site.

 

Stockage géologique en Allemagne

Articles détaillés : Gorleben et Mine d'Asse.


La mine d'Asse a été utilisée au cours des années 1970 pour le stockage de déchets faiblement et moyennement radioactifs, puis en tant que laboratoire de recherche souterrain. Depuis 1995, le site est en cours de démantèlement.

Le site de Gorleben a été initialement choisi comme centre de stockage géologique pour les déchets de haute activité et de moyenne activité à vie longue. Des installations ont été construites. Le projet est cependant contesté et est bloqué par un moratoire.

AFP - 15.01.09

 

Une chambre souterraine de stockage de déchets radioactifs dans la mine de sel désaffectée de Asse, en Basse-Saxe (nord), menace de s'écrouler, a averti jeudi l'Office fédéral de protection des radiations. Des pans du toit dans cette cavité à 750 m de profondeur pourraient s'écrouler sur quelques-uns des  
 *6.000 fûts contenant des déchets radioactifs, a-t-il précisé.

 

Par mesure de précaution, le toit de ce hall où sont entreposés ces déchets depuis des années va être renforcé par des pans de béton. La mine d'Asse, près de Wolfenbüttel, avait été au centre d'une polémique en juin dernier quand une contamination avait été découverte et tardivement révélée


* 6 000 fûts ou 120 000 fûts ? Le nombre varie suivant les sources 

Critiques :

Selon Claude Allègre, ancien Ministre et Président du Bureau des Recherches Géologiques et Minières (BRGM) : « On a raison de se mobiliser contre les méthodes de stockage ; géologiquement parlant, le sous-sol est le plus mauvais endroit pour stocker les déchets à cause de l'eau qui y circule et pénètre partout. »


Dernières informations :

Protocole d'accord entre l'Andra et le Service géologique britannique (BGS)

Marie-Claude Dupuis, directrice générale de l’Andra et John Ludden, directeur exécutif du Service géologique britannique (British Geological Survey, BGS) ont signé le 29 avril 2009 un protocole d’accord pour poser des principes de coopération scientifique et technique dans le domaine des sciences de la Terre.


Sources : Wikipédia  et http://webduweb.free.fr/nuclear.htm

 

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 21:35

Les grands travaux, BURE - SAUDRON , site choisi par l'ANDRA pour enfouir les déchets hautement radioactifs à vie longue ( HAVL ) . Le terrain est acheté, il est délimité par des bornes ... il couvre 300 hectares en surface . Un sondage a été fait en profondeur à HOUDELAINCOURT. Quels sont les résultats de cette étude géologique ?

L'ANDRA cherche à nouveau 120 à 150 hectares de terrain à acheter, à proximité,  pour étaler tous ce qui sera extrait du sous-sol pour construire des galeries à 500mètres de profondeur, de 12 mètres de diamètre, sur 15 km ou plus, de long .

Les déchets  radioactifs, en barrils vitrifiés , viendront alors s'entasser sous nos pieds dans ces immenses catacombes du XXI ème siècle ! Catacombes mortelles , inconscience des hommes de notre siècle ! Le site d'enfouissement d'ASSE II , en Allemagne, démontre la stupididité de cette solution et l'incompétence des gestionnaires de déchets nucléaires.

120 000 fûts contenant des déchets de faible et moyenne radioactivité , pollué par 12 kg de plutonium, ont été enfouis en profondeur, dans une ancienne mine qui, après études géologiques, a été déclarée étanche ! Cependant, depuis 1988, ce sont 12 000 litres d'eau qui pénètrent chaque jour dans le site de stockage de déchets radioactifs de ASSE II . La radioactivité contamine cette eau.... C'est un véritable scandale national qui a éclaté en Allemagne, fin 2008, quand l'information a été divulguée ....

Les mêmes personnes qui, en 2008, affirmaient " garantir la sûreté " de ces enfouissements pendant un million d'années estiment actuellement que la stabilité du site ne sera pas garantie au-delà de 2014 !

Le Principe de Précaution fait partie de l'arsenal juridique inscrit dans la loi .

Nous sommes tous égaux devant la loi ! Je crois que c'est toujours le cas dans notre pays, le champion des Droits de l'homme !

Enfouir , enterrer, soustraire à la vue, c' est une facilité qui permet de faire disparaître des déchets encombrants par leur dangerosité ! La recherche pour décontaminer ces poubelles n'existe pas !

L'enfouissement réversible dont on nous berce, sera impossible ! 

L’exploitation et l’enrichissement de l’uranium, tout comme la fabrication du combustible nuisent à l’environnement et mènent à des maladies, voire même la mort chez l’homme. En fonctionnement normal, la centrale nucléaire de Chooz rejette de la radioactivité cancérogène dans la nature.

 

Toute centrale nucléaire produit,

par année et par Mégawatt électrique, l’équivalent en radioactivité d’une bombe de type Hiroshima.

 Ce qui veut dire que les deux réacteurs de Chooz, d’une puissance de 1450 MWe chacun, produisent en une année la radioactivité d’environ 2900 bombes Hiroshima.

 Une partie de ces substances perdent leur radioactivité rapidement, d'autres (par exemple le plutonium) restent radioactives de façon durable, avec des périodes physiques de plus de 24 000 ans
.

 Des réacteurs vieillissants, construits sur une faille active et des sols alluviaux amplifiant tout séisme, avec des cuves devenues fragiles, augmentent le risque d'accidents graves.


Excès de cancers à proximité des installations nucléaires :

Grâce à des enquêtes et à une étude des ventes du médicament Lévothyrox, l'association : La qualité de vvie à Ville sur Terre a mis en évidence qu'il y a 5 fois plus de pathologies de la thyroïde, et 5 fois plus de cancers de la thyroïde , sous les vents dominants du Centre de stockage de l'Aube ( CSA )
 Une étude scientifique publiée en 2008 en Allemagne a montré que le risque de cancer chez l'enfant augmente de 60% lorsque l'enfant habite à moins de 5 kilomètres d'une Centrale nucléaire et de 117% si on prend en compte uniquement les leucémies . L'étude montre aussi que l'excès de cancers et leucémies est détectable jusqu'à 50 kilomètres autour des installations nucléaires

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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 20:30

Est-ce possible de fuir la radioactivité ?

 

La radioactivité est dangereuse ! On nous en parle avec des mots savants, trop scientifiques pour la majorité d’entre nous ! C’est pour mieux ne pas dire la vérité ! Quand un responsable de l’énergie nucléaire essaie de nous expliquer, c’est pour nous dire que ce n’est pas plus dangereux que l’effet produit par le granit ….ou on nous donne d’autres exemples simples, comme à des enfants ….Tout cela, pour parler de ce qui est sûrement le fléau le plus dangereux de la terre …

 

Depuis la création du monde et l’apparition de l’homme sur Terre, la radioactivité et les êtres vivants cohabitaient avec sagesse …

L’homme en découvrant l’uranium et ses propriétés a produit un monstre malin ! La radioactivité s’attaque à tous les êtres vivants, sans bruit ! C’est un fantôme invisible qui traverse les murailles  et les corps, insidieusement ! 

 

 

http://www.villesurterre.com/index.php?option=com_content&task=view&id=99&Itemid=157

 Radioactivité artificielle :

 

Les 543 bombes qui ont explosé depuis 1940 à travers le monde. Les effets de la radioactivité de ces explosions ont diminué mais sont toujours actifs.


TCHERNOBYL 
en mai 1986, suite à l’accident de Tchernobyl, dans le lait, cette activité est brutalement remontée à 5 Bq/l en région parisienne et à plus de 100 Bq/l dans l’est de la France avant de diminuer fortement dans les semaines suivantes. 


VALDUC près de DIJON site militaire où on fabrique des bombes

PONTFAVERGER - MORONVILLIERS près de REIMS, centre militaire secret, expérimentations militaires où le nombre des cancers a explosé


TRICASTIN, dans la vallée du Rhône et tous les incidents de 2008.
Ce lieu a pour mission l’enrichissement du combustible nucléaire, l’uranium, pour les réacteurs français et européens


LA HAGUE, Centre de stockage de la Manche, contient 527000 mètres cubes de déchets radioactifs.
Ce centre est saturé, c’est le Centre de stockage de SOULAINES qui a pris la relève . 


BURE dans la Meuse, à la limite de la Haute-Marne Laboratoire « au centre de la terre »
le site Stop BURE

Projets d’enfouissement de déchets radioactifs à BURE - SAUDRON à 500 m sous-terre, dans des galeries de 12 m de diamètres et 15 km de long


EPR à CHOOZ ( Ardennes ) Un projet séduisant mais peu réaliste. Quelle belle région que la Champagne-Ardenne !

Du Nord au Sud :

  • La centrale nucléaire de CHOOZ
  • Le futur EPR à CHOOZ
  • La centrale nucléaire de NOGENT-SUR-SEINE
  • Le stockage d’obus avec tête à l’uranium appauvri à BRIENNE-LE-CHATEAU
  • Le futur centre de stockage de déchets radioactifs FAVL à FAViLliers
  • Le CSA à SOULAINES
  • Le TFA à MORVILLIERS
  • L’unité de transport de déchets radioactifs DAHER à EPOTHEMONT
  • Le futur Centre de tri, de reconditionnement et de stockage temporaire de déchets radioactifs DAHER à EPOTHEMONT
  • Le projet de Musée du Nucléaire à Bar-sur-AUBE (étude en cours par la Société Pro émotion)
  • Le futur centre d’enfouissement de déchets HAVL à BURE - SAUDRON
  • Et Le centre expérimental de VALDUC, un peu plus au sud...

Vive la Champagne !
Vive le champagne...

Epidémiologie : définition 

C’est  la science qui étudie la fréquence et la répartition des maladies dans le temps et dans l’espace, ainsi que le rôle des facteurs qui déterminent cette fréquence et cette répartition, au sein d’une population.  

Dans notre cas, autour de Soulaines ce facteur, c’est très probablement la radioactivité.

Radioactivité due au cumul des rejets de Valduc, de Tchernobyl, de Nogent-sur-Seine, et du Centre de Stockage de Soulaines.
Voir le chapitre
cumul des faibles doses 
 

On a le droit d’émettre quelques doutes, quand on fait l’historique des enquêtes qui ont été menées autour des sites nucléaires émetteurs d’effluents radioactifs.

En effet, curieusement, il y a toujours : 

  • un donneur d’alerte, 
  • un excès de pathologies,
  • une enquête des plus sérieuses,
  • un nombre de pathologies caractéristiques supérieur à la normale,
  • et presque toujours la même conclusion : on ne peut pas imputer ces agrégats spatio-temporels à la pollution radioactive connue et mesurée… ! 

En s’appuyant sur la découverte d’un excès de pathologies de la thyroïde, et notamment de cancers de la thyroïde, dans les villages sous les vents dominants, la Q.V, a joué le rôle de donneur d’alerte.

La nature à TCHERNOBYL :

En 1987, on a vu des sapins avec des branches aussi larges en haut qu’en bas. On a vu des feuilles géantes de chêne, de tilleul, d'acacia blanc et de marronnier.. Ces feuilles d'une dimension jamais atteinte avaient une forme tellement dénaturée, et prenaient parfois des contours si capricieux qu'on ne pouvait plus déterminer l'espèce à laquelle elles appartenaient.

Etonnamment la Nature s’adapte !  « Des pins proches de la centrale accidentée de Tchernobyl ont adapté leur génome pour résister à la contamination. Certains survivants ont en effet "blindé" leur ADN en y ajoutant des groupes chimiques méthylés. Cette réaction permet aux plantes de protéger les gènes essentiels.

Des chercheurs canadiens et ukrainiens ont vérifié en laboratoire : les jeunes pins plantés dans un terreau contaminé ont montré, après dix ans de croissance, un taux de méthylation de 30% supérieur à la normale. Parallèlement, l'Institut de biologie des mers du Sud (Sébastopol) a établi que deux espèces de vers d'un lac contaminé qui se reproduisent par autofécondation ou par accouplement ont opté pour la seconde solution sous la pression du milieu. Une façon d'assurer la survie par la diversité. Des découvertes prometteuses dans l'étude de la survie des espèces exposées à de fortes doses de radioactivité. »

 

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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 21:37

Le 7 novembre 1961, la France réalise son premier essai nucléaire souterrain. Mais le 1er mai 1962, lors du deuxième essai souterrain, un nuage radioactif s'est échappé de la galerie de tir. C'est l'accident de Béryl (du nom de code de l'essai).

Le 1er mai 1962, il y a un raté: Témoignages de Jaques Muller, alors militaire: 
"Ce jour-là, se souvient-il, c'est "en short et chemisette" qu'il assiste au "spectacle": "La montagne blanchit, le sol ondule. Pour moi, c'est très beau, cette flamme rouge et noire qui sort de la montagne (...). Le "Venez voir, c'est beau, vous ne risquez rien  !" m'empêche de réagir, et je ne suis pas le seul." Le soldat met plusieurs secondes avant de réaliser que ce qu'il voit n'est pas normal  : "Le nuage nucléaire est sorti de la montagne."C'est la panique. "Officiels, civils, curieux, tout le monde court, se véhicule, se sauve vers la base-vie - sauf peut-être les appelés, qui attendent les ordres."Le nuage atomique, lui aussi, se déplace. Tranquillement. Mortellement. Le ministre de la recherche scientifique et des affaires atomiques, Gaston Palewski, présent lors de cet accident, succombera à une leucémie en 1986. Plus chanceux, le ministre des armées, Pierre Messmer, s'en tirera sain et sauf. Bien que "fortement irradié", il a été, dit-il, "très bien soigné". Les Essais nucléaires et la santé (édité par le Centre de documentation et de recherche sur la paix et les conflits, CDRPC, Lyon, juillet  2002).


La télévision vient de nous remettre en mémoire l'irresponsabilité des autorités de l'Etat Français lors des essais nucléaires au Sahara. Actuellement, cette inconscience de certains élus et de responsables devant les enfouissements de FAVL et de HAVL se répète ! La mort, souvent dans d'atroces souffrances, de plus de 2000 personnes, lors de l'essai raté du 1er mai 1962 ne semble pas suffire pour qu'enfin la raison et la prudence triomphent .

FAVL : déchets de faible activité à vie longue contiennent des déchets radifères et des déchets de graphite

Faible activité , cette expression veut laisser croire  que ce sont des déchets peu dangereux !
 La réalité est différente , car les déchets radifères contiennent du radium-226, de très forte toxicité, qui se décompose en radon-222, gaz radioactif volatil . Vivre à proximité de ces poubelles nucléaires serait dangereux ! Du radon-222 et son descendant le polonium-210 se retrouveraient dans les poumons des riverains du site d'enfouissement. A titre d'information, à Londres,en 2006, c'est du polonium-210, ce radioélément extrêmement nocif qui a empoisonné l'ex-espion Russe Litvinenko.

Les déchets de graphite sont fortement contaminés en plutonium-239 dont 4 kg suffisent à la fabrication d'une bombe atomique. Il suffit d'inhaler un millionième de gramme de plutonium pour développer un cancer ! Les déchets graphites contiennent aussi d'autres radionucléides dont du chlore-36 qui ne perd que la moitié de sa radioactivité qu'au bout de 302 000 ans !
Donc FAVL , faible activité à vie longue n'est pas la bonne définition !
La définition appropriée est : Déchets à forte toxicité éternellement dangereux !

La radioactivité n'est jamais inoffensive, même à faible dose ! La commission internationale de protection radiologique ( CIPR ) affirme que "toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique

Si la source radioactive reste à l'extérieur, elle irradie l'ensemble du corps pendant un temps limité mais par la respiration et l'alimentation, les particules radioactives pénètrent à l'intérieur de l'organisme et peuvent s'y fixer pour toujours !

Nos élus, les Maires pour 6 ans et les Députés pour 5 ans ne peuvent pas user de leur pouvoir pour sacrifier la vie et la santé de nos enfants, petits-enfants et des générations futures ! Ce serait un manquement à leurs devoirs ! Ils ont été choisi pour leur bon sens, leur capacité à prendre des décisions utiles à la protection et au bien être de leurs concitoyens !

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  • : Les poubelles radioactives
  • : Enterrer ? Enfouir ? Ne serait-ce pas oublier ? Comment traiter les déchets radioactifs ? L'enfouissement des déchets radioactifs dans les conditions actuelles est-il acceptable ? A-t-on préparé le démantèlement des centrales nucléaires ? Les recherches scientifiques permettent-elles, actuellement, le traitement de tous ces déchets pour les rendre inoffensifs ? Sommes-nous assez informés des dangers de toutes ces poubelles nucléaires ?
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