Est-ce possible de fuir la radioactivité ?
La radioactivité est dangereuse ! On nous en parle avec des mots savants, trop scientifiques pour la majorité d’entre nous ! C’est pour mieux ne pas dire la vérité ! Quand un responsable de l’énergie nucléaire essaie de nous expliquer, c’est pour nous dire que ce n’est pas plus dangereux que l’effet produit par le granit ….ou on nous donne d’autres exemples simples, comme à des enfants ….Tout cela, pour parler de ce qui est sûrement le fléau le plus dangereux de la terre …
Depuis la création du monde et l’apparition de l’homme sur Terre, la radioactivité et les êtres vivants cohabitaient avec sagesse …
L’homme en découvrant l’uranium et ses propriétés a produit un monstre malin ! La radioactivité s’attaque à tous les êtres vivants, sans bruit ! C’est un fantôme invisible qui traverse les murailles et les corps, insidieusement !
http://www.villesurterre.com/index.php?option=com_content&task=view&id=99&Itemid=157
Radioactivité artificielle :
Les 543 bombes qui ont explosé depuis 1940 à travers le monde. Les effets de la radioactivité de ces explosions ont diminué mais sont toujours actifs.
TCHERNOBYL en mai 1986, suite à l’accident de Tchernobyl, dans le lait, cette activité est brutalement remontée à 5 Bq/l en région parisienne et à plus de 100 Bq/l dans l’est de la France avant de diminuer fortement dans les semaines suivantes.
VALDUC près de DIJON site militaire où on fabrique des bombes
PONTFAVERGER - MORONVILLIERS près de REIMS, centre militaire secret, expérimentations militaires où le nombre des cancers a explosé
TRICASTIN, dans la vallée du Rhône et tous les incidents de 2008. Ce lieu a pour mission l’enrichissement du combustible nucléaire, l’uranium, pour les réacteurs français et européens
LA HAGUE, Centre de stockage de la Manche, contient 527000 mètres cubes de déchets radioactifs. Ce centre est saturé, c’est le Centre de stockage de SOULAINES qui a pris la relève .
BURE dans la Meuse, à la limite de la Haute-Marne Laboratoire « au centre de la terre » le site Stop BURE.
Projets d’enfouissement de déchets radioactifs à BURE - SAUDRON à 500 m sous-terre, dans des galeries de 12 m de diamètres et 15 km de long
EPR à CHOOZ ( Ardennes ) Un projet séduisant mais peu réaliste. Quelle belle région que la Champagne-Ardenne !
Du Nord au Sud :
- La centrale nucléaire de CHOOZ
- Le futur EPR à CHOOZ
- La centrale nucléaire de NOGENT-SUR-SEINE
- Le stockage d’obus avec tête à l’uranium appauvri à BRIENNE-LE-CHATEAU
- Le futur centre de stockage de déchets radioactifs FAVL à FAViLliers
- Le CSA à SOULAINES
- Le TFA à MORVILLIERS
- L’unité de transport de déchets radioactifs DAHER à EPOTHEMONT
- Le futur Centre de tri, de reconditionnement et de stockage temporaire de déchets radioactifs DAHER à EPOTHEMONT
- Le projet de Musée du Nucléaire à Bar-sur-AUBE (étude en cours par la Société Pro émotion)
- Le futur centre d’enfouissement de déchets HAVL à BURE - SAUDRON
- Et Le centre expérimental de VALDUC, un peu plus au sud...
Vive la Champagne !
Vive le champagne...
Epidémiologie : définition
C’est la science qui étudie la fréquence et la répartition des maladies dans le temps et dans l’espace, ainsi que le rôle des facteurs qui déterminent cette fréquence et cette répartition, au sein d’une population.
Dans notre cas, autour de Soulaines ce facteur, c’est très probablement la radioactivité.
Radioactivité due au cumul des rejets de Valduc, de Tchernobyl, de Nogent-sur-Seine, et du Centre de Stockage de Soulaines.
Voir le chapitre cumul des faibles doses
On a le droit d’émettre quelques doutes, quand on fait l’historique des enquêtes qui ont été menées autour des sites nucléaires émetteurs d’effluents radioactifs.
En effet, curieusement, il y a toujours :
- un donneur d’alerte,
- un excès de pathologies,
- une enquête des plus sérieuses,
- un nombre de pathologies caractéristiques supérieur à la normale,
- et presque toujours la même conclusion : on ne peut pas imputer ces agrégats spatio-temporels à la pollution radioactive connue et mesurée… !
En s’appuyant sur la découverte d’un excès de pathologies de la thyroïde, et notamment de cancers de la thyroïde, dans les villages sous les vents dominants, la Q.V, a joué le rôle de donneur d’alerte.
La nature à TCHERNOBYL :
En 1987, on a vu des sapins avec des branches aussi larges en haut qu’en bas. On a vu des feuilles géantes de chêne, de tilleul, d'acacia blanc et de marronnier.. Ces feuilles d'une dimension jamais atteinte avaient une forme tellement dénaturée, et prenaient parfois des contours si capricieux qu'on ne pouvait plus déterminer l'espèce à laquelle elles appartenaient.
Etonnamment la Nature s’adapte ! « Des pins proches de la centrale accidentée de Tchernobyl ont adapté leur génome pour résister à la contamination. Certains survivants ont en effet "blindé" leur ADN en y ajoutant des groupes chimiques méthylés. Cette réaction permet aux plantes de protéger les gènes essentiels.
Des chercheurs canadiens et ukrainiens ont vérifié en laboratoire : les jeunes pins plantés dans un terreau contaminé ont montré, après dix ans de croissance, un taux de méthylation de 30% supérieur à la normale. Parallèlement, l'Institut de biologie des mers du Sud (Sébastopol) a établi que deux espèces de vers d'un lac contaminé qui se reproduisent par autofécondation ou par accouplement ont opté pour la seconde solution sous la pression du milieu. Une façon d'assurer la survie par la diversité. Des découvertes prometteuses dans l'étude de la survie des espèces exposées à de fortes doses de radioactivité. »