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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 20:36

Actuellement, les Centrales nucléaires font la une des journaux . C'est le moment de bien connaître l'uranium...

 

 

L'uranium, un métal, est un élément naturel, blanc argenté, brillant, dense et faiblement radioactif. Il est omniprésent dans la nature et on le trouve en quantités variables mais faibles dans les roches, le sol, l'eau, l'air, les plantes, les animaux et les êtres humains.

L'uranium naturel se compose de trois isotopes radioactifs caractérisés par leur masse atomique : 238U (99,27 % de la masse totale), 235U (0,72 %) et 234U (0,0054 %).

Il y a en moyenne dans l'organisme humain approximativement 90 μg (microgrammes) d'uranium qui proviennent de l'air, de l'eau et des aliments absorbés. Environ 66 % se trouvent dans le squelette, 16 % dans le foie, 8 % dans les reins et 10 % dans les autres tissus.

L'uranium est utilisé principalement dans les centrales nucléaires. Néanmoins, la plupart des réacteurs fonctionnent à l'uranium enrichi en 235U (1,5 à 3 % environ au lieu de 0,72 % normalement).

 

 

L'uranium a été mis en évidence en 1789 par le chimiste prussien Martin Heinrich Klaproth en chauffant la pechblende (UO2), un minerai d'uranium. Klaproth donna le nom d'« urane » ou « uranite » au composé qu'il venait d'identifier, en référence à la découverte de la planète (Selon la dernière définition de l'Union astronomique internationale (UAI), « une planète est un corps céleste (a) qui est en orbite autour du Soleil, (b) qui possède une masse suffisante pour que sa gravité l'emporte sur les forces de...) Uranus faite par William Herschel huit ans plus tôt (1781).

Ce n'est que cinquante ans plus tard que le chimiste français Eugène Péligot établit que l'urane était composé de deux atomes d'oxygène et d'un de métal, métal qu'il isola et nomma uranium.

Henri Becquerel (Antoine Henri Becquerel est un physicien français né le 15 décembre 1852 à Paris et décédé le 25 août 1908 au Croisic.) ne découvrit la propriété radioactive de l’uranium que beaucoup plus tard, en 1896, lorsqu'il constata que des plaques photographiques placées à côté de sels d'uranium avait été impressionnées sans avoir été exposées à la lumière (La lumière désigne les ondes électromagnétiques visibles par l'œil humain, c'est-à-dire comprises dans des longueurs d'onde de 0,38 à 0,78 micron...) du soleil ((pourcentage en masse)). Les plaques avaient été noircies par les rayonnements émis par les sels : le Français Henri Becquerel (Antoine Henri Becquerel est un physicien français né le 15 décembre 1852 à Paris et décédé le 25 août 1908 au Croisic.) avait découvert le phénomène de la radioactivité (La radioactivité, terme inventé vers 1898 par Pierre Curie, est un phénomène physique naturel au cours duquel des noyaux atomiques instables se désintègrent en dégageant de l'énergie sous forme de rayonnements divers, pour se transmuter en des noyaux atomiques plus stables. Les rayonnements ainsi émis sont appelés, selon le cas, des...) naturelle.

 

L'uranium naturel

L'uranium naturel est présent dans pratiquement tous les milieux naturels : roches et eau (L’eau (que l'on peut aussi appeler oxyde de dihydrogène, hydroxyde d'hydrogène ou acide hydroxyque) est un composé chimique simple, mais avec des propriétés complexes à cause de sa polarisation (voir Nature dipolaire...). Il y a en effet 3 mg/d'uranium par mètre (Le mètre (symbole m, du grec metron, mesure) est l'unité de base de longueur du Système international. Il est défini comme la distance parcourue par la lumière dans le vide en 1/299 792 458 seconde.) cube (En géométrie élémentaire, un cube est un prisme dont les côtés sont tous égaux. Les cubes figurent parmi les solides les plus remarquables de l'espace. C'est un des solides de Platon....) d'eau de mer (Le terme de mer recouvre plusieurs réalités.) ce qui représente tout de même 4,5 milliards de tonnes d'uranium dans les océans ! L'uranium est vraiment présent dans tous les types d'eau : le Rhône en charrie en effet près de 100 tonnes chaque année (Une année est une unité de temps exprimant la durée entre deux occurrences d'un évènement lié à la révolution de la Terre autour du Soleil.). Cet uranium provient du ruissellement des pluies sur les Alpes. L'extraction de l'uranium de l'eau est, techniquement possible, mais non rentable en 2006.

L'uranium est tout de même relativement répandu dans l'écorce terrestre, notamment dans les terrains granitiques et sédimentaires. La concentration d'uranium dans ces roches est de l'ordre de 3 g/tonne. À titre d'exemple, un jardin carré (Un carré est un polygone régulier à quatre côtés : c'est un quadrilatère qui est à la fois un rectangle (il a quatre angles droits) et un losange (ses quatre côtés ont la même longueur).) de 20 m de côté contient, pour une profondeur de 10 m, environ 24 kg d'uranium.

 

 

Effets de l'uranium sur la santé

On est sans cesse exposé à une certaine quantité d'uranium à travers la nourriture, l'air, le sol et l'eau étant donné qu'il est naturellement présent dans tous ces éléments. Les aliments, tels que les légumes, les racines, et l'eau nous procurent des petites quantités d'uranium naturel et on inhale des concentrations minimales d'uranium avec l'air. Les concentrations d'uranium dans les aliments de la mer sont en général tellement faibles que l'on peut les ignorer sans risque.
Les personnes vivant près de sites de déchets dangereux, près de mines, celles travaillant dans l'industrie du phosphate, mangeant des légumes ou des fruits issus de cultures ayant poussées sur des sites contaminés ou buvant de l'eau provenant d'un point de rejet de déchet d'uranium peuvent être confrontées à une exposition plus importantes que les autres. Les vernis à l'uranium sont interdits, mais certains artistes qui les utilisent toujours peuvent aussi être confrontés à des expositions plus importantes.

Etant donné que l'uranium est une substance radioactive, ses effets sur la santé ont été étudiés. Les scientifiques n'ont pas détecté d'effet nocif des radiations en présence d'un niveau naturel d'uranium. Cependant, des réactions chimiques peuvent se développer après l'absorption de quantités importantes d'uranium, celles-ci peuvent provoquer des problèmes de santé tels que des problèmes rénaux.
Quand on est exposé pendant une longue période à des radionucléides d'uranium, on risque de développer un cancer. Les risques d'avoir un cancer sont plus élevés lorsqu'on est exposé à de l'uranium enrichi, car il y a plus d'isotopes radioactifs de l'uranium. Cette forme d'uranium dégage des radiations nocives, qui peuvent provoquer le développement de cancer quelques années plus tard. L'uranium enrichi peut se retrouver dans l'environnement lors des accidents dans les centrales nucléaires.

 

Sources:

http://www.lenntech.fr/francais/data-perio/u.htm

http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3572

 

http://www.futura-sciences.com/fr/definition/t/chimie-2/d/uranium_4212

 

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 16:20

Le constat  qui suit n’est pas une preuve scientifique mais c’est un constat de terrain, simple et humain …

 

Les 15 et 16 avril 2011, des éleveurs de bovins français ont pu constater un comportement inhabituel de leurs animaux. Après le long séjour d’hiver à l’étable,  les bovins s’étaient régalés à brouter la nouvelle herbe depuis une bonne semaine en plein air. Dans la matinée du 15 avril, pris d’une peur inexpliquée,  ils défoncèrent les clôtures pour rentrer à l’abri. Là, ils se calmèrent. Le lendemain, 16 avril, ils refusèrent encore de sortir et ce n’est qu’en fin de journée que les animaux reprirent timidement le chemin de la prairie … Ce même phénomène s’était produit au moment de la catastrophe de Tchernobyl ! L’instinct des animaux est extraordinaire, ils sentent le danger, ils détectent ce qui n’est pas normal dans l’environnement ! Il est certain que les 15 et 16 avril, notre atmosphère et notre environnement ne répondaient pas aux normes habituelles ! Que se passait-il ? L’air était ( peut-être, particulièrement chargée de particules radioactives) , ce qui perturbait les troupeaux ?

 

Les déclarations qui suivent  confirment-elles les constats précédents ?

 

Dimanche 3 avril 2011 à 10h34


Un conseiller du Premier ministre japonais Naoto Kan a reconnu qu'il faudrait plusieurs mois pour arrêter les émanations radioactives produites par quatre des six réacteurs de Fukushima Daiichi

Quatre réacteurs ont alors commencé à chauffer dangereusement, provoquant des explosions et des dégagements de fumée radioactives.

Cet accident, le plus grave depuis la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en 1986, "va être une longue bataille", a reconnu Goshi Hosono, conseiller de M. Kan, lors d'une interview dimanche à la télévision Fuji TV.

Il a notamment souligné qu'il faudrait "probablement plusieurs mois avant de stopper les fuites radioactives". "Le plus grand défi concerne les quelque 10 000 barres de combustible usé dont le retraitement prendra très longtemps", a-t-il ajouté.

 

Paris, le 12 avril 2011 – Ce matin, l’Autorité de sûreté nucléaire japonaise a finalement classé l’accident de Fukushima au niveau 7 de l’échelle Ines. Il s’agit du niveau maximum de cette échelle, celui où est placé Tchernobyl. Les conséquences environnementales et sanitaires définitives de Fukushima ne peuvent encore être évaluées, la catastrophe étant toujours en cours. Et il s’échappe en permanence de la centrale d’importants rejets radioactifs dans l’atmosphère. Il y a trois semaines, l’IRSN déclarait d’ailleurs que la quantité de radioactivité déjà rejetée dans l’atmosphère était l’équivalent de 10 % de celle rejetée à Tchernobyl.

“La situation de la centrale japonaise nous rappelle que l’énergie nucléaire est extrêmement dangereuse“, déplore Sophia Majnoni, chargée de campagne nucléaire pour Greenpeace. “Le Japon est une grande puissance nucléaire dotée d’une autorité de sûreté compétente. L’un des enseignements que l’on peut d’ores et déjà tirer de Fukushima, c’est que le nucléaire sûr n’existe pas

 

 

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17 avril 2011 7 17 /04 /avril /2011 15:35

L’opérateur nucléaire japonais Tepco a formulé, samedi 09 avril 2011, des excuses pour les fuites radioactives émanant de la centrale de Fukushima-Daiichi,

 

 

tandis que l’agence de sûreté nucléaire annonçait que le déversement d’eau radioactive en mer durerait jusqu’à dimanche. Les excuses de Tokyo Electric Power sont intervenues au lendemain des craintes exprimées par la Chine et la Corée du Sud au sujet de la vidange des eaux contaminées de la centrale nippone frappée par le séisme et le tsunami du 11 mars, signe d’un malaise croissant face à cette crise. « Il y a près d’un mois que ce tremblement de terre a eu lieu. Je souhaite exprimer des excuses du fond de mon coeur pour les inquiétudes et les problèmes que nous causons à la société en raison de la fuite de matières radioactives dans l’atmosphère et l’eau de mer », a dit Sakae Muto, l’un des vice-présidents de Tepco, lors d’une conférence de presse. « Nous avons suscité des inquiétudes et des difficultés en prenant cette décision sans prendre assez de temps pour expliquer la question au préalable aux personnes affectées, à la presse, à l’industrie de la pêche et aux peuples d’outre-mer, ce dont nous sommes navrés », a-t-il ajouté.

 

REJETS  en MER ! OUI.....

 

REJETS dans l'atmosphère  ?  On n'en parle plus  et pourtant ils sont toujours d'actualité !

 

Nouveau tremblement de terre du 7 avril dans la même zone, un peu plus au nord dans les préfectures du nord-est

Cette secousse sismique etait  une forte réplique (7,4  sur l’échelle de Richter) du tremblement du 11 mars.

Elle a entraîné la perte des lignes de distribution électriques dans la région.

Les centrales nucléaires et d’usine de retraitement d’Aomori, déjà en arrêt depuis le 11 mars ont dû pour maintenir le refroidissement nécessaire s’appuyer sur leurs diesels.

A la centrale d’Onagawa,  il restait une ligne électrique sur quatre et le tremblement de terre a entraîné des fuites d’eau en 8 endroits sur l’ensemble des 3 tranches. De l’eau très légèrement contaminée est sortie des piscines de stockage de combustibles usés mais en quantité limitée d’environ 4litres. De l’eau a aussi été trouvée dans les bâtiments des réacteurs et des capteurs de pression dans le hall de la turbine de la tranche 3. La compagnie électrique continue à refroidir les tranches et inspecte les tranches pour s’assurer qu’il n’y a pas d’autres dommages. Aucune élévation de la radioactivité autour de la centrale n’a été constatée.


D’après l’exploitant, la centrale de Fukushima Daïchi n’a pas subi de dommages supplémentaires liés à ce dernier tremblement de terre, mais des inspections systématiques sont en cours sur toutes les tranches.


www.asn.fr                 www.nisa.meti.go.jp/english (site de l’Autorité de Sureté japonaise)

www.irsn.fr                 www.iaea.org (site en anglais)

www.sfen.fr                www.world-nuclear-news.org/ (site en anglais)

www.cea.fr

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 21:48

Avril 2011

Lettre d'information du Réseau Sortir du nucléaire

 

TCHERNOBYL, FUKUSHIMA, PLUS JAMAIS ÇA !
25 ans de Tchernobyl : agissez près de chez vous

Depuis plus d’un mois, la centrale de Fukushima rejette des quantités massives de radioactivité qui contaminent le Japon, et au-delà. Et depuis 25 ans, la catastrophe de Tchernobyl tue : elle a déjà fait 1 million de morts à travers le monde.

Un accident nucléaire majeur est possible partout, y compris dans notre pays. Pour dire que nous voulons la sortie du nucléaire et une politique énergétique responsable, mobilisons-nous !

Le Réseau "Sortir du nucléaire" coordonne 25 jours d’action du 2 au 26 avril. Déjà plus de 380 actions sont prévues dans 21 pays, dont 265 actions rien qu’en France : il y en a forcément une près de chez vous ! 70 rassemblements sont aussi organisés pendant le week-end de Pâques, joignez-vous à l’un des départs groupés.

> Voir les actions près de chez moi

À Tokyo, plus de 17 000 manifestants contre le nucléaire

Ce dimanche 10 avril, plus de 17 000 Japonais ont manifesté à Tokyo pour réclamer la fermeture des centrales nucléaires japonaises. Leur slogan : "No more nuclear".

> Voir les vidéos et les photos

Sortir du nucléaire, on sait faire !

Au niveau mondial, le nucléaire est une énergie totalement marginale, puisqu’il ne représente que 2,4 % de la consommation d’énergie. Plusieurs études démontrent qu’il est possible de sortir du nucléaire, en France, en Europe et au niveau mondial. Elles présentent des scénarios détaillés, qui reposent sur des solutions et des technologies disponibles.

> Voir les scénarios de sortie du nucléaire

Près de 10 000 manifestants demandent la fermeture de Fessenheim !

Ce dimanche 10 avril, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés pour demander la fermeture de la centrale de Fessenheim, la plus vieille de France, implantée dans une zone sismique et exposée à un risque d’inondation.

> Voir les vidéos et les photos

Opération nationale - Changeons d’ère, sortons du nucléaire

Vous aussi, participez au financement de l’impression et de la diffusion des brochures "Changeons d’ère, sortons du nucléaire" !

Si vous êtes imposable, votre souscription est déductible de vos impôts : un don de 40 € ne vous coûtera en fait que 13 €… et nous permettra de diffuser 100 brochures !

> Je participe à la diffusion des brochures "Changeons d’ère" !

 

Faites connaître cette lettre autour de vous, en la rediffusant largement à vos contacts !

Chacun-e peut s’y inscrire en se rendant sur notre site web, à la page : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/rezo-info.html

Vous utilisez Facebook ? Comme plus de 9000 internautes, suivez nos infos sur notre page :
http://www.facebook.com/pages/Reseau-Sortir-du-nucleaire/110825562273368

Nous vous remercions chaleureusement pour votre engagement à nos côtés !

L’équipe bénévole et salariée du Réseau "Sortir du nucléaire" 

Réseau "Sortir du nucléaire"
http://www.sortirdunucleaire.org

Tél : 04 78 28 29 22
contact@sortirdunucleaire.fr




 

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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 21:31
Bonjour, Les 4 associations alsaciennes (SF, CSFR, STHN, Alsace Nature) ont présenté hier en conférence de presse une lettre ouverte adressée aux conseillers régionaux et généraux (en pièce jointe le modèle CG), où nous leur demandons de faire voter en conseil une motion pour l'arrêt immédiat et définitif de la centrale, sans remplacement par tout autre type de centrale nucléaire, parallèlement au développement des énergies renouvelables et de campagnes incitant à la sobriété énergétique.
Parallèlement, l'appel des élus, initié en 2006, a récolté quelques 68 signatures de plus (à ce jour) depuis 15 jours que nous l'avons relancé auprès des mairies et conseils généraux. 254 signatures !! Vous le trouverz également en pièce jointe et vous pouvez le diffuser dans vos communes si vous ne trouvez pas encore le nom de votre maire, adjoint, conseiller municipal, (car elles sont loin d'avoir toutes répondu) ou si vous connaissez un conseiller régional ou général. Même si nous avons fait l'envoi, le geste réalisé par un citoyen est tout aussi porteur et montre votre détermination..
 
Des motions sont votées dans diverses communes alsaciennes, hier c'était Breitenbach, val de Villé, en début de semaine, tout le monde le sait, Strasbourg, la semaine dernière Wattwiller...
Les élus entendent les inquiétudes de leurs concitoyens et s'expriment.
 
En attendant, hier au conseil général du Haut-Rhin ...



Presse - Conseil général 68 Les élus pourraient demander l’arrêt provisoire de Fessenheim

L'Alsace du 15/04/2011 à 00:00


Les élus haut-rhinois ont débattu, hier, de l’avenir de Fessenheim. Majorité et opposition devraient s’entendre sur une motion commune.

 Ce n’est qu’après une longue matinée consacrée essentiellement aux désignations dans les différents organismes, associations et collèges (plus de 90 pages) que le conseil général a débattu de l’avenir de la centrale nucléaire de Fessenheim. Max Delmond, nouvel élu (Cap 21) de Huningue, qui a marqué qu’il ne ferait pas de figuration, avait proposé, lors de la séance d’installation de l’assemblée, une motion demandant notamment « l’arrêt de la centrale pendant trois mois » et « un grand débat pour décider ensemble, élus et citoyens, de son avenir ».

Ce texte a finalement été présenté hier, en même temps qu’une seconde motion déposée par le groupe majoritaire du président Charles Buttner (UMP). Tout en rappelant le travail effectué par la Commission locale d’information et de surveillance (Clis), présidée par Michel Habig, cette motion insiste sur plusieurs demandes que l’Autorité de sûreté nucléaire devra prendre en compte lors de son audit. L’une porte sur « le renforcement de la digue protégeant l’îlot nucléaire, en cas de rupture de la digue du Grand Canal d’Alsace ». Par ailleurs, « le conseil général exige que soient engagées, sans délai, des négociations avec la Suisse et l’Allemagne afin de définir un calendrier d’audits des onze autres réacteurs, cinq suisses et six allemands, existants dans le Rhin supérieur ».« Contrairement à la Clis de Fessenheim qui communique régulièrement, nous n’avons pas de nouvelles des centrales suisses ou allemandes, sauf en cas de gros incidents », a souligné Charles Buttner qui a divulgué une note plutôt inquiétante sur l’état des autres centrales du Rhin supérieur, notamment les réacteurs suisses.

Lors du débat, le Colmarien Frédéric Hilbert (EELV) est monté au créneau pour s’étonner que la majorité demande un nouvel audit, après ceux qui ont été réalisés. « La catastrophe de Fukushima montre que le nucléaire n’est jamais sûr », a-t-il soutenu. Selon son collègue écologiste Henri Stoll, « la question est de savoir comment sortir du nucléaire. On n’a jamais dit qu’on veut débrancher les centrales aujourd’hui, mais dans les 20 à 25 années qui viennent ».« Qu’on commence par Fessenheim qui est la doyenne », a-t-il cependant lancé, faisant réagir Charles Buttner qui craint qu’ « on stigmatise la seule centrale de Fessenheim ». Toujours à gauche, le PS Hubert Miehé a plaidé pour « une démarche volontaire, incluant tout l’espace rhénan », tandis que le Mulhousien Pierre Freyburger a expliqué le refus d’EDF de fermer Fessenheim par « une affaire de gros sous ». « Les centrales les plus anciennes sont les plus rentables », a-t-il dénoncé.

Du côté de la majorité, le député UMP de Colmar, Éric Straumann, a indiqué qu’un rapport de l’Autorité de sûreté nucléaire, daté de 2000, mentionne que « certaines fonctions de sauvegarde assurant le refroidissement du réacteur pourraient ne plus être assuréesen cas de séisme ». Il s’est dit « favorable à un débat national, et même à un référendum ».

« Évitons de faire peur aux gens, ne tombons pas dans la démagogie de nos amis strasbourgeois », a mis en garde le centriste Jean-Jacques Weber, en rappelant les besoins en courant électrique de la population et des entreprises. Le vice-président Francis Flury a relevé qu’ « aucune des deux motions ne demande la fermeture de la centrale ». « À quoi sert un arrêt de trois mois ? », a interrogé en écho le président Buttner. Désireux de trouver un consensus avec la gauche, il a proposé de « prendre en compte l’arrêt actuel de la tranche 2 pendant un an, et de demander que l’autorisation de remise en route de la tranche 1 ne soit pas délivrée avant les conclusions de l’audit de l’ASN ». Max Delmond ne pouvait que se réjouir de ces convergences… L’administration a été chargée de proposer une motion commune qui sera soumise aux élus, ce matin, lors de la commission permanente.

On sait qu’il y a de l’eau dans le gaz entre le président haut-rhinois, Charles Buttner, et ses homologues du conseil général du Bas-Rhin, Guy-Dominique Kennel, et du conseil régional Philippe Richert. Ces deux derniers souhaitent profiter de la présence au gouvernement de Richert pour avancer vers un conseil unique et organiser un référendum susceptible de montrer aux pouvoirs, actuel et futur, l’attachement des Alsaciens à une fusion des collectivités.

Or Charles Buttner et ses vice-présidents du « bureau exécutif », du moins les plus investis sur cette question comme Rémy With et Francis Flury, n’en veulent pas.. On ne connaîtra pas la position des autres élus, surtout des derniers entrés, le président du Département, ayant prévu un débat sur ce sujet à huis clos, le vendredi 6 mai. Soit la veille du débat — mais celui-là sera public — prévu par Philippe Richert à la Maison de la Région… En politique, il n’y a pas de hasard.

Ne voulant pas apparaître comme le chef des irréductibles Gaulois, Charles Buttner a voulu reprendre l’initiative hier, en s’inscrivant dans la réforme instaurant le conseiller territorial. Non sans rappeler que son assemblée a « refusé, à plusieurs reprises, de voir disparaître le Département dans une seule organisation recentralisée », il en a appelé à « expérimenter une inter-collectivité en Alsace », idée reprise, a-t-il souligné, dans l’accord signé avec ses homologues le 22 janvier.

Cette allocution n’appelait pas de réponse de l’opposition. « Votre attitude tire notre assemblée dans le ridicule. Elle est totalement ambiguë », a lâché Jo Spiegel (PS), défenseur depuis des années du conseil unique, en reprochant à Charles Butt-ner « son conservatisme et sa peur du résultat du référendum ». « On a une chance unique, mais nous préférons rester les ‘‘cantoniers’’ de la Région », s’est-il emporté. Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’exécutif n’a pas apprécié sa sortie. Mais le débat était clos.

le 15/04/2011 à 00:00



--

Fermons Fessenheim et sortons du nucléaire

STOP FESSENHEIM

13 rue Berthe Molly
F-68000 Colmar
tél. : 03 68 23 01 29


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15 avril 2011 5 15 /04 /avril /2011 20:16

TCHERNOBYL, un million de morts !


Mais quand l'OMS

 

( Organisation Mondiale de la Santé) dira-t-elle la vérité ?

 

Depuis quelques années, un tourisme un peu particulier, surfant sur les vagues du désespoir, s'est développé :

Le tourisme des catastrophes écologiques .

Sur la liste des nouveaux spots touristiques figure en bonne place le site de Tchernobyl, théâtre de la pire catastrophe nucléaire, humaine et écologique de tous les temps.

 

Preuve ultime que Tchernobyl est bien plus qu'une destination pour touristes en mal de voyeurisme, le très influent magazine Forbes vient de la citer parmi " les plus exceptionnelles du monde "

Là-bas, dans cette contrée fantôme, nul besoin d'hôtel, de plage privée, de vêtements de luxe. Pour pénétrer l'antre du chaos, il faut un guide, un passeport, 160 dollars et une bonne dose d'inconscience !

 

L'attraction fait recette ! En 2010, ce ne sont pas moins de 7500 touristes qui se sont laissés charmer par le temps funèbre de l'accident nucléaire.

Poutant, c'est de notoriété publique, le site est encore très radioactif. Aux abords du réacteur accidenté recouvert d'une chape de béton fissurée, les teneurs en Césium 137 sont 35 fois supérieures au niveau naturel. Pour se décharger de toute responsabilité, les voyagistes qui proposent ces excursions font signer aux participants une note détaillant les interdictions auxquellesils sont soumis :

- nepas manger en plein air

- ne pas fumer en plein air

- ne toucher à rien

- ne pas s'asseoir par terre

- ne pas poser ses affaires sur le sol

- ne pas marcher dans l'herbe ou sur la mousse ....

 

Après la centrale, les touristes visitent la ville fantôme de Pripriat. Construite à quelques encablures de la centrale pour loger le personnel, elle a dû être évacuée en quelques heures après la catastrophe ! Déjà trop tard ! La ville a été abandonnée ! Pourtant, de nombreux habitants sont déjà morts ! D'autres moins chanceux, ont survécu en développant des cancers et doivent vivre avec la souffrance, un sentiment d'impuissance et de trahison ! Rien qu'en Ukraine, ils sont 2,3 millions à porter les stigmates de la radioactivité .

Sources :

Réseau sortir du nucléaire http://www.sortirdunucleaire.org/

Développement durable  http://www.developpementdurable.com

http://groupes.sortirdunucleaire.org/blogs/train-d-enfer-transport-la-hague/

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 20:54

 

En fonctionnement normal, toute installation nucléaire rejette de la radioactivité dans l'environnement. En 2008, une étude épidémiologique menée à la demande du gouvernement allemand a montré un accroissement de 60% des cancers de l'enfant dans un rayon de 5 km des centrales nucléaires en fonctionnement normal, et non pas en situation de catastrophe comme au japon !

 

Les conséquences sanitaires de la contamination

 

Contrairement au discours lénifiant des autorités sur les doses de radioactivité, aucune dose n'est inoffensive ! Les normes définissent seulement des seuils de " risques admissibles ". Admissible par qui ?

La très officielle Commission Internationale de Protection Radiologique, largement noyautée par l'industrie nucléaire a reconnu depuis longtemps que "toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique "

 

Le Japon contaminé ... et les autres ...

 

L'ASN reconnaît que le Japon aura à gérer les conséquences de la catastrophe de Fukushima pendant des dizaines d'années. Du plutonium issu du combustible MOX, ( fourni par AREVA ) utilisé dans le réacteur n° 3 , met 191 000 ans pour perdre 99% de sa radioactivité et en respirer un microgramme peut suffire à déclencher un cancer du poumon. Quant au Césium 137, effectivement dispersé à travers le Japon et au-delà, il met plus de trente ans à perdre 50% de sa radioactivité.

 

Nous savons que de l'iode et du césium radioactifs rejetés par la Centrale accidentée ont été détecté à 1600 km en Russie et à 7500 km en Californie dès le 18 mars. Le " nuage ou masse d'air " a atteint la France dès le 23 mars....

Tout l'hémisphère nord doit gérer cette catastrophe avec sérieux, il ne s'agit pas de banaliser cette contamination

 

Réclamons la transparence sur la radioactivité de l’air

Signez la pétition de la CRIIRAD pour réclamer la levée du secret sur la contamination de l'air pour la protection des citoyens.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 20:16
APPEL URGENT - 20 AVRIL 9H DEVANT LA PREFECTURE DE LA
MOSELLE - METZ - POUR LA SORTIE DU NUCLEAIRE

Suite à la  catastrophe de Fukushima, et la pression des responsables du Luxembourg, de la Sarre, Rhénanie Palatinat sur la question de la sécurité à Cattenom,

 M. Masseret, qui préside actuellement aussi la grande région (Sarre, RH. P., Lor, Lux, Wallonie) a lancé un Sommet extraordinaire le 20 avril à la préfecture de la Moselle;

Selon, mes renseignements, sont attendus :

- M. Junker, 1er ministre Luxembourg,
- Les ministres Présidents de la Sarre 
- du Rhénanie Palatinat 
- de la Wallonie,
- les présidents des CG de la Moselle et de la Meurthe et Moselle,
- la Présidente de la CPI (Conseil permanent Interregional) Josiane Madelaine (eelv) et - le Préfet de Région.
Les responsables de la Coordination Internationale contre la centrale de Cattenom, qui organise la manif du 25/4,  ont également décidé de marquer leur présence lors de ce Sommet ! C'est pourquoi nous appelons toutes celles et ceux qui seraient disponibles (je sais c'est un peu court) mercredi 20 à 9h à venir devant la préfecture, combinaisons blanches, pancartes, drapeaux, banderoles, pour interpeller les responsables de la Grande Région, mais surtout la France, les autres sont déjà convaincus, sur la sortie du nucléaire.
Contact
Marie Anne Isler Beguin

RAPPEL

toujours mercredi 20 à 17h30 colonne de Merten à Metz déambulation dans les rues de la ville avec banderole, panneaux, tracts pour informer, sensibiliser, mobiliser pour les manifs du 25 à Cattenom et 27 à Metz, soyons toujours plus nombreux, nous vous attendons...
André B


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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 20:26
Tchernobyl 25 ans après : non, la catastrophe n'est pas terminée

 

Tchernobyl, Ukraine, samedi 26 avril 1986 à 1h24. Lors de la vérification d'un système de sécurité de l'Unité 4 de la centrale de Tchernobyl, une série d'erreurs commises par les opérateurs du réacteur entraîne la fusion du cœur.
La pression de la vapeur fait sauter le couvercle du réacteur, laissant échapper un nuage radioactif. L'évacuation des habitants de la ville de Pripyat, située à 3 km de la centrale, ne débute que le dimanche 27 à 14h. La ville de Tchernobyl, distante de 25 km, n'est alertée que le lundi matin... et évacuée le dimanche suivant !  

Les séquelles sont encore nombreuses

Ces conséquences sanitaires de la catastrophe de Tchernobyl sont aujourd’hui encore sujettes à débats. Et pour cause : ni les industriels nucléaires, ni les gouvernements qui les soutiennent n’ont fait leur travail pour établir un bilan sérieux de l'accident. L’URSS avait tout fait pour le minimiser. Aucun registre n’a été tenu.
De son côté, l'Agence Internationale de l'Energie Atomique a avancé le chiffre fantaisiste de 4 000 morts ! En 2006, Greenpeace a publié un rapport inédit et réalisé par soixante scientifiques. Il conclut que 200 000 décès dus à la catastrophe ont déjà été constatés ces quinze dernières années en Russie, Biélorussie et Ukraine.
L’Académie des sciences de l’Etat de New-York a publié, fin 2009, des études de chercheurs russes, biélorusses et ukrainiens. Selon ces recherches, qui n’avaient jamais été traduites en anglais, le nombre de décès causés par les retombées de l’accident de Tchernobyl se situerait entre 600 000 et 900 000. (lire l'intégralité en anglais)

 

Les liquidateurs, héros et victimes 

C'est à  mains nues, sans autre forme d'équipement que des pelles et des jets d’eau qu'ils ont fait ce travail titanesque. Des dizaines de milliers d'entre eux sont morts aujourd'hui, et continuent de mourir. Le film documentaire "La bataille de Chernobyl" ( Thomas Johnson 2006) révèle que sur les 500 000 liquidateurs, 20.000 sont morts et 20.000 sont invalides.

 

Une région qui reste fortement contaminée

Des équipes de Greenpeace se sont rendues sur place, au mois de mars 2011. L'étude a été menée sur 114 échantillons de produits à la base du régime alimentaire des habitants,  prélevés dans les régions de Jitomir et de Rivne et dans une troisième non-contaminée à titre de comparaison.  Ces échantillons ont été récupérés soit sur les marchés locaux, soit directement auprès d’agriculteurs.
Des niveaux supérieurs à la norme de césium 137, élément radioactif à longue durée de vie, ont été détectés sur plusieurs échantillons de lait, de champignons et de baies. Le Cesium se déposant sur et dans les couches supérieures de la terre, les analyses ont porté sur les principales denrées alimentaires "à risque"

Un taux de radioactivité plus élevé a été constaté dans la région de Rivne, car son sol tourbeux et marécageux rend l'absorption des particules radioactives par les plantes plus facile. 

Dans le lait : un échantillon prélevé dans la localité de Rudnya Zherevetska (région de Jitomir) affichait une radioactivité de 60 becquerels par litre (Bq/l), soit une concentration en césium 137 supérieure de 50 % à la norme acceptable de 40 Bq/l définie pour les enfants.

Sur les sept échantillons de champignons prélevés dans le village de Drozdyn (oblast de Rivne), six dépassaient de 1,3 à 7 fois les niveaux acceptables de césium 137.

Les baies de la région de Jitomir présentaient aussi une teneur en césium 137 supérieure aux normes : 1,5 fois supérieure pour les myrtilles congelées, 4,4 fois pour la confiture de myrtilles et jusqu’à 4,8 fois pour les myrtilles séchées.

Des teneurs en césium 137 entre 1,2 et 1,7 fois supérieures aux normes ont été détectées sur quatre des 15 échantillons de pommes de terre cultivées dans le village de Drozdyn.


View Tchernobyl - zone prélèvements in a larger map

Consulter l'intégralité des résultats des prélèvements (en anglais) 

 

A lire ailleurs : sur le site de la Documentation française, le dossier La catastrophe nucléaire de Tchernobyl, 20 ans après 

 

 

http://www.greenpeace.org/france/campagnes/nucleaire/fiches-thematiques/tchernobyl-25-ans


 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 20:07
L'accident de Fukushima classé au même niveau que Tchernobyl
Le conseil municipal de Strasbourg vient de vôter la fermeture de la Centrale nucléaire de Fessenheim....

 

·  NE PARLER PLUS D''ECOLOGIE,c est terminé avec FUKUSHIMA on est pollué jusqu'à notre mort et leur bilan carbone ils peuvent se le mettre ou je pense ,on ne dit pas tout  mais je remarque qu il y a beaucoup de brume depuis FUKUSHIMA comme ... 

( petrus55 sur Nicolas Hulot,)

 

Tokyo Electric Power craint que les fuites radioactives à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi soient finalement plus importantes que celles émises lors de la catastrophe de Tchernobyl en 1986. "Les fuites radioactives n'ont pas cessé ...

 

L'Agence japonaise de sûreté nucléaire a élevé, mardi 12 avril, l'accident nucléaire de la centrale de Fukushima-1 au niveau maximum de 7 sur l'échelle des événements nucléaires et radiologiques (INES), le plaçant au même degré de gravité que la catastrophe de Tchernobyl.

 

Elle a toutefois précisé que le niveau des émissions radioactives enregistré depuis le début de l'accident nucléaire n'équivalait qu'à 10 % de celui mesuré en 1986 après la catastrophe de la centrale située en Ukraine.

"Nous n'avons pas déploré les mêmes irradiations de personnes. Il y a eu des rejets à Fukushima de vapeurs et de fumées, mais pas de même ampleur ni de même nature qu'à Tchernobyl", a mis en exergue un porte-parole de l'Agence. Les autorités nucléaires japonaises craignent tout de même que les"fuites radioactives" ne "dépassent finalement celles de Tchernobyl".

Preuve de la gravité de la situation, des traces de strontium, un élement hautement radioactif produit par la fission nucléaire, ont été trouvées pour la première fois dans les sols et dans des plantes près de la centrale

 

 

Jusqu'ici, l'Agence japonaise classait l'accident au niveau 5, ce qui correspond à un "accident ayant des conséquences étendues", tandis que son homologue française l'évaluait à 6, le niveau d'un "accident grave". Le niveau 7, le plus important, correspond à un "accident majeur". Seule la catastrophe de Tchernobyl a été classée jusqu'à présent à ce degré maximal, signifiant qu'un "rejet majeur de matières radioactives" s'est produit avec "des effets considérables sur la santé et l'environnement".

 

Malgré cette décision, le premier ministre japonais, Naoto Kan, a voulu se montrer rassurant, déclarant que la situation "se stabilise pas à pas" et que les fuites radioactives baissent. Interrogé sur l'apparente contradiction entre ses propos et la décision d'élever au niveau 7 de gravité l'accident à Fukushima, M. Kan a répondu : "Nous avons réévalué le niveau sur la base de vérifications de l'étendue des émissions radioactives parfois élevées."

 

 

Fukushima : "La menace nucléaire perdurera sur le long terme"

 

L'accident de Fukushima est déjà une catastrophe nucléaire, dont l'impact environnemental et sanitaire pourrait encore s'accroître dans les prochaines semaines.


Le directeur de TEPCO tomba malade juste au moment de la catastrophe de Fukushima ! De quoi souffrait-il ?  Voulait-il soigner la maladie de son corps ou celle de sa conscience ?

 

Sources:

 

http://www.lemonde.fr/japon/article/2011/04/12/tokyo-eleve-au-niveau-7-l-accident-nucleaire-dans-la-centrale-de-fukushima_1506185_1492975.html

http://www.lemonde.fr/japon/chat/2011/03/29/fukushima-jusqu-ou-ira-la-catastrophe_1500007_1492975.html

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