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14 décembre 2011 3 14 /12 /décembre /2011 19:07

Arms of the Kingdom of France (Moderne).svg

 

                                                     Louis XII, le père du peuple

 

 

 

Louis XII était le fils du poète, Charles d'Orléans et de Marie de Clèves

Il naquit  le 27 juin 1462, au château de Blois

 

 

                                                                                Louis XII

 

 

Il se retrouva orphelin de père à trois ans et fut élevé par  Charles VIII et éduqué sévèrement par Louis XI

Louis XI le maria à sa fille Jeanne, difforme et certainement stérile, il espérait ainsi voir l'extinction de la branche d' Orléans. Certains la disaient débile, ce qui n'était certainement pas le cas. Lors de la demande d'annulation de son mariage par Louis XII, elle sut s'exprimer correctement, avec beaucoup de sagesse. Après sa répudiation, Jeanne se retira au couvent et fonda l'ordre des religieuses de l'Annonciade.

 

                                                                      Couronnement de Louis XII

 

 

Louis  fut couronné roi de France à Reims,  le 7 avril 1498, sous le nom de Louis XII

 

 

                                                                 Louis XII et Anne de Bretagne

 

Louis XII épousa, en secondes noces, Anne de Bretagne, la veuve de Charles VIII

 

De cette union naquirent :

 

Il succéda en 1498 à Charles VIII, mort accidentellement sans enfant survivant. Les fiefs, possessions et prétentions des Orléans rentrèrent dans le giron de la monarchie. Dès son accession au trône, il manifesta cependant un désir profond de ne pas rompre avec la tradition des Valois.

"Sa célèbre phrase, « le roi de France ne venge pas les injures faites au duc d'Orléans », témoigne de sa volonté de réconciliation et de continuité."

 

                                                   Château de Blois

 Statue équestre de Louis XII, sous laquelle se trouvent leporc épic,  symbole du roi (dont la devise était « Qui s’y frotte s’y pique. »), la lettre L pour Louis XII et la lettre A, emblème d’ Anne de Bretagne

Louis XII fut surnommé le « père de son peuple » par les Etats Généraux de 1506, il a aussi profité des circonstances. Il a réduit  la taille , ramena des  richesses des guerres d’Italie et codifia les coutumes. On le para de l’auréole de roi justicier, il  eut la chance de régner à une époque  bénéfique pour  la France,  le retour à la prospérité économique en Europe, l’éloignement des armées hors des frontières et donc la paix à l’intérieur avec l’accroissement de la population. Il recueillit  ainsi  les fruits des  progrès techniques et du développement des échanges.

 

 

                                                                     Louis XII et Marie Tudor


En 1514, il épousa  Mary Tudor, princesse d'Angleterre (1496-1533), fille du roi Henri VII et d'Élisabeth Plantagenêt d'York.

 

Devenu veuf, il se remaria le 9 octobre 1514 à Abbeville avec Marie d'Angleterre, la très jeune sœur du roi Henri VIII d'Angleterre, pour sceller sa réconciliation avec ce dernier.


Affaibli par l'âge, les excès et la goutte, Louis XII décéda  trois mois plus tard, le 1er janvier 1515, en l'hôtel des Tournelles à Paris. Ses détracteurs, répandaient une rumeur le diant  sénile et  impuissant. Il  se serait épuisé dans la chambre à coucher à force de vouloir concevoir un fils avec Marie d'Angleterre

Il laissa le trône à son cousin et gendre François Ier époux de sa fille aînée Claude, duchesse de Bretagne.

 

 

                                                               Tombeau de Louis XII et Anne de Bretagne

Sources :

Wikipédia

Histoire Larousse

Histoire Hatier

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13 décembre 2011 2 13 /12 /décembre /2011 22:19

Charles VIII dit l'Affable,

naquit le 30 juin 1470 au château d’Amboise , décéda le 7 avril  1498

 Il fut roi de France de 1483 à 1498

 

 

                                                        Charles VIII


Il était le seul fils de Louis XI et de sa deuxième épouse Charlotte de Savoie à ne pas être mort en bas âge,

Il était de constitution fragile, et le roi Louis XI, soucieux de s'assurer une succession, se préoccupa plus de sa santé que de son éducation.

 


À la fin de la vie de Louis XI, Charles et sa petite fiancée, Marguerite,( qu’il n’épousera pas) vivaient confinés à Amboise, sur l'ordre d'un père assez paranoïaque. Louis XI, sentant sa fin proche, lui inculqua quelques leçons de gouvernement à partir de1482. Il lui conseilla de conserver la majorité du personnel royal pour faciliter la transition et lui demanda d'accepter la tutelle de sa sœur.

 

 

Louis XI s'éteignit le 30 août 1483, et Charles devint roi à 13 ans sous le nom de Charles VIII.

                                         Mariage de Charles VIII et d' Anne de Bretagne

 

 

Il  épousa Anne de Bretagne le 6 décembre 1491. Les deux époux se cédèrent mutuellement tous leurs droits sur le duché de Bretagne. Anne s’engagea à épouser le successeur au trône de France de Charles VIII , si ce dernier n’avait  pas d’héritier.

 

                                                              Charles VIII et Anne de Bretagne

 

Le contrat de mariage d’ Anne de Bretagne avec Charles VIII portait cette clause singulière, «  qu'en cas qu'elle devînt veuve, elle ne pourrait se remarier qu'avec le successeur du roi; et cela pour assurer plus solidement l'union de son duché de Bretagne à la couronne de France ».

                                                               Charles VIII devant Milan

 

 

.Charles VIII   entreprit  la conquête du royaume de Naples. Cette expédition  marqua le point de départ  des guerres d’Italie (1494).

 

 

                                                Charles VIII à Naples


Charles VIII décéda  à 27 ans, le 7 avril 1498 au château d’ Amboise. Le souverain émit le désir d’aller au jeu de paume,  en s’y rendant, il heurta violemment du front,  un linteau de pierre sur la montée cavalière du château. Le roi se releva, alla au jeu de paume et tomba mort, le lendemain matin.


Après sa mort, la succession revint à son cousin Louis XII


« Charles-Orland », fils aîné de Charles VIII et de la reine Anne, duchesse de Bretagne, était mort en 1495, à l'âge de 3 ans.


 Anne de Bretagne honora la clause de son contrat de mariage avec Charles VIII, elle  épousa le successeur de son époux, Louis XII, en 1499

 


                           Tombeau de Charles VIII par François Roger de Gaignières.   

 

Le tombeau a été détruit,  réalisé en grande partie en bronze doré et en émail.  il fut fondu en 1792. Les derniers vestiges disparurent en 1793

 

 

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 22:49
Louis XI, un roi moderne
Louis XI incitait les inventeurs à venir s’installer en France. L’imprimerie, perfectionnée par Gutenberg, fut appréciée par le souverain. Les manuscrits étaient trop chers, peu de monde pouvait y avoir accès. L’imprimerie de Gutenberg permit d’éditer des livres en plus grand nombre. On vit alors des cercles de lecture se développer d’abord à Paris, puis dans les grandes villes du royaume.
Johannes Gutenberg

 

 

Johannes Gensfleisch zur Laden zum Gutenberg, dit Gutenberg naquit vers 1400 à Mayence dans le Saint Empire romain germanique et décéda le 3 février 1468 dans sa ville natale, était un imprimeur allemand dont l'invention des caractères métalliques mobiles a été déterminante dans la diffusion des textes et du savoir.

Alors que son invention est considérée comme un événement majeur de la  Renaissance Gutenberg connut une existence difficile. Il fut spolié de son matériel par l'un de ses associés, Fust  et ne sera sauvé de la misère que grâce à  Adolphe de Nassau qui lui accorda une pension à vie et le titre  de gentilhomme de sa cour.

 


L'idée première de Gutenberg pour imposer son invention sera d'imiter parfaitement les livres manuscrits  A ce jour, on n’a pas trouvé le modèle précis de Bible utilisé par Gutenberg.

Ce fut  à cette époque que Gutenberg perfectionna simultanément ce qui constitua la globalité de son « invention » :

  • la technique de production des caractères en métal échangeables et égaux (alliage de plomb, fer, étain et antimoine) à l'aide de timbres d'acier coupés, des matrices de cuivre et d'un instrument à couler,
  • la presse à bois,
  • l'encre d'impression

                                                                                 La presse

 

Malheureusement pour Gutenberg, l'impression des livres connaît un succès mitigé. Dans l’inventaire de son atelier, les bibles resteront en rayonnage quelque temps.

Fust obtint alors la gestion de l'atelier,  Fust et  Schoeffer exploitèrent l’imprimerie et développèrent l’activité en produisant des « livres » plus faciles à lire.

 

                                                                               La bible

 

 

Pour vendre des livres, ils s’installèrent à Paris en 1463, à une date où l’imprimerie n’existait pas encore en France. Fust n’en profita pas longtemps , il décéda à Paris en 1466, mais il eut  le temps de voir s'installer une quantité d'imprimeurs d'origine germanique , rue Saint Jacques.

. Gutenberg décéda en1468, largement méconnu par ses contemporains, et fut enterré à Mayence dans un cimetière qui fut détruit plus tard. Sa tombe est aujourd'hui perdue.

 

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                                                                   Musée Gutenberg

Sources :

Wikipédia

Histoire Larousse

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12 décembre 2011 1 12 /12 /décembre /2011 18:24

 

Jeanne Hachette, une héroïne …

                                                                        Jeanne Hachette


Jeanne Laisné ou Fourquet, connue sous le nom de Jeanne « Hachette » surnom donné parce qu’elle se servait d’une hache pour se battre , naquit  le 14 novembre 1454, à Beauvais,  décéda dans la même ville à une date inconnue Ce fut une héroïne de la résistance face à Charles le Téméraire.

                                                                        Jeanne Hachette au combat

 

 

Jehanne d’Arc avait montré aux femmes que le destin du royaume étaient aussi l’affaire des femmes et qu’elles étaient capables d’entraîner les troupes et de les mener à la victoire.

Quarante ans après la mort de Jehanne d’Arc sur le bûcher, une jeune fille pleine de courage, défendit sa ville de Beauvais contre  l’envahisseur bourguignon , Charles le Téméraire.

 

 

 

Jeanne « Hachette » serait la fille de Jean Fourquet, un bourgeois, ancien officier supérieur des gardes du palais de  Louis XI , tué  en 1465

Elle aurait alors était adoptée par une dame Laisné qui l’aurait élevée jusqu'à ses dix-huit ans.

En 1472, Charles le téméraire mit le siège devant Beauvais,  Jeanne Laisné, une jeune habitante de la ville, saisit une hache ( d’où Jeanne Hachette ) pour repousser un Bourguignon qui sautait de son échelle d'assaut. Enhardies, les femmes de la ville la suivirent et apportèrent de la poudre et des armes aux combattants, jetèrent  des pierres et de l’huile bouillante sur les assaillants.

 

 

 

Sous une pluie de flèches, Jeanne se saisit d'une hache et arracha l'étendard bourguignon des mains d'un soldat ennemi après lui avoir fracassé le crâne

Après onze heures de résistance, les troupes bourguignonnes se retirèrent de la ville et l'avancée du Téméraire vers Paris fut stoppée.

 

 

 

                                                                                La lutte des femmes


Louis XI institua la procession de l'Assaut pour honorer la mémoire de Jeanne Hachette

Louis XI récompensa aussi Jeanne hachette par une dot et par l'exemption "d'impôts" pour elle et ses descendants. Il ordonna qu'une procession, dite de l'Assaut, défila annuellement dans Beauvais, femmes en tête.

 

La statue de Jeanne Hachette fut inaugurée le 6 juillet 1851 par le président de la République, le Prince Louis-Napoléon Bonaparte.

 

 

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 15:49
Louis XI

 

                                                                             Louis XI

 

Louis XI de France, le Prudent,


Son activité diplomatique, perçue par ses adversaires comme sournoise, lui valut le surnom d’« universelle aragne » ou araigne qui peut se traduire en français moderne par « grande araignée » ou « grand tisseur de toiles ». Cette expression faisait référence au caractère et aux méthodes de Louis XI, qui  axa toutes les actions de son règne sur la ruse et sur un réseau étendu d'informateurs, au lieu de miser sur la force brute. C'est ainsi qu'il est venu à bout de la plupart de ses adversaires politiques.(vu dans Wikipédia )

 

 

                                                               Armoiries de Louis XI

Louis XI

Naquit à Bourges  le 3 juillet 1423 et décéda à Plessis-lez-Tours en 1483

Il fut  roi de France de 1461à 1483

Il était le fils de Charles VII et de Marie d'Anjou


Trois ans avant sa naissance, par le traité de Troyes, son grand-père Charles VI, affaibli par la maladie ( la démence ), avait déshérité son propre fils, Charles VII, au profit d’ Henri V, roi d'Angleterre

Quand Louis vit le jour, son père Charles VII combattait pour reconquérir son royaume.

 La naissance d'un héritier au trône de France représenta un événement important pour Charles VII, qu’on appelait encore le « roi de Bourges ».


 Le 25 juin 1436, à Tours, Louis épousa Marguerite d'Écosse (fille du roi Jacques Ier), alors âgée de onze ans ; cette union visait à rapprocher la France de l'Écosse, son alliée traditionnelle contre l'Angleterre.

 

 

                                                                         Louis XI à Montereau

 

En juillet 1437, Louis se distingua  en prenant Château-Landon, tenu par une garnison anglaise, ainsi que Montereau.

 En mai 1439,  Charles VII nomma son jeune fils, Louis,  gouverneur général du Languedoc. Après avoir choisi ses propres conseillers, Louis restaura les finances royales dans la province et négocia, grâce aux subsides obtenus, le départ des écorcheurs qui pillaient toujours la région .

Le Languedoc pacifié, le roi lui retira sa charge pour lui confier la lieutenance générale du Poitou, Aunis et Saintonge, sous la tutelle des conseillers royaux.


En 1440, Louis , âgé de 17 ans , prit  part à la Praguerie, une révolte des seigneurs féodaux qui critiquaient les conseillers royaux et la passivité du roi Charles VII. Les ligueurs voulaient s'emparer de Charles VII, mais ils furent rapidement arrêtés par les troupes royales. Le 15 juillet 1440, Louis se soumit et obtint le gouvernement du Dauphiné.  Mais, le roi Charles VII refusa d'accorder son pardon aux seigneurs rebelles.


Charles VII s’éteignit  le 22 juillet 1461, convaincu d'avoir été empoisonné sur l'ordre de son fils Louis


Dès la mort de Charles VII, Louis XI, âgé de 38 ans, fut sacré roi de France à Reims, le 15 août 1461.

 Le 31 août, il fit  son entrée solennelle dans Paris.

 

                                                                 Louis XI entre à Paris

 

 

Dès le début de son règne, Louis XI, l'ancien dauphin rebelle,  mena une politique hardie mais très prudente, préférant toujours la diplomatie à la guerre.

Le règne de Louis XI coïncida avec un contexte économique favorable dont le roi sut profiter. Il mit sur pied une politique de développement, déjà éprouvée en Dauphiné. Homme éclairé, il fut  l'un des premiers monarques à considérer « que la prospérité des affaires relève de l'État » , et qu'il faut encourager toutes les initiatives

 Louis XI était persuadé « que le commerce est essentiel au royaume » par la richesse qu'il lui apporte

 


                                                              Louis XI et les bourgeois d'Angers

 

 Il fit frapper une pièce d'or (l'écu au soleil), en 1475, et suscita la création de foires (Lyon, Caen, Rouen), ce qui relança l'activité commerciale

Le roi accueillit des artisans et des ouvriers spécialisés de l'étranger.

 Louis XI développa le commerce de draps et de vins de Bordeaux avec l'Angleterre , en 1469, une ordonnance royale réglementa l'industrie de la draperie, il  installa à Lyon et à Tours une industrie de la soie, protégea l'imprimerie et stimula les activités industrielles

 


 

<< Ce roi avait, paraît-il, une mine bien triste. Il était pauvrement vêtu et, un jour, lorsqu'il faisait son entrée dans une ville, les habitants s'écrièrent : "Est-ce là un roi de France ? Cheval et habillement, le tout ne vaut pas vingt francs ">>


Il préférait la compagnie de son barbier et de son médecin à celle des nobles. Il aimait entrer au cabaret, bavarder avec les bourgeois et les gens du peuple. Ce roi était rusé comme "un renard", il savait écouter....

 

 

                                              Louis XI au château de Plessis-les Tours


Victime d'une congestion cérébrale le 25 août 1483, il décéda le 30 août, précédant de peu dans la tombe la reine Charlotte, qui s’éteignit le 1er décembre

 Ils sont enterrés à Notre-Dame de Cléry, près d'Orléans.

 

 Sources:

Histoire Larousse ( Moyen-Age)

Histoire Hatier

Wikipédia

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10 décembre 2011 6 10 /12 /décembre /2011 21:09

1453, après 116 ans de conflits, de souffrances, de misère et de massacres, le Royaume de France retrouva enfin la Paix !

                                                                               Charles le Téméraire

 

La France venait d'en finir avec plusieurs siècles de guerres civiles, de luttes contre les féodaux et contre les Anglais. Les derniers  ennemis sérieux qui menacèrent l'unité du royaume furent les ducs de Bourgogne, Philippe III le Bon et son fils, Charles le Téméraire

 

 

 

Charles le Téméraire
Naquit à Dijon en 1433
Fut tué en 1477, à Nancy

Quatrième duc de Bourgogne, membre de la dynastie des Valois, petit-fils du roi Philippe III le Hardi, Charles le Téméraire était le fils du duc Philippe III le Bon et d'Isabelle de Portugal.

 

                                                  Education de Charles le Téméraire

 

Il reçut la formation d'un grand prince médiéval, aux côtés d'un clerc bourguignon et d'un noble picard qui en fit un véritable chevalier rompu à l'équitation et aux exercices physiques. A l'âge de 12 ans, il fut marié à la princesse Catherine, fille de Charles VII, roi de France.

 

 

                                          Tour Charles le téméraire à Charolle

 

 

Charles le Téméraire était  Comte de Charolais, héritier du riche duché de Bourgogne qui s'étendait  de la Flandre littorale au Mâconnais . Charles le Téméraire entra en conflit avec son père Philippe III le Bon, il ne pardonnait pas la cession des villes de la Somme au roi de France Louis XI en 1463

                                               Florin d'or Charles le Téméraire

 

 Lorsque Philippe III le Bon décéda, le 15 juin 1467, Charles le Téméraire devint officiellement duc de Bourgogne

L'essentiel de son activité fut alors consacrée à unir en un seul bloc ses États, afin de constituer un royaume de Bourgogne cohérent territorialement ; ce royaume, qui était déjà presque une réalité, devait s'étendre des Pays-Bas à la vallée de la Saône et de la mer du Nord au Rhin avec pour axe central le cours de la Meuse.

 

 


 Ce projet suscita très vite l'inquiétude de Louis XI, peu enclin à accepter la formation d'une telle puissance au voisinage de son royaume.


En 1469, Charles le Téméraire acheta les villes de  haute Alsace, puis imposa son protectorat au duché de Lorraine, dernier obstacle à l'unification totale de ses terres. Ces objectifs atteints, il prit le titre de grand-duc d'Occident

 

 

                                            Guerre entre Louis XI et Charles le Téméraire

 

 

En 1474, le roi de France, trop habile pour se lancer dans une guerre directe contre la Bourgogne, finança, une révolte des cités alsaciennes appuyée par les cantons suisses, dotés d'une armée redoutable.


Après un revers à Berne, où Charles fit pendre plusieurs dizaines de soldats capturés, les Suisses, galvanisés, lui infligèrent deux défaites, à Grandson , en mars 1476 puis à Morat, en juillet 1476. Ce fut la débâcle des Bourguignons. Charles se dirigea vers la Lorraine avec les restes de son armée pour attaquer Nancy, qui venait de signer un traité d'alliance avec le Royaume de France.

 

 

                                     Mort de Charles le Téméraire

 

Le grand-duc d'Occident, Charles le Téméraire, perdit la vie en 1477

devant Nancy, on retrouva son corps mangé par les loups et peu après,

ses États furent démembrés :

Louis XI reçut le duché de Bourgogne, la Picardie et Boulogne.

 

 

 

                                                            Tombeau de Charles le Téméraire

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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 13:47

 

 

L’EXÉCUTION SUR LA PLACE DU VIEUX MARCHÉ

30 Mai 1431.

 


 

Extrait du procès de Jehanne

 

La sentence :

 

 

<< La prédication finie, nous avons de nouveau averti ladite Jeanne qu’elle pourvût au salut de son âme; qu’elle songeât à ses méfaits pour en faire pénitence avec vraie contrition. Nous l’avons exhortée de croire aux conseils des clercs et notables hommes qui l’instruisaient et enseignaient touchant son salut; spécialement des deux vénérables frères qui l’assistaient et que nous y avions commis pour cet effet  . Cela fait, nous évêque et vicaire, eu égard à ce qui précède. D’où il résulte que ladite femme, obstinée dans ses erreurs, ne s’est jamais sincèrement désistée de ses témérités et crimes infâmes; que, bien plus et loin de là, elle s’est montrée évidemment plus condamnable, par la malice diabolique de son obstination en feignant une contrition fallacieuse et une pénitence et amendement hypocrite, avec parjure du saint nom de Dieu et blasphème de son ineffable majesté; attendu qu’elle s’est montrée ainsi, — comme obstinée, incorrigible

, hérétique et relapse — indigne de toute grâce et communion que nous lui avions miséricordieusement offertes dans notre première sentence; tout considéré, sur la délibération et conseil de nombreux consultants, nous avons procédé à notre sentence définitive, en ces termes.

 

L'exécution :

Déposition de Guillaume Manchon, greffier.

Jeanne fut menée à son supplice avec une grande troupe d’hommes d’armes, au nombre d’environ quatre-vingts, partant épées et bâtons. Je la vis amener à l’échafaud. Sur la place étaient rangés sept à huit cents hommes de guerre. Ils entouraient Jeanne, si bien que personne n’eût été assez hardi pour lui parler, excepté frère Martin Ladvenu et maître Jean Massieu.

 

 

 

Déposition de Jean Massieu, huissier.

Cela fait, Jeanne fut conduite au Vieux-Marché; frère Martin et moi nous la conduisîmes. Il y avait plus de 800 hommes d’escorte portant haches et glaives. Sur le chemin, Jeanne faisait de si pieuses lamentations que frère Martin et moi ne pouvions nous tenir de pleurer.

Au Vieux-Marché, Jeanne ouït le sermon de maître Nicolas Midi bien paisiblement. Le sermon fini, maître Midi dit à Jeanne : « Jeanne, va en paix, l’Eglise ne peut plus te défendre et te livre au bras séculier. »

 

 

 

Quand Jeanne fut abandonnée par l’Eglise, j’étais encore avec elle. Elle requit avec grande dévotion qu’on lui donnât une croix. Un Anglais en fit une avec le bout d’un bâton et la lui donna. Jeanne la reçut dévotement, la baisa tendrement, faisant de piteuses lamentations et oraisons à Dieu notre Rédempteur qui souffrit en la croix pour notre salut; de laquelle croix elle avait le signe et la représentation. Elle mit cette croix en son sein, entre sa chair et son vêtement. De plus, elle me demanda humblement de lui faire avoir la croix de l’église afin qu’elle la vît continuellement jusqu’à la mort. Je fis tant que le clerc de la paraisse Saint-Sauveur la lui apporta. Quand on la lui eut apportée, Jeanne l’embrassa bien fort et longuement

 en pleurant, et elle la serra dans ses mains jusqu’à ce que son corps fût lié au poteau......

Accompagnée de frère Martin, Jeanne fut conduite et liée, et jusqu’au dernier moment elle continua les louanges et lamentations dévotes envers Dieu, saint Michel, sainte Catherine et tous les saints. En mourant, elle cria à haute voix: JÉSUS !

Je tiens de Jean Fleury, clerc et greffier du bailli, qu’au rapport du bourreau, le corps étant réduit en cendres, le coeur de Jeanne était resté intact et plein de sang.

 

 

                                                    La Seine à Rouen


On donna ordre au bourreau de recueillir tout ce qui restait de Jeanne et de le jeter à la Seine, il le fit.

 

Déposition de frère Isambard de la Pierre, frère prêcheur.

A son dernier jour, Jeanne se confessa et communia. La sentence ecclésiastique fut ensuite prononcée. Ayant assisté à tout le dénouement du procès, j’ai bien et clairement vu qu’il n’y eut pas de sentence portée par le juge séculier. Celui-ci était à son siège, mais il ne formula

 pas de conclusion. L’attente avait été longue. A la fin du sermon, les gens du roi d’Angleterre emmenèrent Jeanne et la livrèrent au bourreau pour être brûlée.

Le juge se borna à dire au bourreau, sans autre sentence: « Fais ton office .»

Frère Martin Ladvenu et moi suivîmes Jeanne et restâmes avec elle jusqu’aux derniers moments. ......

Comme j’étais près d’elle, la pauvre pucelle me supplia humblement d’aller à l’église prochaine et de lui apporter la croix pour la tenir élevée tout droit devant ses yeux jusqu’au pas de la mort, afin que la croix où Dieu pendit, fût, elle vivante, continuellement devant sa vue.......

 

 

 

Elle m’avait prié de descendre avec la croix, une fois le feu allumé, et de la lui faire voir toujours. Ainsi je fis. A sa fin, inclinant la tête et rendant l’esprit, Jeanne prononça encore avec force le nom de Jésus. Ainsi signifiait-elle qu’elle était fervente en la foi de Dieu, comme nous lisons que le firent saint Ignace d’Antioche et plusieurs autres martyrs. Les assistants pleuraient.

Un soldat anglais qui la haïssait mortellement avait

juré qu’il mettrait de sa propre main un fagot au bûcher de Jeanne. Il le fit. Mais à ce moment, qui était celui où Jeanne expirait, il l’entendit crier le nom de Jesus. Il demeura terrifié et comme foudroyé. Ses camarades l’emmenèrent dans une taverne près du Vieux-Marché pour le ragaillardir en le faisant boire. L’après-midi, le même Anglais confessa en ma présence à un frère prêcheur de son pays, qui me répéta ses paroles, qu’il avait gravement erré, qu’il se repentait bien de ce qu’il avait fait contre Jeanne, qu’il la réputait maintenant bonne et brave pucelle; car au moment où elle rendait l’esprit dans les flammes il avait pensé voir sortir une colombe blanche valant du côté de la France.

 

Le même jour, l’après-midi, peu de temps après l’exécution, le bourreau vint au couvent des frères prêcheurs trouver frère Martin Ladvenu et moi. Il était tout frappé et ému d’une merveilleuse repentance et angoissante contrition. Dans son désespoir il redoutait de ne jamais obtenir de Dieu indulgence et pardon pour ce qu’il avait fait à cette sainte femme. « Je crains fort d’être, damné, nous disait-il, car j’ai brûlé une sainte. »

Ce même bourreau disait et affirmait que nonobstant l’huile, le soufre et le charbon qu’il avait appliqués contre les entrailles et le coeur de Jeanne, il n’avait pu venir à bout de consumer et réduire en cendres ni les entrailles ni le coeur. Il en était très perplexe, comme d’un miracle évident.>>

 

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Tous les témoignages portant sur la condamnation et l'exécution de Jehanne d'Arc rapportent les mêmes faits :

- Au moins huit cents hommes d'armes plus la population virent Jehanne et l'accompagnèrent sur le bûcher.

- Là, elle ne portait pas de voile sur la tête comme certains veulent nous le faire croire !

- Jehanne réclama un crucifix en demandant de lui permettre de le voir jusqu'à la fin , elle l'eut devant son  regard, jusqu'à la mort

- Jehanne d'Arc, la Pucelle de Domremy, est morte sur le bûcher, brûlée vive à Rouen, sur la Place du Vieux Marché  le 30 mai 1431

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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 19:01

 

Après Jehanne suppliciée à Rouen, 

 

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                                             Jehanne sur le bûcher

 

l'armée française galvanisée par le courage et la confiance de  Jehanne,  continua la reconquête du Royaume de France ! 

 

Ayant regagné sa légitimité grâce à Jehanne, le roi Charles VII  reprit l'offensive contre les Anglais. Il signa le traité d'Arras en 1435 avec le duc de Bourgogne  En échange de nouvelles terres, le duc, Philippe le Bon,  renonça à son alliance avec les Anglais. Ce fut  la fin de la querelle entre Armagnacs et Bourguignons.

 

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                                                         Charles VII rentre à Paris

 

 

 

  L'année suivante, en 1436, le Connétable de Richemont reprit  Paris.. Une trêve avec les Anglais fut signée à Tours en 1444.Charles VII  était  entouré de conseillers compétents comme  Jacques Coeur  et Agnès Sorel, sa maîtresse  Il  y avait aussi  des soldats fidèles  comme Dunois, son demi- frère et   Richemont .

 

  Les frères Jean et Gaspard Bureau, ingénieurs, mirent au point une puissante artillerie.

 

Les Anglais étaient embarqués dans « La guerre des Deux Roses ».

En 1450, le Connétable de Richemont remporta la bataille de Formigny, achevant ainsi    la reconquête de la Normandie. Puis, ce fut  la reconquête de la Guyenne, Bordeaux  par les Français .

 

 

 

La bataille de Castillon remportée par Dunois, le 17 juillet 1453,  achèva la reconquête du territoire, seul, Calais restait  aux mains des Anglais. La guerre de Cent Ans était enfin terminée, Charles VII  sortait  vainqueur  de ce long conflit.

 

 

 

 

Cette bataille vit le retrait des Anglais et permit d'asseoir l'autorité du roi de France .

 

 

                                                    Bataille de Castillon

 

En février 1441, Le roi Charles VII séjourna à Vaucouleurs . Il y reçut la soumission du damoiseau de Commercy, qui a laissé une bien triste renommée.

Avec d'autres seigneurs français, révoltés contre le Roi, avec le comte Antoine de Vaudémont, qui cherchait à supplanter le duc René II, avec les routiers, " les écorcheurs ", licenciés en 1435, à la suite du traité d'Arras, Robert de Sarrebrück ( le damoiseau de Commercy) dévastait la châtellenie de Vaucouleurs et toute la région environnante. Charles VII et le Connétable de Richemont les mirent à la raison.

 

 

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                                                     Château Charles VII à Melun

 

 

Le roi Charles VII de Valois, fut surnommé  le Bien-Servi ou le Victorieux, il imposa aux Aquitains une taxe à l'exportation et révoqua  la franchise sur les vins.

 

Charles VII décéda  huit ans plus tard, le 22 juillet 1461, à 58 ans.

 

 

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Son fils et successeur, Louis XI, leva  la punition qui pesait  sur les Aquitains en créant deux foires franches et en réduisant les droits d'exportation. Les vignerons purent  reprendre leur fructueux commerce avec les Anglais.

 

  Sources :

Histoire Hachette

Histoire Larousse

Grosdidier de Matons

Pierson et Loiseau

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 20:17

 

 

La famille de Jehanne après sa mort

 

 

*

État civil

  État civil

  • Né en mai 1402 julien - Domrémy-la-Pucelle,88630,Vosges,Lorraine,FRANCE
  • Décédé vers 1452 julien - Domrémy-la-Pucelle,88630,Vosges,Lorraine,FRANCE , à l'âge de peut-être 49 ans
  • Laboureur  comme son père

 

Parents

  Parents

  • Jacques d'ARC 1375-1431
  • Isabelle ROMÉE * fille de Jean , laboureur à Vouthon 1380-1459 
  • Elle était surnommée « Romée » parce qu’elle avait fait un pèlerinage à Rome

 

 

Mariage(s) et enfant(s)

  Mariage(s) et enfant(s)

  •  
    • Jeanne  1425

Frères et soeurs

  Frères et soeurs

  • Jacques ( Jacquemin ) 1402- 1432 / 1452 * et ses frères et sœurs connus
  • Catherine  1408-1428 décédée à 20 ans mariée à Jean Colin, maire de Greux
  • Jean  1410/1476
  • Pierre 1415/1466
  • Jeanne (Jehanne Sybille dite Jeanne D'Arc ) 1412-1431

 

 

*L’année du décès de Jacquemin est plus proche de 1431 que de 1452 ( peut-être 1432, il y aurait eu une mauvaise interprétation de l'écriture  " 3 ou 5" ) car Jacquemin assista, avec son père, au supplice du bûcher de sa jeune sœur,  Jehanne.

  Les deux hommes revinrent à Domremy, très perturbés.


Le père perdit la raison , se laissa mourir de faim et s’éteignit quelques mois après sa fille .


Jacquemin errait comme un fantôme dans Domremy , il arpentait les prairies, les forêts «  à la recherche de sa sœur » . Sa raison l’abandonna et certains écrits racontent qu’on le retrouva sans vie au pied d’un arbre, cet arbre pourrait être celui qu’on appelait « l’arbre des fées » où Jehanne venait danser et jouer avec ses amis et tous les villageois à la mi-carême.


Isabelle, la mère de Jehanne, tomba gravement malade. Elle était très affaiblie et attendait avec sérénité le moment où elle rejoindrait enfin ses chers enfants ( Catherine, Jehanne, Jacquemin ) et son époux.

 

Mais, les habitants d’ Orléans s’enquirent de la famille de leur libératrice. Quand ils connurent l’état de santé de la mère de Jehanne, ils s’empressèrent de venir la chercher pour la soigner et l’aider à surmonter sa peine.

 

Isabelle vécut donc à Orléans, très entourée. Là, elle trouva de l’aide pour réclamer une révision du procès de Jehanne. Elle ne pouvait pas admettre que sa fille soit condamnée comme « sorcière ». Grâce à sa lutte, Jehanne fut réhabilitée.par le procès de 1456.

 

 

Les deux autres frères, Pierre et Jean,

  • Pierre : Né en 1415 julien   à Domremy
  • Décédé en 1466 julien , à l'âge de 65 ans
  • Chambellan de Charles VII, crée chevalier du « Porc-épic » par le duc d'Orléans

 

  • Jean : Né vers 1410 julien - Domrémy-la-Pucelle,88154,Vosges,Lorraine,FRANCE
  • Décédé  vers  1476 julien
  • Écuyer, capitaine et prévôt

Pour remercier Jehanne , la pucelle de Domremy, le Roi de France, Charles VII avait anobli  Jehanne et sa famille, leurs enfants et toute leur postérité, par lettres patentes du mois de décembre 1429, leur permit de prendre le nom de «   du Lys »


Le privilège donné aux filles d'anoblir celui qu'elles épouseraient, fut aboli par l'édit d’ Henri IV et celui de Louis XIII en 1614 , mais,.ces mesures ne furent pas applicables à la branche vivant en Lorraine, car le duché en possession d'une complète indépendance, n'était en rien soumis aux lois du Royaume de France.


 Pour les autres branches, des lettres patentes, leur ont généralement permis de jouir du privilège de leur famille. :de porter un titre de noblesse et le nom de « du Lys », accession à des charges importantes,  exonération d’impôts

 

 

 

 

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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 22:31

 

<< A Châlons, la Jeannette s'était ouverte à l'un des compagnons de son père de sa crainte d'une trahison. Aussi ne fut-on point sans doute étonné au village, mais consterné, lorsque la nouvelle arriva à la fin du printemps 1430, qu'elle avait été faite prisonnière par guet-apens devant Compiègne et qu'elle était entre les mains de Monseigneur Jean de Luxembourg.

 

 

Mais nul doute que le bon roi Charles VII, qu'elle avait mené au sacre l'an passé, allait payer la rançon pour la libérer.

 

 

                                              Sacre de Charles VII


Il n'en fut rien. Les semaines , les mois passèrent. On apprit qu'elle avait été vendue aux Anglais à pris royal, transférée à Rouen où un tribunal présidé par un certain Messire Cauchon, évêque de Beauvais, vendu lui-même aux Anglais par ambition, la jugeait au nom de la sainte inquisition.

 

 

Enfin était venue au village l'affreuse nouvelle . la jeannette avait été condamnée au bûcher pour : " erreurs variées et crimes divers de schisme, d'idolâtrie, d'invocations de démons et autres nombreux méfaits ", brûlée  vive en Place publique du Vieux Marché  de Rouen, le 30 mai 1431 et ses cendres jetées dans la Seine.


Elle n'avait que tout au plus 20 ans ! >>

 

Sources ;

Textes des deux procès . L'édition scientifique est publiée par la Société de l'histoire de France

Régine Pernoud

Jean Colson

Pierre Marot

 

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