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4 avril 2012 3 04 /04 /avril /2012 21:06

La Terreur

 

 

On distingue deux périodes de Terreur :

 

 

 

La première débuta à la chute de la royauté, le 10 août 1792 et prit fin avec la victoire de Valmy

 

La seconde période débuta avec les journées d’émeute de mai et juin 1793 , et s'acheva par l’élimination de Robespierre 

 

Entre l’été 1793 et l'été 1794, la Terreur atteignit, à Paris et en province, son paroxysme, autorisant toutes les violences et toutes les surenchères.

La Terreur fit plus de 100 000 victimes.

 

Les études firent  apparaître que 31 % des condamnés à mort étaient des artisans, 28 % étaient des paysans, donc, . 80 % des victimes appartenaient  au Tiers État.

 

Les exécutions furent  un instrument de répression dans un contexte de guerre civile : 52 % des condamnations ont été prononcées dans l’Ouest vendéen.

 

 

                                                                               Robespierre

 

 

A Marseille,  et dans quelques villes, des citoyens, notamment les lecteurs de L’Ami du Peuple de Marat, inspirateur et auteur des massacres, et du Père Duchêne de Jacques-René Hébert, « juge du peuple » autoproclamé à la prison de la Force, se félicitaient des meurtres pour des raisons qu’on n'a toujours pas fini d’élucider.


Toutefois, plusieurs partisans de la Révolution, en France et en Europe, furent profondément choqués. Les massacres dans les prisons parisiennes, poursuivis en province les jours suivants, déclenchèrent une indignation généralisée et durable puisque le dossier des massacres de Septembre ont été rouvert par tous les gouvernements et tous les régimes jusqu’à la Restauration.


Les libéraux européens, qui avaient placé leurs espérances dans la France révolutionnaire, désapprouvèrent les méthodes violentes et arbitraires du Comité de salut public.


Le 5 septembre 1793, l'avocat Bertrand Barère, membre du Comité de Salut Public, le gouvernement républicain, demanda à la Convention nationale de prendre toutes les mesures propres à sauver les acquis de la Révolution. L'assemblée mit «la Terreur à l'ordre du jour».

 

 

 

Antoine Fouquier-Tinville, magistrat impitoyable, assuma la charge d'accusateur public.

Il  usa de son autorité pour envoyer à la guillotine aussi bien d'innocents suspects que Charlotte Corday, meurtrière de Marat, l'ex-reine Marie-Antoinette ou des chefs de la Révolution comme ses propres amis, Danton, Robespierre et même son cousin Camille Desmoulins.


Comme la situation ne semblait qu'empirer, le Comité de Salut public décida d'accentuer la répression dans une fuite en avant quelque peu schizophrène, sans voir que la répression aveugle alimentait la contre-révolution.

 

 

 

A l’ initiative de Saint-Just, fut adopté un décret qui proclama : «Le gouvernement de la France sera révolutionnaire jusqu'à la paix». La guillotine tourna bientôt à plein régime et comme cela ne suffisait pas, Robespierre amplifia la Terreur avec le décret du 22 prairial de l’an II ( juin 1794 )

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