Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 14:49

Les otages français en Afrique

 

L' Afrique se réveille et veut profiter des richesses de son sous-sol !

Les peuples africains ont assez souffert et souffrent toujours des exploitations de produits dangereux, comme l'uranium ! La revendication est légitime, dommage que des équipes d'ouvriers paient pour l'inconscience et la cupidité des Etats qui agissent par l'intermédiaire de grandes sociétés, comme COGEMA ! Les otages sont des innocents....

 

Le scandale d'Arlit.

COGEMA soit-disant: "pionnière pour la protection des mineurs d'uranium" !
Pour illustrer les "bonnes oeuvres" de la COGEMA en Afrique, le site minier d'Arlit au Niger....

"Scandale de l'uranium au Niger"

"Des gamins de quinze et seize ans se font irradier dans les mines sous contrôle français au Niger. Il n'y a quasiment aucune protection contre l'inhalation de gaz radon. La main d'oeuvre, presque exclusivement des nomades Touaregs, reste totalement ignorante des effets de l'exploitation minière. La détection des radiations et les contrôles sanitaires sont inexistants."


Ce ne sont là que quelques uns des faits rapportés par un réalisateur de télévision britannique qui, avec une équipe de caméramans de l'émission Panorama (UK) ont été les premiers étrangers à visiter Arlit dans la partie nord du Niger. Ce qui l'a choqué lors de sa visite durant dix jours de cette région uranifère, une des plus importantes de la planète, ce sont les conditions de vie de la main d'oeuvre locale. Et le contraste avec celles des Français qui occupent les postes de direction.


"Arlit est absolument au milieu de nulle part" m'a-t-il dit dans une interview en exclusivité. " C'est une oasis artificielle construite selon le modèle colonial. Elle a sa propre ville-dortoir avec supermarchés, courses de chevaux, produits de luxe importés de la métropole. Un incroyable choc culturel si l'on compare avec les travailleurs nomades". Selon les responsables de COGEMA, c'est la main d'oeuvre nomade qui vient vers la compagnie plutôt que l'inverse. Souvent les nomades ne restent pas plus d'une semaine, prennent leur paie et s'en vont. Certains ne restent qu'une journée. "C'était la grande récrimination française" dit le réalisateur, "les ouvriers ne font juste que passer".


"Il va de soi que les Français n'informent pas les indigènes qu'ils travaillent dans les mines les plus dangereuses du monde, ils n'entendent jamais parler de mesures dosimétriques des rayonnements et un suivi sanitaire quel qu'il soit est impensable".


"Un sympathique directeur d'Arlit nous a concédé que les nomades travaillaient dans l'ignorance absolue de ce qui pouvait leur arriver dans vingt ou trente ans".

 

Il y a de grandes mines souterraines à Arlit que l'équipe de la télévision a visitées: "une journée sous terre était plus qu'assez" a commenté Olgiati, le réalisateur.

 

<< Le renouvellement d'air semblait correct mais le bruit du forage était insupportable.


Je n'ai vu personne porter de masque.


Les mineurs remontent des galeries en fin de journée recouverts de poussière radioactive de la tête aux pieds >>.

 

Arlit n'est pas la seule mine d'uranium du Niger 

Les Français ont signé l'arrêt de mort de milliers de Nigériens dans les années à venir.

 L'uranium est transporté vers le monde extérieur par camions vers le Bénin et aussi vers la Lybie par Agadez à 250 km au sud-est d'Arlit où l'avion prend la relève. Chaque convoi est gardé sévèrement mais des accidents et des déversements de "yellowcake" sont chose courante. "Il y a toutes sortes d'histoires qui circulent au sujet de déversements d'uranium hors des camions et qui contaminent les réserves d'eau"


Cependant, le plus grand danger est la mine elle-même. Ici, des gens parmi les plus pauvres de la planète travaillent dans un environnement parmi les plus mortels qui soient pour fournir l'énergie aux norias de trains mus à l'électricité des nations les plus riches et alimenter leurs bombes en combustible. Ils sont maintenus dans l'ignorance totale des conséquences de leur travail et lorsqu'ils mourront leur corps ne sera même pas soumis à la formalité d'un examen post-mortem [autopsie]. Il serait difficile de trouver un exemple plus frappant de néo-colonialisme rampant.

Remarque : 

 

Ce scandale des conditions de travail des mineurs d'uranium africains n'a jamais fait partie des préoccupations syndicales en France.

 

Ni d'ailleurs des ONG comme Médecins du Monde que nous avons essayé de sensibiliser à ce problème, mais sans succès


Ceci n'est pas étonnant, puisque, même en France les syndicats des mineurs d'uranium ne se sont guère intéressés à l'excès de mortalité par cancers chez les mineurs d'uranium en particulier par cancers du poumon.

 

Bien plus, ils ont contribué à masquer le problème comme en témoigne le fait que la réunion sur le thème des déchets miniers et de la surmortalité par cancer chez les mineurs d'uranium  n'a pu se tenir à Bessines le 16 décembre 1993 que sous la protection des gendarmes pour empêcher l'intervention violente des dirigeants syndicaux (CGT) qui voulaient casser le matériel de projection de Thierry Lamireau.

Bella Belbéoch,

 

sources :

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/niger.html



Partager cet article
Repost0

commentaires

Présentation

  • : Les poubelles radioactives
  • : Enterrer ? Enfouir ? Ne serait-ce pas oublier ? Comment traiter les déchets radioactifs ? L'enfouissement des déchets radioactifs dans les conditions actuelles est-il acceptable ? A-t-on préparé le démantèlement des centrales nucléaires ? Les recherches scientifiques permettent-elles, actuellement, le traitement de tous ces déchets pour les rendre inoffensifs ? Sommes-nous assez informés des dangers de toutes ces poubelles nucléaires ?
  • Contact

Recherche

Liens