Un grand savant, Pasteur
En 1885, Pasteur découvre le vaccin contre la rage .
Pasteur est un des plus grands savants français. Pendant des années , il chercha le remède contre une terrible maladie, la rage.
Cette maladie est contractée par les chiens qui contaminent les hommes par morsures.
L'espoir de tous reposait sur les chercheurs. Pasteur découvrit que la rage était provoquée par un microbe.
Il mit au point un vaccin qui guérissait les chiens mais il fallait encore travailler sur ce remède pour savoir s'il guérissait aussi les hommes.
En 1885, un jeune Alsacien , Joseph Meister, avait été mordu par un chien enragé et ses parents étaient désespérés. Le jeune garçon fut amené à Pasteur qui se trouva devant un cas de conscience difficile. Son vaccin pouvait-il être administré à Joseph sans risques ? Le jeune garçon était de toutes manières condamné et ses parents faisaient confiance au savant. Pasteur se décida et vaccina Joseph. Il attendit les effets de son remède avec angoisse.Il ne pouvait plus travailler et ne dormait plus . Il passait ses journées au chevet de l'enfant. Après quelques jours d'incertitude, le jeune Meister retrouva l'appétit, il n'avait plus de fièvre, il était sauvé ! La nouvelle extraordinaire se repandit dans le monde entier !
Un grand écrivain, Victor Hugo
Victor Hugo est un des plus grands écrivains français. Son oeuvre est immense , Notre Dame de Paris, Les misérables ...
Il est aussi le poète de l'enfance.
Il adorait sa fille et parlait d'elle avec gentillesse et admiration :
<<Elle entrait et disait : Bonjour mon petit père,
Prenait ma plume, ouvrait un livre, s'asseyait
Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait >>
Victor Hugo était heureux de l'affection qu'il inspirait aux enfants :
<< Je m'assieds et je ne sais pourquoi
Tous les petits enfants viennent autour de moi.
Dès que je suis assis, les voilà tous qui viennent>>
Victor Hugo protestait régulièrement contre le travail de enfants à l'usine et dans les mines :
<< Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules.>>