Devenons conscients, nous sommes tous concernés, la radioactivité silencieuse et insidieuse nous attaquent et , souvent, dans des lieux qui nous semblent idylliques , calmes et reposants ! Qui penserait que ce magnifique cadre de verdure est une couverture magique pour un amas de boues et gravats radioactifs ! Tous les spectateurs de Pièces à conviction, la France contaminée, ont pu constater les dégâts de tous ces épandages radioactifs qui sont devenus des parcours de santé, des parkings de stade, des pièces de verdure luxuriantes...qui affolent toujours et encore pour de nombreuses années, les compteurs geigers et autres appareils de contrôle de la radioactivité !
Fuites du Tricastin : une prise de conscience tardive......
Observations faites par Greenpeace :
L'usine de retraitement de La Hague (Manche) par exemple, est autorisée à rejeter en moyenne, chaque jour, plus de 11 000 fois ce qui a fui à Tricastin, et la dizaine de centres de stockage français fuient en permanence. La nappe phréatique située sous le centre de stockage de la Manche est donc affectée par une pollution permanente. Les mesures effectuées par Greenpeace en 2006 montrent une concentration de 18 000 becquerels/litre, soit 180 fois la norme sanitaire européenne.
Tous les incidents liés au nucléaire sont passés sous silence ! La nouvelle arrive toujours avec retard ! Reconnue officiellement en termes rassurants : Il y a eu des fuites ! Mais,c'est absolument sans danger pour la population ! Ne serait-ce pas plus réaliste de conseiller une grande prudence sur les consommations d'eau, de lait, de légumes ...sans attendre !
La conclusion est très minimisée par l'exploitant !
La population est exposée à une faible dose, de longue durée ! Nous savons que c'est nocif pour les êtres vivants , les plantes...
Des analyses d'eau ont été réalisées immédiatement après l'incident chez les riverains. Elles ont révélé des taux élevés de radioactivité, que les scientifiques n'attendaient pas si tôt. Le transfert vers la nappe phréatique a-t-il été plus rapide que prévu ? Ou la contamination serait-elle plus ancienne ?
La station de traitement des effluents où s'est produit l'incident avait déjà été épinglée par l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Vieille de trente ans, l'installation de la Socatri devait être remplacée par une neuve - aujourd'hui achevée. Les inspecteurs remarquaient notamment, dans leur rapport de mai 2008 : « La canalisation qui évacue les effluents liquides de la Socatri, du fait de son ancienneté, a fait l'objet de fuites répétées en 2007. »
Sachant qu'il s'agissait de rejets dangereux, ne pouvait-on pas faire ces travaux plus rapidement ? Pourquoi attendre la ou les fuites pour enfin remettre tout à neuf ? La santé et la vie n'ont pas de prix !
Un organisme scientifique, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), mène l'enquête pour dater et certifier l'origine de l'uranium retrouvé dans la nappe.
Dans l'incident de la Centrale nucléaire du Tricastin, plusieurs fuites ! On peut dire qu'il s'agit de négligence !
"Il est question de manquements répétés aux règles de sécurité "