Après avoir recensé une friterie Coulomb à Trooz et un atelier mécanique Outre-Meuse, Félix prit contact avec la police belge. Il rencontra son homologue à Verviers. C’était un jeune lieutenant, Joseph Leblanc, les deux hommes avaient un point commun, leur métier les passionnait. L’histoire du jeune inconnu avait touché Joseph. Au moment de se séparer, il déclara à Félix :
- On y arrivera, on remuera ciel et terre mais on y arrivera ! Tu m’as dit que l’épouse était une Lafarge, je vais creuser, si elle se cache quelque part, on la dénichera !
- Tu es un vrai battant, j’ai confiance ! répondit Félix
Sur le territoire français, il y avait aussi des Coulomb, après vérification et contrôle, ça ne collait pas. Soit qu’ils venaient de la région parisienne, du Roussillon, d’Auvergne ou d’ailleurs mais pas de Lorraine de plus, pas de Lafarge du côté des femmes. Alex, le stagiaire, continuait à traquer inlassablement les Coulomb.
En rentrant, Félix demanda :
- As-tu fait des découvertes intéressantes ?
- Des Coulomb ! je creuse les états civils avec un espoir toujours déçu ! On cherche peut-être des morts, gémit Alex
- Dans ce cas, cherchons dans les décès ! je veux bien pour les parents mais leur fille, la supposée mère de notre inconnu, elle n’a pas l’âge de mourir !
- Chef, on meurt à tout âge !
- Trois morts, ça ferait beaucoup et ce serait suspect ! remarqua Félix
Une semaine s’était écoulée depuis le déplacement à Verviers. Joseph Leblanc envoya un message à Félix « Je fouille, je ratisse en espérant dégotter la pièce rare ! ». Félix répondit « n’oublie pas de creuser, ils sont peut-être enterrés ! » Joseph écrivit « Ce n’est pas idiot, c’est possible ! »
( à suivre)