La bénédiction nuptiale officielle a lieu sur le parvis de Notre-Dame de Paris. Les noces sont grandioses et suivies de trois jours de liesse. Chaque jour offre des fêtes somptueuses. On semble avoir oublié les différences de religion mais l’entente dure peu, le 24 août 1572, jour de
- Mère, vous m’avez mise dans les bras de Navarre et maintenant, nous sommes mariés !
- Le massacre de
- Pour vous mère, les sentiments ne comptent pas, à vos yeux, il n’y a que les intérêts et le pouvoir ! répond Marguerite
- L’intérêt de notre famille et du royaume de France avant tout , ma fille !
- Mère, vous avez voulu ce mariage alors, je reste mariée !
La vie d’épouse de Marguerite n’est pas un conte de fée, Henri de Navarre est véritablement un rustre qui la trompe avec toutes les femmes qu’il rencontre, de la simple servante à la dame de bonne famille. Cependant, Marguerite désire être une bonne épouse et s’évertue à pacifier les relations orageuses qui règnent entre la monarchie du royaume de France et son époux. La jeune reine de Navarre est résignée. Ballottée entre les deux cours, elle veut mener une vie conjugale exemplaire. Malgré tous ses efforts, son destin, continuellement malmené, semble rencontrer des situations hostiles qui se liguent contre elle.
La détresse qui habite la belle princesse Marguerite m’attriste profondément. Toute sa bonne volonté à être une bonne épouse est sans cesse brisée par Henri de Navarre qui n’a qu’une idée en tête : « Être roi de France ! » Je le sens impatient, la santé du roi Henri III se détériore rapidement, il s’en réjouit intérieurement !
( à suivre )