Esterhazy, un démon protégé !
C'est à partir de 1894 qu'il commença ses activités d'espion à la solde des Allemands.
Lié à l'attaché militaire allemand von Schwartzkoppen, il lui fournit des renseignements, vraisemblablement pour éponger ses dettes.
En 1895, succédant au colonel Jean Sandherr, le colonel Georges Picquart découvrit qu'Esterhazy était l'auteur du bordereau de l’affaire Dreyfus, ce qu'il reconnut ultérieurement dans une lettre publiée par le quotidien Le Matin, le 18 juillet 1899.
Encore une fois, la hiérarchie militaire tenta d'étouffer l'affaire.
Quelques mois plus tard, Le Figaro publia des extraits de lettres d'Esterhazy à sa maîtresse Gabrielle de Boulancy.
Dans l'une d'elles, il affirmait :
« Si un soir on venait me dire que je serais tué demain comme capitaine de uhlans en sabrant des Français , je serais certainement parfaitement heureux. »
Que faisait cet homme dans l'uniforme français ?