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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 17:55

AMANTY, petit village perdu du sud meusien....

 

possède  un passé riche de souvenirs restés gravés dans les lieux-dits !

 

Prairies verdoyantes, cultures , grandes forêts et sources d’eau fraîche, Amanty s’étale au creux d’une étroite vallée,  au sud de la Meuse, à 352 mètres d’altitude, à proximité du « Buisson d’Amanty » qui culmine à 423 mètres ! Continuons à penser que c’est le point culminant de la Meuse ! Défendons notre terre et notre célébrité !

 

 

 

Château des sarrasins :

 

 Une construction assez importante s’élevait , route de Vouthon, face au Buisson d’ Amanty.  Dans les années 1970 , on  pouvait encore voir des pierres, traces incontestables de cette forteresse.

 

Fosseuchien :

 

Fosse aux chiens ! On sait que les chrétiens étaient traités de chiens par les Sarrasins, nom donné aux Arabes qui envahirent l’Europe et l’Afrique. On peut imaginer que le lieudit , Fosseuchien, était un refuge pour les chrétiens.

 

Au Moyen Age, les lépreux étaient aussi chassés « comme des chiens », on peut aussi penser que le lieudit Fosseuchien, couvert de forêts, abritait les lépreux d’autant plus que cet endroit se situait non loin d’un prieuré, le prieuré Saint Rémi … Les moines venaient peut-être en aide à tous ces pauvres malades ….

 

La vallée des moines :

 

Des moines bûcherons et  défricheurs, cultivaient la vigne, élevaient des chèvres et des moutons . L’Histoire des diocèses de Toul, Nancy et Saint- Dié écrit par Mgr Eugène MARTIN et publiée en 1900, relate l’existence, au début du XV ème siècle, d’un « Prieurés de Chanoines réguliers, dédié à Saint Florentin » à AMANTY .

Est-ce ce Prieuré Saint Florentin qui a pris le nom de Saint Remi ?

 



Le moulin :





Le Château avait son moulin pour moudre le grain. C’était un moulin à eau qui fonctionnait grâce au débit de l’Amanty, petit cours d’eau qui serpente au fond de la vallée et arrose les prairies. Il termine sa course solitaire dans la Vaise….
Vers 1912, la famille FERRY acheta les ruines du moulin . Ils construisirent une féculerie qui était prête à fonctionner en 1914. Malheureusement, la Guerre éclata, le père et ses deux fils furent mobilisés. De 1914 à 1918, la féculerie ne fonctionna pas. La paix revenue, la féculerie se mit en marche, embauchant beaucoup de main-d’œuvre saisonnière ( de septembre à novembre ) . La féculerie donnait un revenu saisonnier, insuffisant pour nourrir la famille . Monsieur FERRY acheta une scie et la scierie fonctionnait toute l’année . C’est à la même époque que fut construit la maison d’habitation ( chez BERTIN ).  Vers 1926, la féculerie fut vendue à Monsieur BAUR, un féculier vosgien tandis que les Ferry, qui avaient démonté leur scie allèrent l’installer, près de la gare de Maxey sur Vaise,( origine de la scierie de Maxey sur Vaise.) La féculerie fonctionna encore un moment mais dut s’arrêter quand on cessa de planter des pommes de terre à fécule pour les remplacer par des variétés destinées à la cuisine…Pendant la guerre 1939-1945, Le Moulin fut occupé par le chef de culture allemand qui exploitait la ferme allemande installée sur « le terrain d’aviation américain » A cette époque, cette ferme comptait déjà deux tracteurs « Lantz » qui attisaient la curiosité des villageois.




Le relais téléphonique, près du cimetière, est sur un terrain cadastré sous le nom : Le moulin. Il s’agissait certainement d’un moulin à vent, propriété du château.

 

 

 

 

 

 

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 13:09

De la disette à la guerre ....

 

 

1893, la sécheresse s’installa sur notre région. Les céréales et l’herbe séchaient sur pied, les jardins étaient stériles, les vaches et les chèvres parcouraient les forêts pour trouver leur nourriture et donnaient peu de lait ( un arrêté municipal autorisa les animaux domestiques à aller brouter en forêt ). On tuait les jeunes animaux, les veaux et les poulains, pour garder le lait . Pour manger, on abattait plus d’animaux que d’habitude, les cheptels perdirent beaucoup de têtes et les années qui suivirent furent difficiles pour les agriculteurs et toute la population .

 

1914, La Grande Guerre ! Tous les hommes jeunes et valides quittèrent leur famille et leur ferme pour rejoindre l’armée. Verdun, l’enfer des tranchées ! La guerre …Combien seront-ils à revenir à Amanty ? Dans quel état ? Seront-ils aptes à reprendre les durs travaux des champs , pour soulager les femmes et les enfants ?   

 

 

Le camp américain :

 

En 1917, nos Alliés américains  décidèrent de construire un terrain d’aviation sur le plateau d’AMANTY. Le village d’Amanty vécut  une époque « de prospérité, » car les soldes des soldats américains étant assez élevées, les commerces, particulièrement les bistrots en profitèrent .

La guerre terminée, le terrain fut abandonné. Les friches servaient de pâtures aux chèvres et aux moutons.

En 1939, à la veille de la seconde guerre mondiale, le gouvernement français décida de reconstruire le terrain d’aviation d’AMANTY. De nombreux réfugiés espagnoles, qui avaient fui leur pays, en proie à la guerre civile, furent embauchés. Les terrassements étaient bien avancés, les matériaux à utiliser pour les pistes d’envol étaient prêts à être posés quand l’armée allemande déferla sur la France. Les travaux furent stoppés. L’occupant allemand transforma le terrain d’aviation en ferme . Les Allemands y firent travailler des déportés polonais qui étaient logés au village, dans un grand hangar qui s’élevait sur un terrain .( Grande Rue )

 

 

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16 octobre 2013 3 16 /10 /octobre /2013 17:49

 

Le choléra et les loups

 

 

1792, les sergents recruteurs parcouraient  villes et villages . Des jeunes gens d’ Amanty  s’enrôlèrent pour rejoindre l’Armée de l’An II, puis la Grande Armée de Napoléon 1er. Jean- Baptiste BRISSE, de la famille BRISSE d’Amanty reçut la Médaille de Sainte Hélène .

 

De 1800 à 1805, les loups se multiplièrent dans le département de la Meuse. Régulièrement, lorsque l’hiver arrivait, les loups attaquaient Les habitants d’Amanty se mobilisaient pour protéger leurs troupeaux de moutons , de chèvres et de bovins. Chaque hiver, des campagnes d’extermination des loups s’organisaient.

 

En 1832, puis de 1850 à 1854, le choléra attaqua en force notre Lorraine. Chaque ville, chaque quartier et chaque village paya un lourd tribu à cette épidémie mortelle . Sur les registres de la Mairie d’ AMANTY, on compte 50 décès en 1850 et  65 décès du 30 juillet 1854 au 15 août 1854

 

Le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse due à la bactérie Vibrio cholerae, ou bacille virgule, découverte par Pacini en 1854 et redécouvert par Koch en 1883. Elle est caractérisée par des diarrhées brutales et très abondantes. La forme majeure classique est fatale dans plus de la moitié des cas, en l’absence de traitement (de quelques heures à trois jours).

La contamination est orale, d’origine fécale, par l’eau de boisson ou des aliments souillés.

Le choléra a été la première maladie pestilentielle à faire l’objet, dès le XIXe siècle, d’une surveillance internationale.

A partir de 1789, un décret de l'Assemblée Nationale décide que, désormais, les municipalités seront chargées de gérer elles-mêmes les dépenses et recettes communales. Durant la première moitié du XIXème, la plupart des villages meusiens, quelle que soit leur importance démographique, connaîtront une importante fièvre constructrice rendue tangible par l'esprit d'entreprise des maires.

Le XIXème siècle, faste pour l'équipement des campagnes en édifices liés à l'eau, est le résultat de l'autonomie administrative des municipalités mais surtout d'une prise de conscience collective de l'importance de la salubrité publique et des principes élémentaires de l'hygiène.

L'eau devient alors l'objet d'une attention accrue car il est désormais prouvé qu'elle peut propager les maladies qui ont causé des ravages dans les villages meusiens au début du XIXème siècle, notamment la catastrophique épidémie de choléra de 1832.





Dès 1800, les communes édifièrent des lavoirs fontaines pour lutter contre l’insalubrité et éviter les pandémies mortelles . Le lavoir d’Amanty fut bâti en 1801 – 1802 puis restauré en 1835,  après l’épidémie de choléra de 1832- 1833. En 1874, le lavoir tombait en ruines, la commune décida de le reconstruire.

 

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15 octobre 2013 2 15 /10 /octobre /2013 10:27

 

Au pays d'AMANTY,

 

En 1441, Jean d’ Ourches s’empara d’Amanty.

 

En 1451, Isabelle d’ Ourches épousa Jean de Verrières qui , par mariage,  hérita de la seigneurie d’Amanty.

 

Vers 1445, Jean d’Ourches fit construire une Maison forte que la famille de Verrières transforma .

 

 En 1505, « le Château » était  une assez vaste demeure, flanquée de tourelles et entourée de fossés. La prairie située derrière cette demeure porte toujours la dénomination de « Pièce du Château »

 

  En 1580, La famille de Sommyèvre hérita, de nouveau, par mariage, de la Seigneurie d’Amanty, qu’elle conserva jusqu’à la révolution de 1789.

 

 

 Actuellement, on peut voir, dans l’immense cave voûtée de la ferme, une entrée, qui pourrait être celle du souterrain qui communiquait avec l’Eglise ( l’ancienne église qui s’élevait au milieu du cimetière )

 

La guerre de trente ans mit notre Lorraine  et notre village d’AMANTY à feu et à sang. De 1618 à 1648, des hordes sauvages de Français et de mercenaires Suédois ( payés par la France ) déferlèrent sur la Lorraine et massacrèrent la population, la famine et la peste continuèrent l’extermination des Lorrains

 

Cette partie sanglante de l’histoire du duché, a permis le rattachement par la force de la  Lorraine à la France. Au prix d’une population exterminée de plus de 50%  par les français et les mercenaires suédois , la famine et la peste. Sachant que la Lorraine était peuplée d’environ 500000 habitants, on peut parler

d’extermination au lieu de massacre. Plus d’une soixantaine de villages furent rasés de la carte avec son lot de destructions et de charniers que l’on n’a cessé de retrouver jusqu’à nos jours.

 

 Imaginez-vous, lors d’un chantier, retrouver les restes de femmes et d’enfants enterrés sous  des cendres et de la terre !

 

 Vers 1975, à Amanty, il y avait encore  les traces d’une fosse commune datant de la guerre

de 30 ans . Le témoin, très sérieux, qui a colporté cette information, est décédé.

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 17:07

 

Vers l’an 950, une famille d’ Amanty établit sa domination sur le village. Plusieurs prêtres de cette famille officièrent à Amanty .

Jehan d’ Amanty, prêtre, fut le garde du sceau du comté de Bar de 1291 à 1302.

 

 En 1332, AMANTY tomba dans l’escarcelle du Sire de Gondrecourt, Guillaume et Edeline, sa sœur.

 

 Des rivalités de familles ont fait qu’une simple défaite au tournoi fit tomber la Seigneurie d’Amanty sous la domination de l’écuyer Jean Thirion de Gondrecourt en 1397.

 On était loin de la douceur de vivre de l’époque gallo-romaine !

 Les guerres féodales ruinaient les campagnes .

 

Les malheurs de la Guerre de Cent ans :

 

La Guerre de Cent ans n’épargna pas notre village. Vers 1425, Amanty fut pillé et brûlé par les anglo-bourguignons, les écuyers Jean et Milet d’ Autrey au service de LA HIRE.

Étienne de Vignolles dit «  Le grand La Hire »   homme de guerre français. (né vers 1390 à Vignolles ou Préchacq (Gascogne) , mort le 11 janvier 1443 à Montauban), Il se rallia au Dauphin Charles en 1418 et se distingua contre les Bourguignons au siège de Coucy.

 Il se retira et se dirigea vers la Lorraine afin d'aider René d'Anjou, héritier du duc Charles II de Lorraine, agressé par le duc de Bourgogne. Mais à partir de 1422, le duc de Lorraine se rallia aux Bourguignons et aux Anglais. La Hire et ses hommes brûlèrent alors 18 villages lorrains.

En 1429, il suivit Jeanne d’Arc à partir de Blois (22 avril). Il combattit à ses côtés au siège d’Orléans, fit des prodiges de valeur lors des batailles de Jargeau et de Patay. Après la capture de Jeanne d’Arc, il s’approcha de Rouen en 1431 pour tenter de délivrer l’héroïne, mais tomba lui-même aux mains des Anglais et fut fait prisonnier. Il était compagnon de Jean Poton de Xaintrailles et réussit à s’échapper.

 

Après les victoires de Jeanne d’Arc, le roi Charles VII bouta les Anglais hors du royaume. La paix revenue après le traité d'Arras de 1435, les anciens mercenaires qui avaient combattu pour le compte des Armagnacs ou des Bourguignons et autres,  furent licenciés. Ils se constituèrent alors en bandes pour piller à leur propre compte. Certaines de ces bandes qui redoublaient de férocité furent appelées les Écorcheurs. Ces bandes, qui pouvaient compter plusieurs milliers de membres, étaient souvent menées par des chefs qui avaient servi Charles VII. Parmi les Écorcheurs les plus célèbres, on peut citer La Hire, Antoine de Chabannes, Jean Poton de Xaintrailles ou Rodrigue de Villandrando

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13 octobre 2013 7 13 /10 /octobre /2013 19:41

 

 AMANTY, mon petit village, appartient à l'histoire.... 

 

 La vie s’installa, calme et tranquille …L’époque bénie de «  La Paix romaine » permit le développement de l’agriculture, les grandes constructions, les échanges culturels…

 

C’est entre 70 et 140 que le grand sanctuaire de GRAND, dédié au dieu Apollon GRANNUS fut édifié.

La réputation des bienfaits de l’eau de Grand ayant dépassée les limites de notre région, des empereurs vinrent en cure ou pèlerinage à Grand  comme Caracalla en 213, Constantin en 309 et Julien l’Apostat ( qui serait à l’origine du martyre  de sainte Libaire ) en 362.

 

Important sanctuaire de la Gaule romaine, situé sur un plateau calcaire nommé " Hauts Pays" et entouré de grands bois dans un lieu reculé du département des Vosges, le site de Grand séduit car il possède les vestiges les plus impressionnants du nord-est de la Gaule dont certains se classent parmi les plus importants du monde romain. La notoriété de ce sanctuaire construit autour d' une source a été démontrée il y a peu, attestant que ce sanctuaire était placé sous la protection d' Apollon et auparavant de Grannus, dieu guérisseur, son équivalent gaulois qui aurait donné son nom au village actuel de «  Grand ! »

 

Cet état de PAIX, cessa vers l’an 400, avec l’affaiblissement de l’Empire. Les invasions barbares déferlèrent sur toutes les frontières de l’Empire : les Alains, les Alamans, les Vandales, les Huns, les Francs …les Arabes

 

 Les Arabes ,  en 732, Charles Martel a arrêté les Arabes à Poitiers mais il n’a certainement pas chassé les colonnes déjà infiltrées …

 

Des  terroirs  portent des  noms évocateurs :

 

à AMANTY, nous avons un lieu-dit :  « château des sarrasins »



 On vit alors des familles prendre les armes pour défendre leurs terres . En 843, on signa le traité de Verdun qui partageait l’empire de Charlemagne en trois. Notre région devint le royaume de Lotharingie du nom de Lothaire. Dès 950, de puissantes seigneuries s’affirmèrent tout en développant des rivalités qui durèrent tout au long du Moyen Age .

 

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12 octobre 2013 6 12 /10 /octobre /2013 16:05

 

                        AMANTY

 

 

Le territoire de notre village fut une station néolithique puis un campement Ligure de la tribu des Leuques. On a retrouvé des traces de Cromlech à Epiez ( commune voisine ) et des pierres taillées, "coup de poing", à Amanty.

 

On peut affirmer que les forêts giboyeuses avaient permis l’installation de peuples celtes ( Leuques, Médiomatriques ….) dès le V ème siècle avant J-C ou même avant. Après  la conquête de la Gaule par les Romains, entre – 53 et – 48, le territoire actuel de la Meuse fut rattaché à la Belgïe ( Gaule Belgique ), c’est à cette époque que naquit AMANTY.

 

 

L’appellation d’ AMANTY viendrait de Amantaïus,  nom romanisé d’un Gaulois revenu au pays après une longue campagne de guerre au sein des légions romaines . Sa bravoure lui aurait valu le titre de Tribun .

 

 

 Dans un document de la chambre des comptes de Gondrecourt de 1327 , l’appellation d’Amanty apparaît  sous l’écriture suivante : AMENTI .

 

 Dans  « le pouillé » ( l’état des bénéfices ecclésiastiques ) de 1749 on peut lire : AMANTAIUS

 

( D’après César …)

Les jeunes filles gauloises étaient très jolies . Leur longue chevelure qui se déclinait sur tous les tons de blond et de roux entourait des visages d’anges enjoués et rieurs . La joie de vivre des peuples gaulois et leur hospitalité étaient connues au-delà des frontières …. Les charcuteries : jambon fumé, saucisson, pâté …. se dégustaient jusqu’à Rome !

 

Pourquoi ne pas rêver ! 

 

Amanty , d’où vient ce nom ?( D’après l’abbé Vivenot, curé de Vouthon)

Du latin : amare  verbe aimer , amor ( en patois on disait : amon’ti )

Amanty  , vient du latin « amantaius » qu’on peut traduire par : « celle qu’il aima ou celle qui l’aima »,( déformation  latine )

 

Réponse d’une amie, latiniste confirmée,  agrégée, professeur de latin :


 

<<Chère amie,

 J'en viens à ta question. La réponse est toute simple: amanti est le datif d'attribution du participe présent  = à mon aimée.
Ton interprétation est tout à fait correcte, car le part.prést peut être  subjectif ou objectif, c'est à dire : à celle que j'aime ou qui m'aime.
On retrouve ce double sens au XVIIème siècle : amant désigne l'un est l'autre.
Le Y est sans doute une déformation .
J'ai eu plaisir à t'aider. Me replonger dans le latin me procure toujours beaucoup de satisfaction.>>

Les cantonnements militaires étaient certainement nombreux. Il fallait surveiller le sanctuaire de GRAND, protéger les visiteurs et hauts dignitaires, défendre les frontières de l’Est des invasions. Le puissant empire gallo-romain aimait étaler sa force et ses armées … 

 

Un tribun romain chargé des légions basées dans notre « Lorraine » serait tombé amoureux d’une belle gauloise, fille d’un chef de tribu, rencontré dans nos forêts au cours d’une partie de chasse …

Comment se faire accepter par une population plus ou moins hostile ? En tant que vainqueur, il aurait pu user de la force et enlever  la jeune fille. Mais, c’était un soldat droit et honnête et par-dessus tout, il était très épris de la jolie Gauloise ! Il choisit de lui prouver son amour en fondant « une villa », qu’il appela « Amanty » ( Celle qu’il aima ? ) en hommage à sa bien-aimée !

 

 

 

 

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10 octobre 2013 4 10 /10 /octobre /2013 13:16

AMANTY, petit village meusien

Son histoire, hors du temps ....

 

 

Histoire et évènements à travers le temps

 

L'ancienne église démolie en 1774 existait sur la côte, là où se trouve le cimetière
La seigneurie d'Amanty appartenait en 1332 à Guillaume de Gondrecourt et à Edeline sa sœur
Elle passa successivement dans les maisons d'Ourches et de Verrières.

 

En 1750 on comptait dans ce village 60  chefs de famille
Mr de Sommièvre en était seigneur
Il y a un moulin abandonné et un château

Jehan d'Amanty prêtre était garde du scel du comté de Bar de 1291 à 1302 (cartulaire de Sainte-Hoïlde)

Une modeste croix érigée dans la forêt entre Amanty et Vouthons-Bas rappelle le souvenir de Sidonie Collot "très pieuse femme sage-femme d'Amanty, martyre de la virginité" assassinée en cette endroit le 11/02/1849 (née le 22/06/1819 à Amanty fille de Jean Collot et de Marie Paul)
Une chapelle fut élevée au cimetière sur sa tombe

 

 

 

Armoiries d' AMANTY (55130)

 

De gueules :

§         aux deux poignards romains hauts d'argent garnis d'or appointés en chevron,

§         accostés en chef d'une quinte feuille d'argent au bouton d'or et

      soutenus par une fontaine héraldique d'azur, à deux ondes d'argent, cerclée d'or.

 

Soutien : 2 rameaux de chêne feuillées de sinople, tigés de tanné et fruité d'or  en sautoir à la rencontre de chèvre brochant sur le sautoir.

 

Devise sur listel : A M A N T Y

                                                                                                 

Les 2 poignards dessinent le A d'Amanty et font allusion à l'origine du village où un valeureux gaulois, soldat de César, fut promu tribun du secteur  et aurait établi son domaine (villa) en le qualifiant d'Amantius (celle qu'il aima ou celle qui l'aima) pour évoquer sa bien aimée.

 

 Les 2 poignards séparent le haut de l'écu en 2 pans et refont le geste   de St Martin, patron de la paroisse, qui donna la moitié de son manteau à un pauvre dénudé.

 

Les quintefeuilles sont des fleurs d'arbre fruitier, elles  représentent St Florentin  (de fleurissant) dont un prieuré de chanoines existait à AMANTY  dans la vallée des moines, au lieudit St Rémy.

 

La cime du chevron, formée par les 2 poignards,  symbolise le niveau culminant du département de la  Meuse  (424m) au Buisson d'Amanty.

 

La fontaine témoigne de la présence d'un ensemble "égayoir – fontaine – lavoir " remarquable au cœur du village.

 

 

 La tête de chèvre illustre le sobriquet donné  aux familles d'Amanty : "Kounabique" (éleveur de chèvres) en soulignant qu'autrefois le territoire très difficile, très caillouteux, très venteux ne permettait, semble-t-il, que l’élevage d’animaux rustiques comme les chèvres.

 

 Le champ de gueules et les meubles d'argent évoquent les armes de la famille de Verrières(a) seigneur jadis du lieu.

 L'azur et l'or des meubles évoquent les armes de la famille de Sommièvres (b) ayant succédé comme seigneur du village jusqu'en 1790.

 

 Les rameaux sont ceux des chênes des forêts qui environnent le village.

 

          (a) La famille de Verrières portait : "de gueules au chef d'argent chargé de 3 annelets de gueules entre 4 mouchetures d'hermine de sable"

         (b) La famille de Sommièvres portait " d'azur à 2 massacres de cerfs d'or posés l'un sur l'autre"

 

 

Armoiries composées et dessinées par Robert, André LOUIS en février 2011.

 

 

 

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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 17:29

On parle sans cesse de l'islam en France, les difficultés des croyants, des mosquées dégradées mais pourquoi ne parle-t-on pas aussi des églises vandalisées ? Et les chrétiens assassinés et terrorisés dans les pays à majorité musulmane, ( Irak, Egypte ....) que deviennent-ils ?

Merci de penser à eux !

 

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8 octobre 2013 2 08 /10 /octobre /2013 13:24

A Sidonie ...

 

1850, le souvenir de Sidonie est toujours vivant ! Amanty n’oublie pas son ange ! Des ruines de la vieille église écroulée, au milieu du cimetière sans clôture et envahi de ronces, des artistes inconnus font surgir une chapelle placée sous la protection de Sainte Anne . Sidonie repose pour l’éternité, au pied de l’autel de bois blanc et doré, finement sculpté et surmonté d’un crucifix, flanqué de deux candélabres en cuivre, arborant de jolies grappes de raisin. Une statue de Sainte Anne, taillée d’une pièce dans un tronc de bois, veille. Le retable de pierre de la vieille église, œuvre délicate d’un tailleur de pierre de talent, est scellée à jamais dans le mur ! Si la tristesse envahit votre cœur et que le désarroi s’empare de vous, venez chercher du réconfort à la chapelle de Sidonie ! A la nuit tombée, n’ayez pas peur, si une ombre légère vient frapper à votre porte, ouvrez-lui ! Si sa voix est cristalline et douce, si ses paroles chassent votre chagrin et vous rendent l’espoir, c’est que vous avez rencontré notre Ange

 

…. Historique

 

Sidonie COLLOT naquit le 22 juin 1819 à AMANTY Elle est la fille de Jean COLLOT et de Marie PAUL Elle fut assassinée le 11 février 1849 Sidonie Collot, sage-femme habitant Amanty, a été assassinée, martyre de la virginité, le 11 février 1849

 

L’abbé Didelot fit l’éloge funèbre de Sidonie Collot, à l’église d’Amanty, le7 février 1850 Arrêt de la cour d’assises du département de la Meuse qui condamne le dénommé Joseph MICHOUX, journalier, convaincu de vol, viol et assassinat sur la personne de Sidonie COLLOT, sage-femme à Amanty (55)

 

La chapelle Historique :

 

Chapelle construite dans le cimetière en 1850, sur la tombe et à la mémoire de Sidonie Collot, sage femme d' Amanty, assassinée dans la forêt entre Amanty et Vouthon-Bas le 11 février 1849, "martyre de la virginité". Chapelle érigée avec le produit de la vente de l' oraison funèbre prononcée par le chanoine Didelot, le 7 février 1850

 

 Eglise saint Martin

 

Eglise reconstruite dans le village en 1774 et 1775 ; en remplacement d' une église plus ancienne qui se trouvait à flanc de côté, à la limite nord-est du village. L'ancienne église démolie en 1774 existait sur la côte la ou se trouve le cimetière

 La seigneurie d'Amanty appartenait en 1332 à Guillaume de Gondrecourt et à Edeline sa sœur Elle passa successivement dans les maisons d'Ourches et de Verrières.

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