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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 21:18

Tous les Ducs qui firent la Bretagne

 

Gourmaëlon de Bretagne comte de Cornouaille et prince de Bretagne de 908 à 913. Gourmaëlon, est la forme moderne du nom de l’un des personnages les plus obscurs de l’histoire de la Bretagne médiévale.

 

Alain II de Bretagne, dit « Barbetorte » ou « al louarn » (en breton : « le renard »), (né vers 900 - mort en 952 à Nantes) est le fils de Mathuedoï de Poher et petit-fils par sa mère d’Alain le Grand, dernier roi de Bretagne. Il fut comte de Poher puis le premier duc de Bretagne de 936 à 952.

 

Drogon de Bretagne, fils de d'Alain Barbetorte et de Roscille de Blois, est comte de Nantes et duc de Bretagne de 952 à 958.

La disparition brutale, par empoisonnement , de Drogon vers 958 à Angers, dans laquelle, selon la "Chronique de Nantes", certains virent la main de Foulque II d’Anjou, car ce dernier prend le contrôle du comté de Nantes de 958 jusqu’à sa mort en 960. Ensuite, les Nantais feront appel à Höel, nouveau comte de Nantes, puis après sa mort, à Guérech, évêque de la même ville, les deux fils de Barbetorte pour assumer le pouvoir dans le comté.

 

Foulques II (ou Fulco) d'Anjou, dit « le Bon », fut comte d'Anjou au Xe siècle, comte de Nantes et régent de Bretagne entre 958 et 960. Il était de la famille des Ingelgeriens et fils de Foulques Ier « le Roux » et de Roscille de Loches.Il est décédé le 11 novembre 960 Foulques II épouse la veuve d'Alain Barbetorte, et prend le contrôle du comté de Nantes au nom du fils de Barbetorte, Drogon. Ce dernier meurt en 958 dans des conditions mal définies.

 

Hoël Ier de Bretagne, fils illégitime d’Alain II de Bretagne et d’une noble nommée Judith, fut comte de Nantes et duc de Bretagne de 960 à 981.

Documents; Histoire de la Bretagne

                      Encyclopédie Larousse

                      Wikipédia

 

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16 octobre 2014 4 16 /10 /octobre /2014 15:50

Naissance du Duché de Bretagne

Documents :

fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_Bretagne

www.infobretagne.com/histoire-bretagne.htm

www.centre-histoire-bretagne.com/

 

Nominoë (Nevenoe en breton , Nomenoius ou Numenoius en latin, en français la graphie Nominoé est aussi utilisée), né vers 800, mort le 7 mars 851 près de Vendôme, fut souverain de Bretagne de 845 à 851. Il fut à l'origine de la naissance d'une Bretagne unifiée et indépendante, d'où le qualificatif de père de la Patrie (« Tad ar Vro ») que lui attribue l'historien Arthur de La Borderie au XIXe siècle.

 

Erispoë, est un roi de Bretagne qui a régné, à la suite de son père Nominoë, de juillet ou août 851 jusqu'à sa mort, intervenue en novembre 857 à Talensac (actuelle Ille-et-Vilaine).

 

Salomon, Couronné roi de Bretagne en 857, après avoir assassiné son cousin Erispoë, dont il n'approuvait pas le rapprochement avec la Francie occidentale. Sous son règne la Bretagne atteint son extension géographique maximale. Après avoir lutté une quinzaine d'années contre les Vikings lors des invasions normandes, il parvient à les chasser de Bretagne et aide même Charles le Chauve à les chasser d'Angers en 873. À la fin de son règne, il se retire dans un monastère pour expier le meurtre d'Erispoë. En 874, son gendre Pascweten et le gendre d'Erispoë, Gurvant le livrent aux Francs qui l'assassinent

 

Pascweten (né vers 800 - mort en 877), fut comte de Vannes, de Nantes et prétendant au trône de Bretagne au IXe siècle. Pascweten était l’un des prétendant qui se disputèrent le trône de Bretagne après la mort de Salomon de Bretagne. Comte de Vannes,  il basait ses prétentions sur son mariage avec la fille du roi défunt, Prostlon.

 

Alain Ier de Bretagne dit le Grand, Fils d'un certain Ridoredh selon une généalogie tardive établie à l'abbaye Saint-Aubin d'Angers au XIe siècle  Il est le successeur de son frère Pascweten (mort en 876), lui-même gendre et successeur du roi Salomon (mort en 874), Alain est comte de Vannes, comte de Nantes. fut roi de Bretagne vers 890 à 907.Il hérite des querelles avec le comté de Rennes pour la couronne de Bretagne. 'Alain s'illustre lors de bataille de Questembert dans le Morbihan où les Vikings sont repoussés

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 13:13

Il y a des milliers d'années que les premiers habitants sont apparus en Bretagne..

Ils venaient de l'Est, groupés en tribus nombreuses. Ils devaient être grands et forts : les squelettes que l'on a trouvés de cette époque mesurent plus de 1 m. 80

Ils ont élevé les monuments mégalithiques : dolmens ou tables de pierre, menhirs ou pierres longues, dressées comme des colonnes, cromlechs (cercle de menhirs), alignements (rangées de menhirs). C'est en Bretagne que ces monuments sont les plus nombreux, surtout dans le Morbihan. On ne connaît pas  leur destination. On croit cependant que les dolmens étaient, non pas des autels pour les sacrifices humains, mais des pierres tombales.

Les monuments les plus célèbres sont ceux de Carnac et de Locmariaquer (Morbihan). Les alignements de Carnac comprennent encore près de 3.000 pierres.

Les hommes de cette époque n'avaient que des armes et des outils de pierre. On les appelle les hommes de la pierre polie.

Les hommes de l'âge de la pierre polie furent vaincus et remplacés, il y a plus de deux mille ans, par d'autres hommes qui avaient des armes et des outils en fer. C'étaient des Celtes ou Gaulois. Ils appelèrent la presqu'île « Armorique » qui signifie " pays au bord de la mer" et l'organisèrent en cités, correspondant un peu aux départements actuels. La plus puissante fut celle des Vénètes, au pays de Vannes.

Cinquante ans avant  Jésus-Christ, la Gaule entière fut soumise par les Romains, commandés par  Jules César. Les Gaulois d'Armorique, les Vénètes surtout, leur résistèrent avec un grand courage. Mais les Vénètes furent vaincus dans une grande bataille navale et les Romains occupèrent le pays pendant cinq cents ans. Ils bâtirent des villes et les relièrent par des routes admirables, les « voies romaines ». Peu à peu, les Gaulois adoptèrent la langue et la civilisation des Romains : ils devinrent les Gallo-Romains.

 Il y avait alors en Angleterre ou en Grande-Bretagne des hommes de la même race que les Gaulois, mais qui étaient déjà chrétiens et qui avaient conservé leur langue et leurs usages. C'étaient les Bretons. Ils furent attaqués par des Barbares venus de  Germanie, les Saxons et les Angles, qui les refoulèrent à l'Ouest, dans les montagnes du pays de Galles et dans la Cornouaille britannique. Pour rester libres, un grand nombre de Bretons quittèrent la Grande-Bretagne et vinrent s'établir en Armorique, qu'ils savaient toute proche et presque déserte. Ces émigrations, commencées à la fin du Vème siècle, durèrent deux cents ans et se firent par petits groupes, sous la conduite de moines et de chefs de clans.

Les Bretons eurent à lutter contre les Gallo-Romains et contre les Francs. Ils furent à peu prés soumis par Charlemagne et Louis le Débonnaire ; mais ils profitèrent de la faiblesse de Charles le Chauve pour devenir indépendants.

 

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 20:46

L'histoire de la Bretagne, péninsule  située à l'Ouest de la France , commence avec un peuplement qui a laissé des traces importantes pendant la préhistoire.

 

Vers 5500 avant Jésus-Christ: Construction du tumulus de Dissignac.

Vers 4000 avant Jésus-Christ : Construction du tumulus de Poulguen, en Penmarc'h.

Vers 4500 avant Jésus-Christ : un peuple nouveau apparaît en Armorique (civilisation des mégalithes).

- Vers 3000 avant Jésus-Christ : construction du tumulus de Saint-Michel à Carnac. Les alignements de Carnac datent de cette époque.

- Vers 2000 avant Jésus-Christ: construction du tumulus de Kerméné en Guidel. Construction de la sépulture collective de Crec'h-Quillé.

âge du bronze (1500 - 625 avant Jésus-Christ)

Epoque minière avec l'étain qui abonde en Armorique et en Grande-Bretagne.

 Vers - 850 : Les Celtes commencent à s'établir en Armorique.

 

âge du Fer (625-56 avant Jésus-Christ)

Les Celtes occupent l'Armorique.

 Vers -70 : Les Namnètes occupent la région de Nantes. 

 

1er siècle avant Jésus-Christ

Cinq peuples ou nations se partagent le territoire de Bretagne :

les Redones  capitale Condate, aujourd'hui Rennes,

 les Namnètes  capitale Condevincum, aujourd'hui Nantes,

les Vénètes  capitale Darioritum, situé sans doute sur l'emplacement actuel de Locmariaquer,

 les Ossismes  capitale Vorganium, aujourd'hui Carhaix

 les Curiosolites  capitale Corseul. de la région Armorique,  signalée une première fois par le célèbre navigateur Pythéas qui fit un voyage sur les côtes occidentales de l'Europe en 320 avant Jésus-Christ. 

 

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13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 13:23
Plantagenêt

Surnom du comte d'Anjou Geoffroi V, employé pour désigner la lignée royale issue de ce prince et de son épouse, Mathilde d'Angleterre, petite-fille de Guillaume le Conquérant.

 

Geoffroi V le Bel (1131-1151) apparaît comme le véritable fondateur de la dynastie des Plantagenêts, que l'on devrait appeler en fait Plantegenêts selon Charles Petit-Dutaillis. Il est, en effet, le premier prince angevin à porter ce sobriquet, car, grand chasseur, il aime parcourir les landes fleuries de genêts et porte peut-être même sur son casque une branche de genêts fleuris.

En outre, il est aussi le premier Angevin auquel un mariage avantageux ait permis d'aspirer à la couronne d'Angleterre. Ayant épousé  l'impératrice Mathilde, veuve de l'empereur Henri V et unique héritière du roi d'Angleterre Henri Ier Beauclerc, dont le fils a péri dans le naufrage de la Blanche Nef (1120), il tente de faire valoir les droits de son épouse à la couronne d'Édouard le Confesseur.

Il échoue en raison de la préférence accordée par le baronnage anglo-saxon au faible Étienne de Blois (1135-1154). Mais, tandis que son épouse essaie de faire reconnaître sa souveraineté outre-Manche (1139-1147), il conquiert en 1144 le duché de Normandie, dont il investit son fils Henri dès 1150.

Comte d'Anjou en 1151, reconnu en outre duc d'Aquitaine par son mariage avec l'épouse divorcée de Louis VII, Aliénor d'Aquitaine, en 1152,

Henri réussit enfin à devenir, en décembre 1154, roi d'Anglerre (sous le nom d'Henri II) à la mort d'Étienne de Blois.

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 13:35

Les fils de Guillaume le Conquérant

 

Guillaume II d'Angleterre, dit Guillaume le Roux (vers 1060; † 2 août 1100), fut roi d'Angleterre de 1087 à 1100 en succédant à son père Guillaume le Conquérant. Son règne est surtout marqué par l'opposition avec son frère aîné Robert Courteheuse, le duc de Normandie, les deux hommes se disputant le contrôle de l'Angleterre et de la Normandie. En 1096, à la faveur du départ de son frère pour la première croisade, Guillaume le Roux parvient à étendre sa domination sur le duché de Normandie, mais sa mort accidentelle quatre ans plus tard interrompt la réunion de ces deux États.

Les historiens du XIIe siècle, tous ecclésiastiques, entretinrent une image assez négative du personnage, rappelant surtout sa morale douteuse, ses mauvaises manières et sa mort dramatique.Cependant,  Guillaume a réussi à maintenir l'ordre en Angleterre et à restaurer la paix en Normandie.

 

Robert II de Normandie dit Robert Courteheuse (vers 1051/1052 – février 1134, château de Cardiff), fut comte du Maine de 1063 à 1069, puis duc de Normandie de 1087 à 1106. Il fut aussi un prétendant malheureux au trône d'Angleterre. Son surnom de Courteheuse (terme anglo-normand qui signifie  Courte botte) provient de sa taille râblée Fils aîné de Guillaume le Conquérant, il hérita à sa mort du duché de Normandie (1087) mais se heurta aux ambitions de ses deux frères cadets, Guillaume le Roux et Henri Beauclerc, rois successifs d'Angleterre sous les noms de Guillaume II et Henri Ier. En 1106, Henri Beaucler lui infligea une défaite à la bataille de Tinchebray et le captura. Robert termina sa vie comme prisonnier. L'historiographie anglo-normande le dépeint comme un prince faible et turbulent mais rappelle aussi ses exploits guerriers lors de la première croisade.

Le duché de Normandie est un duché féodal du Royaume de France qui a existé de 911 à 1469 pour sa partie continentale et existe toujours au XXIe siècle pour sa partie insulaire comme dépendance de la Couronne britannique.

 

Les Vikings ont mis en place un État solide, puissant et prospère qui atteignit son apogée quand en 1066, le duc Guillaume le Conquérant s’empara du Royaume d'Angleterre. Pendant près de cent cinquante ans, Normandie et Angleterre eurent  un destin lié. Après le milieu du XIIe siècle et l’installation des Plantagenêts à la tête du royaume anglo-normand, le duché n’aura plus le rayonnement d’autrefois sur le plan politique. Malgré tout, il ne cessa de susciter la convoitise des souverains français. En 1204, le roi de France Philippe Auguste confisqua la Normandie et la rattacha au domaine royal.

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11 octobre 2014 6 11 /10 /octobre /2014 13:53

Guillaume le Conquérant naviguant vers l'Angleterre

Guillaume II, duc de Normandie (1035-1087) et roi d'Angleterre (1066-1087).

Fils illégitime du duc Robert Ier le Diable, Guillaume est reconnu comme héritier légitime du duché de Normandie par les barons normands, réunis en 1034, à la demande de son père en partance pour un pèlerinage à Jérusalem. Encore enfant, il est placé sous la tutelle de Gilbert de Brionne (un petit-fils de Richard Ier de Normandie). Puis, lorsque celui-ci est assassiné au cours de la révolte féodale qui suit l'annonce de la mort du duc (qui survient en Anatolie, en juillet 1035), Guillaume passe sous la tutelle de l'instigateur de cet assassinat : Raoul de Gacé.

 

Le duc de Normandie, Guillaume, vainqueur de la bataille du Val-ès-Dunes en 1047, confisque une partie des biens des rebelles, tels ceux des vicomtes du Bessin et du Cotentin ; dans le même temps, il contraint un grand nombre d'entre eux à recevoir des garnisons ducales dans leurs châteaux ; à tous, enfin, il impose le respect de la paix de Dieu, qu'il proclame à Caen en 1047 avec l'aide d'un clergé dont il choisit avec soin les dignitaires

 

Ayant acquis l'appui de la papauté par cette politique, Guillaume affirme sa position parmi les grands féodaux en épousant vers 1053 Mathilde, fille du comte de Flandre Baudouin V. Ce mariage est l'un des éléments d’une politique dynamique, qui vise à étendre son autorité au-delà des frontières de la Normandie, dont il transfère la capitale de Falaise à Caen où il fait ériger le château ducal.

 

En 1058, il fait reconnaître sa suzeraineté par le comte du Maine Herbert II, avant d'en annexer la principauté en 1062 et de s'y maintenir par la force en 1073 et en 1084. Mais, entre-temps, il est devenu roi d'Angleterre.

 

Le nouveau roi d'Angleterre pratique dans les comtés du Humber et de la Tyne une politique de terre brûlée qui incite à la soumission le Yorkshire en 1069, le Shropshire en 1070 et qui conduit le roi d'Écosse Malcolm III, attaqué sur son territoire, à renoncer à soutenir Edgar Atheling en 1072.

 

 Ne tolérant d'autre autorité que la sienne en Angleterre comme en Normandie, Guillaume jette les bases d'une puissante monarchie mi-continentale, mi-insulaire, que tout oppose à la monarchie capétienne, et contre laquelle elle engage dès 1074 un conflit multiséculaire. En 1078, le roi de France Philippe Ier accorde son soutien à Robert Courteheuse (fils révolté de Guilllaume) tandis qu'Odon (évêque de Bayeux et frère utérin de Guillaume), qui intrigue lui aussi, est arrêté et enfermé dans la tour du château de Rouen de 1082 à 1087. C'est au cours d’un raid de représailles contre la ville française de Mantes que Guillaume le Conquérant meurt, le jeudi 9 septembre 1087.

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 21:12

La Normandie devient un état, vassal du roi franc.

La  dynastie normande est née

 

Guillaume Ier de Normandie (av. 910-942), dit Guillaume « Longue-Épée », est le fils naturel de Rollon et de Poppa de Bayeux. Il est considéré comme étant le deuxième duc de Normandie, bien que ce titre n'existe pas encore à cette époque. Il est avant tout jarl des Normands de la Seine.

Richard Ier de Normandie, dit Richard Sans-Peur (Fécamp v. 930-996), est le fils naturel du duc de Normandie Guillaume Longue-Épée et de Sprota, et le troisième « duc » de Normandie — en fait, ses prédécesseurs et lui-même dans un premier temps se qualifient de « jarl » et/ou comte des Normands. Il est le premier à se qualifier de marquis.

Richard II de Normandie, dit Richard l'« Irascible » ou Richard le « Bon », est duc de Normandie de 996 à 1026. Pour Lucien Musset, son règne constitue « un premier sommet dans l'histoire normande »

 

Richard III de Normandie (v. 1008-1027), fut duc de Normandie du 23 août 1026 au 6 août 1027. Il était le fils aîné du duc Richard l'Irascible et de Judith de Bretagne.

 

Robert Ier de Normandie (v. 101022 juillet 1035), dit « Robert le Libéral » ou plus couramment « Robert le Magnifique », est duc de Normandie d'août 1027 à sa mort survenue en Terre sainte. Il est le père de Guillaume « le Bâtard » dit Guillaume le Conquérant.

 

Guillaume le Conquérant, appelé également Guillaume le Bâtard, Guillaume II de Normandie et enfin Guillaume Ier d’Angleterre, né à Falaise vers 1027 et mort à Rouen le 9 septembre 1087, est duc de Normandie de 1035 à sa mort et roi d'Angleterre de 1066 jusqu'à sa mort en 1087.

Fils illégitime de Robert le Magnifique et d’Arlette de Falaise (Herleva), une « frilla » (épouse more danico, c'est-à-dire « à la mode danoise »), Guillaume devient duc de Normandie vers 8 ans, à la suite du décès de son père. Après une période de forte instabilité, il parvient à reprendre la domination du duché à partir de la bataille du Val-ès-Dunes, en 1047. Il épouse Mathilde de Flandre vers 1053, et fait de la Normandie un duché puissant, craint du roi de France.

Documents historiques tirés de livres d'histoire édités par Larousse, Hatier...

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10 octobre 2014 5 10 /10 /octobre /2014 18:31

Depuis le règne de Charlemagne,  la fin du VIIIe siècle, l’Europe carolingienne est attaquée par les Vikings.  Peuples scandinaves, appelés aussi Normands (autrement dit les « Hommes du Nord ») sont surtout intéressés par le pillage des richesses des abbayes et des villes.

Les raids vikings s’intensifient à partir des années 840 et frappent la future Normandie. Riche, la région est une proie tentante d’autant plus qu’elle possède une façade maritime et un axe de pénétration privilégiée pour les drakkars : la Seine. Malgré la mise en place de mesures défensives,  les rois carolingiens, se révèlent incapables d’arrêter le fléau. Peu à peu, des groupes de Normands prennent goût à une installation durable .

En l’an 911, le roi carolingien Charles le Simple tente de remédier à cette menace , il propose un compromis au chef viking  Rollon. Les négociations aboutissent au  traité de Saint-Clair-sur-Epte qui marque la naissance de la Normandie.

Le roi des Francs, Charles le Simple, confie à Rollon un territoire de part et d’autre de la Seine. Cette concession forme l’embryon de la Normandie. En échange, Rollon et ses compagnons vikings acceptent de se convertir au christianisme et de s’abstenir de mener des raids contre le royaume franc.

 

Rollon et ses descendants vont s’attacher à agrandir cette « première » Normandie. C’est finalement Guillaume le Conquérant, l’arrière-arrière-arrière petit-fils de Rollon, qui achève vers 1050 la conquête de ce que nous appelons aujourd’hui la Normandie.

Rollon se fait baptiser avec ses compagnons. Sa conversion n’est peut-être pas sincère mais on notera que son fils Guillaume Longue Epée est élevé dans la religion chrétienne. Les Normands ne reviendront jamais au paganisme. Rollon arrête aussi ses attaques contre les terres du roi Charles le Simple et empêche que d’autres flottes vikings remontent la Seine pour piller. En cela, il respecte le traité.

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8 octobre 2014 3 08 /10 /octobre /2014 14:01

En novembre 885, les Normands attaquent Paris pour la quatrième fois.

 

On dit qu'ils sont nombreux, quarante mille, montés sur sept cents drakkars. Dès leur apparition, les cloches sonnent le tocsin, les trompettes appellent au combat. Les parisiens accourent vers les deux tours de bois qui défendent les ponts de l'ïle et se massent derrière les murailles.

Pendant une année, les parisiens tiennent bon. A l'aide d'un bélier, les Normands essaient d'enfoncer la porte de la tour qui défend le grand pont et d'y mettre le feu mais, chaque fois , les assiégés les arrosent d'huile bouillante et de poix fondue. La nuit, ils réparent les dégâts.

En mars, en plus des Normands, les éléments se déchaînent , les pluies diluviennes gonflent la Seine et une partie du Petit Pont est emportée par les eaux. Une douzaine de défenseurs restent isolés dans la tour, Ils se défendent bravement mais sont massacrés par les envahisseurs.

Avec l'été, les eaux baissent et les Normands peuvent s'approcher des murs de la Cité mais les habitants résistent courageusement.

.Les malheurs s'abattent sur Paris, l'évêque Gozelin qui dirige la défense avec énergie , meurt. La famine et la peste sévissent et font des ravages dans la population. Le Comte  de Paris, Eudes, reprend la tête des défenseurs, il se précipite aux remparts et ranime le courage . Il est si vaillant que les défenseurs reprennt courage et le suivent dans la bataille..

Paris se relève et ne tombe pas aux mains des Normands. Les pirates lèvent le siège en novembre 886.

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