17 février 2016
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L'Histoire de la Hongrie remonte au haut Moyen Âge, lorsque la plaine de Pannonie était colonisée par les Magyars, un peuple nomade venu du centre-nord de la Russie actuelle.
En 896 est fondée une principauté, puis en 1001 le royaume de Hongrie qui exista jusqu'en 1946 à l'exception d'un court intermède républicain entre 1918 et 1919.
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la République fut de nouveau proclamée (1946-1949). Elle devint une République populaire après la prise du pouvoir par les communistes.
En 1956, le régime fut fortement ébranlé par l'insurrection de Budapest, mais se maintint grâce à l'aide des Soviétiques.
En 1989, au moment de la chute des régimes communistes en Europe, la Hongrie mit fin au régime de parti unique et adopta la démocratie.
Le 1er janvier 2012, fut proclamée par l'Assemblée nationale. la Loi fondamentale de la Hongrie qui fut adoptée comme nouveau texte constitutionnel de la Hongrie.
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Sur les pas de Jehanne d'Arc
15 février 2016
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Published by Marie Andre
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Seule, l'armée espagnole a subi une défaîte,
Il s'agissait de la première défaite d'une puissance coloniale européenne, disposant d'une armée moderne et bien équipée, devant des résistants sans ressources, sans organisation, sans logistique ni intendance.
La guerre et la république du Rif donnent aux peuples colonisés le premier signe de faillibilité des armées occidentales.
L'usage de gaz pour éradiquer sans nuances civils comme militaires préfigure les difficultés que la France rencontrera en Algérie face à une guérilla rurale en terrain escarpé qui peut se mêler aisément à la population pour mener des opérations de harcèlement.
Le but de cette guerre pour les forces françaises était, à l'époque, bien sûr de conserver l'influence de la France sur son protectorat marocain, mais aussi d'unifier les différentes « tribus » sous l'autorité du « Sultan » Moulay Youssef, dont le troisième fils est devenu, à l'indépendance du Maroc, le roi Mohammed V premier souverain du pays indépendant et grand-père du roi actuel Mohammed VI.
De nombreuses opérations de l'armée française furent alors effectuées à la demande des « Affaires indigènes ».
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Sur les pas de Jehanne d'Arc
14 février 2016
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En 1924 débutèrent les bombardements chimiques : d'après le général de l'aviation espagnole Hidalgo de Cisneros dans son autobiographie Cambio de rumbo, il fut le premier à larguer une bombe de 100 kilogrammes de gaz moutarde depuis son Farman F60 Goliath au cours de l'été 1924, arme chimique fabriquée avec l'aide du chimiste allemand de Hambourg Hugo Stoltzenberg.
Les descendants des Marocains qui ont souffert de cette guerre chimique (études épidémiologiques avec taux de cancers plus élevés) entre les années 1921 et 1927, regroupés en associations de Rifains, portèrent depuis, leur cause jusqu'au Cortes espagnol pour demander des indemnisations.
Abdelkrim s'est rendu à la France pour empêcher l’extension de la guerre chimique et le massacre de tout un peuple par les colons. Abd el-Krim fut envoyé en exil à l'île de la Réunion en 1926, d'où il s'évada 20 ans plus tard pour fuir en Égypte, où il mourut en 1963
Des opérations de police suffiront à briser les dernières dissidences des rudes montagnards rifains.
Abd el-Krim se plaignit à la Société des Nations de l'utilisation par les aviations espagnole et française de gaz moutarde sur les douars et les villages
La guerre du Rif symbolisa l'émergence de la première génération de pilotes militaires, formés dans les écoles de l'armée française. Celle-ci n'était d'ailleurs pas encore appelée armée de l'air, mais aviation militaire, dépendant du ministère de la guerre. Beaucoup de ces jeunes pilotes, découvrirent alors la réalité des manœuvres de l'aviation militaire, embarqués sur des appareils d'observation et de bombardements d'une grande vétusté.
À l'inverse de leur supérieurs, ils n'étaient pas des héros de la Première Guerre mondiale. Engagés dans des opérations de reconnaissance et d'appuis à l'armée de terre, ils apportèrent une nouvelle dynamique aux opérations.
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13 février 2016
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En septembre 1925, la flotte française soutint le débarquement espagnol d'Al Hoceima, ce fut la première opération amphibie aéronavale de l'Histoire.
Le maréchal Lyautey, résident général au Maroc depuis 1912, a écrit en 1925 :
« En présence des éventualités créées par la soudaineté et la violence de l'irruption des Rifains […], il est impossible de rester dans cette situation, sous peine, je le dis nettement, de risquer de perdre le Maroc. »
Il remporta plusieurs victoires, mais il fut remplacé par le général Pétain. L'aide de camp de Pétain, Charles de Gaulle, lui reprocha d'avoir accepté de lui succéder et a rompu avec lui. Le commandant Naulin réussit à vaincre les Rifains.
À l'automne 1925, des négociations échouèrent à cause des exigences des colons européens.
Depuis plusieurs mois, Franco et le général Dámaso Berenguer ont présenté un plan de débarquement dans la baie d'Alhucemas. Les troupes franco-espagnoles repoussèrent les Rifains. Le Tercio établit une tête de pont dans la nuit du 7 septembre 1925. Le 22 septembre les hauteurs du mont Djebel Amekran, nid d'aigle d'Abdelkrim. tomba. Le 8 septembre 1925, le débarquement franco-espagnol reçoit l'appui de l'artillerie d'une escadre franco-espagnole. La route d'Ajdir fut ouverte. Abdelkrim fut contraint à la reddition, à Targuist le 30 mai 1926.
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Sur les pas de Jehanne d'Arc
10 février 2016
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L'alliance franco-espagnole
En décembre 1924, le Tercio a couvert la retraite de Xauen. L'Espagne chercha à négocier un accord avec Abdelkrim. Ceci déclencha une insurrection générale en Yebala et en Gomara.
Abdelkrim attaqua alors par surprise la zone française. Cela entraîna immédiatement une alliance de l'Espagne avec la France.
La France intervint pour secourir l'Espagne et éviter la contagion au reste du Maroc, alors sous domination française.
Des postes avancés furent installés par l'armée française, ce qui provoqua l'affrontement avec les troupes rifaines, écrasées lors de l'offensive française vers Fès pendant l'hiver et le printemps 1925.
La France envoya en particulier le 64e régiment d'artillerie d'Afrique, qui, jusqu’en 1934, prit part à des opérations au Maroc : le Rif, la Tache de Taza, le Tadla, le Djebel Sagho, l’Anti-Atlas et le Draa
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Sur les pas de Jehanne d'Arc
9 février 2016
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Les institutions furent renforcées par l’application de la Charia islamique qui interdit les affrontements entre les différentes tribus au sein de la République. Cela était particulièrement important dans une région marquée par les solidarités claniques et où la logique de la vendetta se substituait souvent au droit. De plus, une intense action d’éducation fut menée par des cadis et des fouqaha chargés d’expliquer le sens de la lutte et de mesures telles que l’interdiction du thé ou du tabac.
L'organisation de l'armée était calquée sur le modèle de l'ancienne armée marocaine. Les formations militaires, fortes de vingt à trente mille hommes, âgés de 16 à 50 ans, étaient divisées en « centuries » et subdivisées en groupes de vingt cinq à cinquante hommes assez bien équipés en armes saisies à l’ennemi ou achetées à l’étranger.
Il réunit ainsi les chefs tribaux, qui organisèrent la résistance par la création de la République confédérée des tribus du Rif le 1er février 1922. Abd-el Krim devint président de la République
Néanmoins en ne se déclarant pas sultan, et en ordonnant aux imams du Rif de faire la Joumouaa (prière du Vendredi) au nom du sultan Moulay Youssef (successeur de Moulay Abd al-Hafid), Abdelkrim ne remit jamais en question l'autorité du roi, et ancra la révolution dans une future révolution nationale marocaine ayant pour objectif de sortir à terme le monde musulman de la colonisation occidentale. De nombreuses lettres de bonne foi restituant la beyaa (allégeance) due au sultan parviennent à Moulay Youssef. Mais le risque élevé du projet d'Abdelkrim dissuade le sultan qui craint les réactions des occupants.
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Sur les pas de Jehanne d'Arc
8 février 2016
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Published by Marie Andre
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La défaîte d'Anoual
Le 20 juillet 1921, l'armée espagnole fit face aux rebelles, mais elle fut battue. Abd el-Krim. avait organisé une armée de libération du monde musulman qui s'attaqua à l'Espagne et à la France. Le général Manuel Fernández Silvestre disposait d'une puissante armée, forte de 60 000 soldats espagnols pour contrer la tribu des Aït Ouriaghel à laquelle s'allièrent les tribus Ait Touzine, les Aït Ghannou et Temsamane. Ce 21 juillet 1921, l’armée espagnole subit une écrasante défaite où périrent 12 000 de ses hommes au cours de la bataille d'Anoual À la suite de cette défaite humiliante, le général espagnol se suicida le 22 juillet 1921.
Les vainqueurs s'emparèrent des armes et traitèrent les prisonniers avec une extrême rudesse
Les espagnols abandonnèrent l'arrière pays à Abd el-Krim, lui permettant ainsi de fonder la République du Rif.
Après la victoire spectaculaire d’Anoual, Abd el-Krim renforça son pouvoir en créant un État, la République du Rif, avec un gouvernement et une administration centralisée. La République du Rif se dota d’une Présidence avec Abd el-Krim el-Khattabi à sa tête, d’une Délégation générale attribuée au frère d’Abd el-Krim, d’un Ministère de la Guerre dirigé par Ahmed Boudra, de l’Intérieur conduit par le caïd Lyazid, un ministère des Affaires Étrangères octroyé à Azerkane, un ministère des Finances confié à Abd es-Salam el Khattabi et un ministère de la Justice et de l’Instruction confié au faqih Zerhouni.
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Sur les pas de Jehanne d'Arc
7 février 2016
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L e peu d'enthousiasme des européens ....
Published by Marie Andre