L'ouverture des états généraux,
le souhait de changer la Nation émanait de tous les milieux . Déjà, un fort élan politique parcourait le pays, Louis XVI et Necker étaient inquiets.
Très vite le poids des privilèges va provoquer un engrenage révolutionnaire qui ne s'achèvera que dix ans plus tard.
Les États Généraux furent ouverts le 5 mai 1789, une discussion acharnée éclata sur la façon de voter : « par tête », une voix pour chaque homme, ou « par ordre », une seule voix pour chacun des trois états comme le voulait la tradition.
Sous l'impulsion de Mirabeau, les députés du tiers état refusèrent de vérifier leur pouvoir afin d'éviter à tout prix le vote « par ordre ».
Ils espéraient ainsi gagner du temps, les différentes tentatives pour débloquer la situation s'étaient révélées inutiles. Conscients de représenter la majorité des Français, les délégués populaires du tiers état se retirèrent le 17 juin et se constituèrent eux-mêmes en Assemblée Nationale.
Le 20 juin, sous prétexte d'effectuer des travaux d'entretien, le roi interdit l'accès de la salle où se réunissaient les États généraux. Les représentants du tiers état se rassemblèrent alors dans un gymnase qui servait au jeu de paume.
Là, sous la proposition du député Mounier, ils s'engagèrent :
« à ne jamais se séparer » avant d'avoir donné à la France une Constitution, chacun à leur tour les députés répètent « Je le jure ! ».
Le serment du jeu de paume